Départ : Les Besses (1450 m)
Longueur : 38 km
Denivelé : 2000 m
Massif : Haut Var / Haut Verdon / 3 Evêchés
Sommets associés : Col des Thuiles Tête de la Sestrière
Topos associés
Sortie du vendredi 16 juin 2017
Conditions terrain
RAS sauf neige très gênante (et dangereuse) dans des fonds de thalweg. Prévoir un piolet (ou le vélo-piolet, voir dans le texte)
Compte rendu
Tour majeur : c'est du VDM comme on l'aime avec des paysages magnifiques, beaucoup de sentiers roulants, d'autres où il faut porter ou pousser. On fait le tour des Séolanes et on peut dire qu'on les voit sous toutes les coutures ! Il y a effectivement une ambiance dolomitique quand on longe de très près les faces Est puis Sud de la Grande Séolane.
Le début est assez classique sur une piste, puis ça se complique un peu au moment de la quitter:les forestiers ont un peu ravagé le secteur et le début du sentier n'est pas très facile à trouver ; il faut porter un peu, puis ça roule de temps en temps et on arrive au Clot du Roi sur le vélo.
J'avais des craintes pour la longue traversée vers la cabane de Gimette mais j'avais tort : ce sentier est un petit bijou, bien roulant, pas large, parfois peu marqué, on a l'impression qu'il va nous abandonné à chaque instant, mais non ! La deuxième partie surtout (après le ravin de Serre Pénatier) est remarquable, bien lisse, il se faufile entre les mélèzes, on y trouve d'ailleurs un mélèze énorme de plus de 2 m d'envergure, peut-être millénaire...
De la cabane au col des Thuiles (ouverte et bien équipée), c'est alternance de roulage et de portage.
Puis vient le passage au pied des falaises de la Grande Séolane où j'ai préféré porter le vélo dans des pierriers parfois malcommodes ; c'est un peu pénible, mais c'est beau et parfois, on roule un peu, surtout vers la fin pour arriver à la Tête de Sestriére.
Le sentier de descente est magnifique, plutôt bien roulant mais gaffe à quelques passages exposés et aériens. J'ai été gêné par la neige assez dure dans des fonds de thalweg assez raides et j'ai été obligé d’utiliser la technique du « vélo-piolet » : il faut ancrer le guidon dans la neige à chaque pas, et ça tient ! Si je n'avais pas eu le vélo (et pas de piolet non plus), j'aurais été bien embêté... Ça m'a fait perdre un peu de temps, mais c'est passé.
Le plus dur fut la remontée en plein cagnard (vers 14h) des pentes Sud qui donne accès au col de Séolane ; c'est essentiellement du portage et ça fait quand même presque 700 m... D'ailleurs, c'est peut-être une bonne idée de démarrer ce tour à Laverq, ça évite cette remontée aux heures chaudes ; l'idée m'en est venu pendant que je me liquéfiais sous mon vélo.
Le dernier sentier pour redescendre vers Méolans est très beau, mais pas très facile, souvent assez raide, il demande pas mal de concentration, ce dont je commençais à manquer.
Voila, c'est indéniablement un tour à faire, mais il faut savoir que même si le dénivelé n'est pas énorme (2000 à 2200 m selon l'endroit d'où on part), c'est long (38 km) et plutôt exigeant ; Pour ma part, j'ai mis 9h, arrêts compris.
Beaucoup de photos, mais plus tard.