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Sinon, qui va contester devant le tribunal de Nice ? Date limite : jusqu'au 8 septembre.
Ca s'attaque sans souci car cette histoire de portage interdit ne se justifie d'aucune manière....
Ricil a dit :Sinon, qui va contester devant le tribunal de Nice ? Date limite : jusqu'au 8 septembre.
Ca s'attaque sans souci car cette histoire de portage interdit ne se justifie d'aucune manière....
La MBF ? Ah, non... On y cotise pour qu'ils défendent les navettes et autres professionnels du vélo, j'avais oublié 😉...
Y'a plus qu'à se mettre au monocycle !!!Oui, j'avais vu aussi ce besoin de repréciser la définition d'un vélo, pour le moins surprenant. Dans un sens, ça permet quand même aux joëlettes de parcourir le parc.
Sur la base de cette définition du "bi-cycle", je me demande si un portage d'un vélo,avec une roue démontée est encore interdit ?😉
Le portage humain est interdit mais l'équitation est autorisée. Et quid du vélo porté par un cheval ?
On marche quand même sur la tête... ça s'est encore autorisé 🤣
Le post de jjbi semble avoir été houleux avant d'être fermé...
Je me permets néanmoins de le poursuivre ici car, même si sur la forme il y a peut être des choses à redire, je pense que sur le fond, le sujet mérite d'être prolongé.
Dans l'arrêté en question, il est indiqué :
Considérant qu'il convient d’expérimenter ces dispositions et de les ajuster nécessaire après une période d'observation
Que doit-on en déduire ? C'est une clause de revoyure ? Donc si on fait remonter des choses, il y aurait possibilité de faire bouger les lignes ? Quid des dates, durée ?
Je ne remets pas en cause la nécessité de ce nouvel arrêté avec l'explosion du vélo électrique. Par contre, dans cet arrêté, on a jeté le bébé avec l'eau du bain, tout le monde dans le même panier, sans faire preuve de discernement.
Pour moi, la seule solution pour faire bouger les lignes serait de distinguer les 2 types de pratique "musculaire" et "électrique" car il faut bien avouer que la pratique du vélo (et sa fréquentation sur certains itinéraires) à radicalement changer ces dernières années.
D'un point de vue juridique, pardonnez moi ma naïveté, mais je ne comprends pas pourquoi une réglementation ne peut pas distinguer les pratiques du vélo "musculaire" et du Vélo élec ? alors même que le code de la route (dont il est fait référence dans l'arrêté pour la définition des cycles) distingue bien les 2 aux alinéas 6.10 et 6.11 ?
www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039478722/
Je crois me souvenir que la MBF s'était d'ailleurs battue contre l'arrêté de la Réserve des Hauts Plateaux du Vercors qui distinguait les 2 types de pratique... et avait eu qain de cause.
Si la MBF n'est pas la plus à même de défendre les causes des VTTistes "musculaires", afin de monter un dossier de revoyure, quid des grosses assoc comme la FFCAM qui ont du poids et qui disposent également de sections VTT (de montagne) ? Peut être que la dessus jjbi 😉 (et les autres) peut nous orienter ?
"Pour moi, la seule solution pour faire bouger les lignes serait de distinguer les 2 types de pratique "musculaire" et "électrique" car il faut bien avouer que la pratique du vélo (et sa fréquentation sur certains itinéraires) à radicalement changer ces dernières années."
La catégorie des papy boomers a explosé depuis une bonne décennie et, grâce à Dieu, le vélo assisté permet de faire, reprendre, continuer le sport. 🙂
Si on distingue le VTTAE du VTT, la catégorie sort de la coupe de la FFC et sera accaparée par la FFCM qui veut faire de l'enduro "green washing".
Lire mon actu de Janvier.
Comme la plupart des pratiques de la FFCM sont interdites en pleine nature, on va voir tomber des arrêtés sur l'interdiction de rouler des itinéraires en VTT car il sera vite fait d'assimiler VTTAE (moto) et VTT (musculaire).
Ne connaissant pas la piste concernée du PN Mercantour, il faut savoir si le code de la route s'applique (ou le code de l'environnement).
"Les obligations relatives à la signalisation routière s'appliquent sur les voies ouvertes à la circulation publique, sur lesquelles le code de la route s'applique. Il peut s'agir de voies privées ou publiques. On considère généralement que lorsqu'un chemin est carrossable, il est considéré comme ouvert à la circulation même s'il n'est pas revêtu, en conséquence de quoi le code de la route s'y applique.
Si ce chemin est interdit à la circulation des véhicules à moteur, il revient alors à son gestionnaire, que le chemin appartienne au domaine privé ou public, d'implanter une signalisation indiquant que le chemin leur est interdit, voire de fermer physiquement l'accès au chemin"
source.
Pour la seule piste des Hauts Plateaux, le VTTAE étant considéré comme un VTT (sous l'égide de la FFC et décision du Ministère des Sports), il n'y avait pas raison de faire de la ségrégation entre les 2 cycles. 😉
La question de la circulation de vélos sur une piste, plus largement un chemin ne devrait pas se poser. Si c'est le cas, c'est qu'il y a un problème à la base.
Pour très bien connaitre les gestionnaires d'espaces naturels de parc nationaux, il s'agit d'une vision très décalée sur le vélo...
