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Y'a aussi une histoire de confiance par rapport à son niveau.
Je pense que dans la "carrière" du vttiste, y'a une période ou tu te poses beaucoup de question en descente, et tu te dis, si je tombais, et si un arbre traversait le chemin...
Bref c'est de la confiance en soi.
Au bout d'un moment tu dépasses ce cap, et tu arrives à rouler plus sereinement.
Personnellement, désormais, j'ai l'impression de stagner un peu en descente (et en ski c'est pareil) et de plus progresser comme y'a qq années en arrière. Avant chaque année, j'avais l'impression d'aller plus vite que l'année d'avant, alors qu'en revanche aujourd'hui, j'ai plus cette impression de progression en terme de vitesse ou d'engagement. En revanche, je roule de plus en plus serein, même sur des passages chauds, parce que je sais que j'ai de la marge.
Après bien sur, je dis pas que je me ballade dans du T5, loin de la, mais dans du T3-T4, je suis à l'aise et je me fais plus peur comme avant.
C'est vrai que dans les singles très rapides ou tu atteins 40-50km/h, parfois on se pose des questions, mais dans les faits, c'est rarement la ou on tombe...
Un peu comme en pente raide, ou en général la concentration est telle, que les chutes sont rares.
Quand à la dangerosité du VTT, elle est réelement lié à l'engagement que l'on prend par rapport à l'exposition. Sans vouloir polémique, je pense que certains, notamment des jeunes vttistes n'ont pas conscience du danger objectif (barre, ou autre) et cherche à passer quand même un passage, qu'un vttiste aguéri passerait à pied.
C'est le cas au BDC. Il y a deux passages expo, mais sans un bon niveau, je vois pas comment on peut s'y lancer sans réflechir un peu. C'est pareil dans certaines épingles des singles marika ST & co
a++
Comme je l'ai dit plus haut le ski sans aucun doute. La saison qui se termine le prouve cruellement, ainsi que les précédentes. Rien que dans le petit monde qui gravite autour des sites de ski de rando (skitour, C2C, gulliver), la liste des victimes est longue... Rien de comparable avec le VTT.
Yann a dit :P
Hier je me suis boîté dans une ligne droite parce que j'ai relâché la pression après moultes épingles, haureusement il n'y avait pas de rochers mais ça aurait pu être grave.
C'est bien ce que je dis le danger vient de TON comportement et de TON appréciation du terrain dans lequel tu évolues, le risque aléatoire (arbre qui tombe/ chute de cailloux/sanglier qui passe sous ta roue) est bien plus faible qu'en ski de rando/alpinisme (avalanche/ chute de pierres etc etc).
zigual a dit :Il y a beaucoup plus d'accidents de skis de rando mais en VTT le choc est plus violent
...
Un dernier point : Proportionnellement, il doit quand même y avoir beaucoup moins de skieurs qui engagent la viande que de VTTistes (débutant ou confirmés, le risque est le même).
Hou là! Faut se méfier des impressions et se baser sur des chiffres réels.
Pïerre a dit :quand même peu de risque fatal ou de blessure très grave et nettement moins qu'en ski en tout cas.
Difficile de se faire une opinion en l'absence de stats ciblées.
Il faudrait comparer l'activité VDM versus ski de rando et non pas VTT toutes pratiques confondues.
Néanmoins, il est toujours moins risqué de descendre de vélo devant une épingle couenneuse que de déchausser/mettre les crampons dans une pente raide en neige dure.
Je pense que la prise de risque en VDM est essentiellement liée à la vitesse sur les sections faciles.
Paradoxalement des sections hypertechniques seront moins risquées, sauf expo particulière, car la vitesse est presque nulle.
Donc je ne roule jamais très vite. Ca me permet aussi de m'arrêter avant les fils de clôture...... 😜
JBF a dit :
Paradoxalement des sections hypertechniques seront moins risquées, sauf expo particulière, car la vitesse est presque nulle.
