Longueur : 17 km
Denivelé : 630 m
Massif : Ubaye / Orrenaye / Alpes Cozie
Sommets associés : Mont de Salsa Mont Faraut
Sentiers associés :
Sortie du dimanche 02 septembre 2018
- Mont de Salsa : Très impressionnante depuis le refuge, la face SE est en vérité moins raide que ce qu’elle parait (elle fait env 180 m de D+ à partir de son pied) Et à part quelques très courts passages où le substrat affleure, la sente reste dans les parties les plus friables des schistes. Si bien que même si la sente descend plutôt directement dans la face, le grip est plutôt bon et on peut facilement gérer sa vitesse. La partie la plus raide de la descente est à mi-hauteur env. La descente n’excède pas le T4 à mon avis. C’est certes un peu impressionnant, mais en fait pas difficile.
- Vallon de Maljasset > Pas de Mongioia : La descente dans le vallon de Rubren par le col éponyme est jolie. Assez raide sur env 150 de D-, cette partie là est cependant bien roulante et assez propre (T3+ ou 4). La suite de la descente varie en difficulté selon les endroits ; parfois propres et lisse ; mais les ravins de raccordement (en particulier celui en amont de la cabane de Rubren, présentant encore de sérieuses difficultés (T4+, sente étroite, passages parfois expo). Mais c'est très beau !
- Ravin de la Salcette : en cette mi-août 2018, le sentier est propre, ce qui permet d’enchainer l’intégralité des sections descendantes et traversantes (seules de courtes remontées restent in-négociables). Il faut évidemment faire abstraction de l’exposition mais c’est du très beau vélo...
Compte rendu
Iti suivi : Refuge Boério - Mont de Salsa - Bric de Rubren - Pas de Mongioia - Vallon de Rubren - Ravin de la Salcette - Maljasset
Jour 3 :
On traine un peu au refuge en espérant que le vent tombe, puis on se décide pour le Mont de Salsa dont on rejoint le pied de la face par le creux du vallon entre le lac de Mongioia et le Pas de Salsa.
Très impressionnante depuis le refuge, la face SE est en vérité moins raide que ce qu’elle parait (elle fait env 180 m de D+ à partir de son pied) Et à part quelques très courts passages où le substrat affleure, la sente reste dans les parties les plus friables des schistes. Si bien que même si la sente descend plutôt directement dans la face, le grip est plutôt bon et on peut facilement gérer sa vitesse. La partie la plus raide de la descente est à mi-hauteur env.
La descente n’excède pas le T4 à mon avis. C’est certes un peu impressionnant, mais en fait pas difficile.
Bric de Rubren : J'opte pour la sente de montée la plus à l'ouest (celle la plus près de l'arête sud). J'insiste pour que Sylvie m'accompagne pour m'aider à faire passer le vélo dans les passages de grimpettes que j'ai repéré la veille. Portage sur les 250 m de D+. Je profite de la montée pour repérer assez précisément l’intégralité des passages et des enchaînements.
La partie haute est la moins raide, mais la nature de la roche (serpentine) rend cette portion la plus complexe car cette roche se délite seulement en gros blocs. La sente zigzague donc en alternant portions un peu plus propres et d’autres très chaotiques (T4 et T5). Un bon niveau technique permet de passer 80 à 90% des difficultés si on s’est mis en tête de rouler tout ce qu’on peut rouler. Certains très courtes sections nécessiteraient un bagage de pur trialiste...
Un peu au-dessus de la mi-pente (3250), en repassant dans les calcaires (marbres), la pente se fait plus douce sur quelques virages et permet de souffler un peu. La partie en aval est plus franche que la partie haute : certaines courtes sections (4 passages) ne se roulent pas (désescalade ; c’est mieux d’être à 2 pour s’entraider à passer les vélos sur ces passages ; la section NR la plus basse pourrait peut-être se franchir moyennant un très gros engagement) ; le reste est plus expo que la partie haute (chute interdite) mais dans l’ensemble plus propre et „moins encombré“. On doit être à env 70-80% de roulable sur cette partie...
On souffle un bon coup à la sortie des difficultés et les derniers 50 de D- déroulent sur des dalles de marbre. Ce sommet est évidemment réservé à de vdmistes „accomplis“ que les difficultés et l'expo ne repoussent pas...
La descente dans le vallon de Rubren par le col éponyme est jolie. Assez raide sur env 150 de D-, cette partie là est cependant bien roulante et assez propre (T3+ ou 4). La suite de la descente varie en difficulté selon les endroits ; parfois propres et lisse ; mais les ravins de raccordement (en particulier celui en amont de la cabane de Rubren, présentant encore de sérieuses difficultés (T4+, sente étroite, passages parfois expo). Mais c'est très beau !
En-dessous, ça déroule sans difficultés jusqu’à l’Ubaye.
Puis vient le ravin de la Salcette : en cette mi-août 2018, le sentier est propre, ce qui permet d’enchainer l’intégralité des sections descendantes et traversantes (seules de courtes remontées restent in-négociables). Il faut évidemment faire abstraction de l’exposition mais c’est du très beau vélo...
Les difficultés se terminent en rejoignant le plan de Parouart, surtout que l’on prend l’option rive droite pour rejoindre Maljasset...
Jour 1
Jour 2
Avec : Sylvie