Exemple de déclaration de directeur de PN :
"le VTT, avec ou sans assistance électrique, reste un engin mécanique dont la présence dans un parc naturel n'est pas compatible avec la quiétude d'un site qui se découvre essentiellement à pied, dans une quête de contemplation".
On parle Dans cet article : Pourquoi opposer vélo et marche à pieds ?
La catégorie des papy boomers a explosé depuis une bonne décennie et, grâce à Dieu, le vélo assisté permet de faire, reprendre, continuer le sport.
Je ne sais pas si c'est grâce à Dieu (d'ailleurs aurait-il aimé le vélo ?) je trouve ça chouette que certaines catégories de personnes utilisent le vélo-électrique. C'est même une grande avancée pour les personnes les plus âgées, ou plus globalement les personnes qui n'ont plus tout leur moyen physique. Je suis beaucoup plus circonspect quand je vois certains "collant-pipettes" très sportifs utiliser un vélo-électrique pour faire leur tour habituel en 3h au lieu de 5 😉 Bon, c'est un autre débat, (presque) sans fin. Pour l'instant les loueurs/vendeurs de ces montures (du prix d'une voiture pour certaine) s'en frottent les doigts... C'est quand même un peu la fuite en avant en termes de "consommation" de la montagne et de nos espaces naturels. On est loin de la sobriété heureuse !
le VTT, avec ou sans assistance électrique, reste un engin mécanique dont la présence dans un parc naturel n'est pas compatible avec la quiétude d'un site qui se découvre essentiellement à pied, dans une quête de contemplation C'est en effet une remarquable entendable, notamment pour le Parc (très spécifique) des Calanques, mais tout dépend de là où on met le curseur. Le ski de rando, les raquettes, sont ils des moyens mécaniques ? Je suis également un amateur de ski de rando, et je ne prends pas trop de risque en avançant que dans le Mercantour, il y a plus de désagréments pour la faune sauvage, avec le ski de rando qu'avec les rares pratiquants VTT qui portaient ou poussaient leur vélo à l'intérieur du Parc... On doit néanmoins reconnaitre que la rando reste une pratique populaire, mais doit-elle restée la seule ?
Plus que la notion mécanique, je trouve que la notion de "by fair means" ou "via sa propre énergie" aurait plus de sens et limitera de facto la fréquentation de la plupart des sites.
C'est HS, mais je viens comprendre quelle spécificité des Calanques justifie ce principe ;)
Vu le dérangement de la faune, effectivement on peut voir un certain biais dans l'autorisation de certaines pratiques...
Le By Fair Means devrait effectivement s'appliquer pour faire reculer la voiture le plus loin possible de ces parcs, Mercantour, et Calanques compris... (cela devient le plus gros problème dans ce parc).
Dans le Mercantour, là les gens sont le plus hostile au VTT, c'est quand on retrouve la route de la Bonnette et ses touristes arrivés en voiture (vécu)
C'est HS, mais je viens comprendre quelle spécificité des Calanques justifie ce principe
Pour moi, la spécificité des Calanques est liée à l'extrême proximité d'une grande métropole ce qui implique une différence de fréquentation avec d'autres PN.
Pour le Mercantour, le pb ce sont les remontées "motorisées" de gros groupes, de la Bonnette en effet, mais également d'Isola...
Enfin, faut pas déconner non plus. Je ne vois pas en quoi une hyper fréquentation de la piste de Mercière par des VTTistes qu'ils soient électrifiés ou non va abimer le revêtement. Quant au dérangement de la faune, les grands ongulés sont déjà haut dans la montagne quand la piste est praticable, et si c'est pour protéger cette grosse poule qu'est le tétras, il faut interdire toutes les pratiques qui passent pas là alors !
Je ne vois pas en quoi un groupe de randonneurs ou un traileur serait moins dérangeant qu'un groupe de VTTistes...
pour mémoire, un traileur a, à quelque chose près, une vitesse moyenne égale à celle d'un VTTiste
Je serais moins catégorique que toi.
Il y a de mémoire des landes à gallinacés dans le secteur. Et malheureusement, je pense que la modification de fréquentation de la zone (cf. projet de Nice Métropole) pourraient apporter des "hordes" d'enduristes depuis Isola pouvant perturber l'environnement du secteur.
Par ailleurs, cette piste était très peu fréquentée à la montée en vélo musculaire (car elle est quand même bien physique sur la fin) alors qu'elle est devenue bp plus abordable en vélo elec, contribuant à la modification de la fréquentation.
Après être pour ou contre la présence de zones protégées est une autre question. Perso, je préfère me balader dans le Mercantour ou des les Écrins (à pied, et si possible à la marge, en vélo) plutôt que dans les montagnes (sur)aménagées des Dolomites ou de Suisse...
Qu'il restent des contraintes dans le PN du Mercantour pour lapratique du vélo ne me parait pas incompatible avec le statut de PN. Par contre dans cet arrêté, cela me parait disproportionné. Dommage que le PN du Mercantour ne s'inspire pas un peu plus du parc voisin Alpi Marittime, même s'il n'a pas le même statut...
Oui le paradoxe, c'est que si le PN du Mercantour est capable de prendre des arrêtés localisés pour la pratique du VTT, alors cela devrait être fait dans le cadre d'une liberté de pratique globale. Soit exactement ce dont on se bat depuis 10 ans dans les Calanques. Des interdictions peut-être, mais alors localisées, justifiées, et partagées avec d'autres sports.
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