Pas trop d'accord sur ce point, ça arrive à tout le monde, quelque soit le niveaux, d'avoir un déséquilibre. Donc la vitesse presque nulle n'empêche rien je pense. D'ailleurs l'accident d'hier, c'était quasi à l'arrêt. J'ai aussi un autre exemple quand mon père a atteri 10m plus bas sur le sentier du Facteur de BO. Bref, la vitesse quasi nulle permet uniquement d'avoir le temps d'appréhender un obstacle 🙄
JBF a dit :Difficile de se faire une opinion en l'absence de stats ciblées.
Il faudrait comparer l'activité VDM versus ski de rando et non pas VTT toutes pratiques confondues.
Néanmoins, il est toujours moins risqué de descendre de vélo devant une épingle couenneuse que de déchausser/mettre les crampons dans une pente raide en neige dure.
Sans compter que le risque principal du ski de rando pour l'accident grave, l'avalanche, n'existe pas en VTT, enfin en principe (www.vttour.fr/sorties/col-du-charnier,1839.html) 😉
zigual a dit :
Pas trop d'accord sur ce point, ça arrive à tout le monde, quelque soit le niveaux, d'avoir un déséquilibre. Donc la vitesse presque nulle n'empêche rien je pense. D'ailleurs l'accident d'hier, c'était quasi à l'arrêt. J'ai aussi un autre exemple quand mon père a atteri 10m plus bas sur le sentier du Facteur de BO. Bref, la vitesse quasi nulle permet uniquement d'avoir le temps d'appréhender un obstacle 🙄
Zigual, ne tire pas de contre-vérités à partir d'exemple particulier 🙄 . C'est physique, on y peut rien: à plus grande vitesse, plus grande énergie, plus importants dégâts.
Je pense que le facteur risque est une notion très aléatoire en fonction du niveau du pratiquant. En SR comme en VDM l'expérience et un matériel bien préparé sont essentiels pour aborder certaines difficultés liées au terrain. Reste après les dangers moins prévisibles : manteau neigeux et météo (malgré les bulletins...), obstacles, forme du moment....
Il y a toujours une part d'incertitude lorsque l'on part "barouder" et donc de risque mais pas plus que pour une autre discipline dont on est pas préparé 😉
J'ai quelques belles boites et chutes à mon palmarès et heureusement sans séquelles importantes.
Mes plus grosses chutes sont arrivées sur des sentiers rapides ou on relâche l'attention. Et plutot en fin de journée, donc la fatigue est un facteur de risque important.
Sur les sentiers techniques, les chutes sont courantes, mais avec la vitesse faible les conséquences sont moindres (surtout si on a des protections).
Pour les passages expo, je n'hésites pas à déclipser un pieds ou bien à descendre du VTT.
Si je veux comparer le ski de rando et le VTT, la grosse différence, est qu'en VTT je me pose jamais la question si le sentier va se casser la geule, alors qu'en ski je pose souvent la question. 🤢
Maintenant pour les gamelles, je préfère me mettre une boite en ski qu'en vélo. Voir pas de boite 😄
une seule phrase permet de comprendre la dangerosité du VTT.
Aux Urgences, le medecin a dit :Tiens voila encore un millefeuille
Ce sont des polytraumatisés qui arrivent à l'hopital. 😯
Et le mille feuille, ils le mangent à la cuillère ou ils le coupent au scalpel 🤣
Le vélo et par extension le VTT semble plus naturel que le ski; on zappe les techniques de base en pratiquant instinctivement.
On apprend à skier alors qu'on monte sur le VTT sans se poser trop de questions. Et pourtant qu'est-ce que c'est technique le VTT ! On le comprend en lisant par exemple "Piloter son VTT" de B.Rabatel.
L'effet "groupe" a tendance à anesthésier les comportements de prudence tout comme à ski.
Seul est-ce qu'il aurait tenté le passage sur le vélo ?
www.youtube.com/watch?v=uMUGcokkJE4
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