Départ : Chapelle Saint Anne (1752 m)
Longueur : 50 km
Denivelé : 2450 m
Massif : Ubaye / Orrenaye / Alpes Cozie
Sommets associés : Parpaillon
Topos associés
Sortie du dimanche 07 août 2011
Conditions terrain
RAS, sauf un effondrement du sentier sur quelques mètres dans les éboulis à la montée du Pas de Reverdillon
Compte rendu (par Pedro)
Après le Chauvet de la veille, on change de secteur pour aller dans ce massif du Parpaillon que nous n'avions jamais parcouru. Greg et moi partons pour le grand tour, en espérant passer entre les gouttes prévues l'après-midi, tandis que Sings en petite forme se contentera du tour du Grand Bérard (enfin, il va plutôt tester le concept d'aller-retour en boucle en se fiant mauvaises indications de tonton Pedro).
La montée au tunnel est belle, la piste est roulante et nous sommes seuls avec le soleil dans ce vaste vallon. Gros contraste dans le passage du tunnel, le froid nous saisit et la pauvre lueur de nos frontales ne nous permet que de louvoyer au mieux parmi les grosses flaques noires... brrrr !
A la sortie du tunnel (rencontre improbable avec une remorque de trotinherbes), nous choisissons de traverser au mieux pour rejoindre le col de Girabeau, tantôt hors-sentier, tantôt sur de vagues sentes de vaches. Bof, mais plus prenant que par la piste.
Au col, nous savourons la vue sur le lac de Serre-Ponçon, puis entamons la descente, qui nous déçoit : c'est tout sur les freins, aucune prise de vitesse ou d'angle n'est possible à cause de tous les cailloux mobiles. Il faut dire qu'après le Chauvet, on est devenus très difficiles !
Casse-croûte à la Chapelle St-Pierre, haut lieu de la pratique de la pétanque alpine. Pas de doute, on a affaire à des pros, Simone a même son ramasse-boules à aimant !
Comme prévu, le temps se couvre pendant le portage du col des Orres... Là encore, la descente nous laisse une impression mitigée. Enfin l'averse nous cueille à la montée au col des Orres. Ambiance glaciale au col, il vente et la pluie ressemble un peu à de la neige fondue, les gants sont trempés, on descend grelottants, en mode survie. Encore une fois la descente est moyenne, on n'aura pas perdu grand'chose.
La montée au pas de Reverdillon, rustique, nous réchauffe un peu, et arrivés au pas, nous constatons que le vent a déjà séché les pierres ! C'est quand même bien, l'été ! Les nuages sont en train de se disperser et on va pouvoir profiter de cette descente d'anthologie, qui dure, qui dure, et qui tournicote... un vrai luna-park !
Bref on rentre avec la banane, plus pour cette descente finale exceptionnelle que pour le reste du tour, qui est moyen (5 ou 6/10) au niveau VTT mais qui complète bien la journée du point de vue panoramique.












