Longueur : 21 km
Denivelé : 1050 m
Sentiers associés :
Sortie du lundi 28 mai 2012
Conditions terrain
Tout ce qui a vu le soleil a eu le temps de sécher, mais les passages en sous-bois sont encore boueux. Sentiers super propres et lisses, quelques passages plus cassants et/ou caillouteux.
- Pas de Chauplane > St-Michel les Portes : Bien zippant, à cause de l'humidité, mais tout propre.
- Chemin de Ronde (tronçon 1) : Quelques passages bouillasseux vers le col de l'Allimas, mais globalement sec. Propre.
- Crête du Brisou (versant Est) : Propre, globalement sec, quelques passages boueux, deux arbres en travers.
- Liaison Crête de Brisou > Crête de Quinquambaye : Propre, bien sec.
- Crête de Quinquambaye (versant Est) : Propre, bien sec en haut, plus humide en sous-bois.
- Tiolache > Barri : Propre, humide en sous-bois.
- Les Pellas > St-Michel les Portes : Sec, propre sur le haut et le bas, beaucoup de pierres roulantes sous la Lauzière. Une petite dizaine de gros pins en travers à cet endroit, assez regroupés.
Compte rendu
Iti suivi : St-Michel > Col de l'Allimas > Crête de Brisou > Crête de Quinquambaye > Tiolache > Au Barri > les Pellas > St Michel
Objectif d'aujourd'hui: faire oublier l'échec d'hier. Peu de D+, car risque d'orage dans l'après midi, et du single technico-ludique plein sud, pour ne pas trop subir les orages des derniers jours. Direction Quinquambaye!
Départ de St Michel les Portes à 8h50, je décide de monter à l'Allimas par le pas de Chauplane. Les 200 permiers m de D+ sont bien rudes à froid, en portage/poussage dré dans le pentu. Arrivé au balcon, ça s'arrange, c'est assez roulant, mais expo, et zippant, à cause des pluies récentes. En arrivant au Pas, ça devient plus raide, et vraiment glissant. Pas vraiment l'idéal pour la montée, c'est à réserver aux intégristes de la montée sur single. Sinon, à la descente, c'est tout à fait recommandable (au détail près que les 200 derniers mètres se font sur les freins, sans grand intérêt), à condition d'y aller un jour bien sec.
Je rate le hameau de Chauplane: fourvoyage, et jardinage un peu glauque pour retrouver la route du col.
Au col, j'enchaîne direct sur le 1er tronçon du chemin de ronde. Passé les 50 premiers mètres linéaires, encore gorgés de flotte, c'est un vrai bonheur, du genre qu'on en boufferait 100 bornes par jour, interrompu seulement par quelques ravines, vite franchies SAUF... quand on roule, comme moi, en Fat Albert simple pli à l'arrière. Ca pèse rien, pour du 2.4, mais dès qu'on met les roues dans des cailloux pointus, on comprend pourquoi: deux flancs (épais comme du papier) déchirés en moins de 6 mois.
Une demi-heure de jurons et une prière au saint patron des vététistes pour que ça tienne jusqu'au bout plus tard, on repart (face au Mt Aiguille, ça adoucit un peu l'addition).
Un coup de potion magique, et la montée à la crête du Brisou passe toute seule (ou presque). C'est archi-lisse (sauf en haut) et ça pédale un peu par moment. Sans doute plus pour les gros cuissots...
En tout cas, à la descente, ça doit être bien sympa!
Rapide casse-dalle au sommet du téléski des Alleyrons, et on entame la dernière galère du jour: la traversée des crêtes jusqu'à Quinquambaye. C'est pas que ce soit dur, ni très raide, ni très long. Mais entre le vélo sur le dos qui s'accroche à chaque pin, et une expo KO-LO-SSALE des deux côtés, on fait pas le malin...
Départ sur la crête ultra-méga-super gazeuse, et là, c'est la plantation de bananes. Enfin, de mélèzes, quoi. Du bonheur en barres, qui dure et qui régale (sauf les 3/4 épingles du haut, un poil au-dessus de mon niveau). La partie en sous-bois est plus classique, mais bien fun aussi, faisant la part belle à un pilotage plus en glisse dans les feuilles mortes (attention, j'ai pas dit qu'il fallait tout labourer, hein...).
Le haut de Tiolache est bien dans la continuité, mais je m'y suis moins amusé, à cause des épingles, plus dures. Par contre, en arrivant aux abords des ravines, la banane revient de plus belle (traversées de ravines mises à part, bien entendu).
En arrivant à la Batie, je tente d'aller défricher le micro épinglu visible sur IGN entre le Chalet du roc Rochefort et la route. Echec cuisant: s'il y a un jour eu un sentier ici, il n'y est plus depuis bien longtemps. Dommage, le terrain s'y prête bien, et ça ferait une liaison plus sympa pour rejoindre les Pellas que le très quelconque monotrace à la sortie de la Batie, qui sert aujourd'hui de lit à non pas un mais bien DEUX ruisseaux...
Je termine aux Pellas par le single/piste de la Lausière, longue traversée assez sympa, globalement typée assez XC (arrivé tout en bas, je me suis aperçu que je n'ai même pas eu besoin de baisser la selle).
Le début est large, assez roulant, sans grand caractère, mais pas désagréable. Arrivé à la Lausière le sentier se fait piste, très caillouteuse,mais encombrée d'une dizaine de pins, ce qui ne gâche pas de single, d'une certaine façon. On repasse vite en monotrace, toujours pierreux, et, en arrivant sur le pont de l'Eteiller, le sentier se nettoie, se "sudifie" et se fait bien joueur, pour une arrivée bien ludique sur le pont, spot à pic nic/sieste enchanteur.
Le single continue à filer à plat en rive gauche, avant de rejoindre au moulin la piste, puis la route qui permettent de remonter (rapidement) sur St Michel.
En résumé, un très belle journée (malgré une légère loose à caractère pneumatique), avec du soleil, des beaux points de vue, et des descentes sur singles très sympa. L'affront d'hier est largement lavé, et je pense qu'on peut même parler de nettoyage à sec :P














