Endurance

Ma méthode est d'y aller par étape.
En début d'année, je commence par des sorties de 35-40 kms et chaque mois, je rajoute 5-10 kms. J'arrive comme cela progressivement à des sorties pouvant atteindre 80 à 100 kms pour 2500 à 3000 de D+.
Par contre il n'y a pas de mystère, la progression se fait toujours dans la souffrance (d'abord le dur et après le plaisir 😉 ).
Il ne faut pas avoir peur de se faire mal et repousser ses limites.
Ceci dit, une fois ce palier passé, tu te poseras la même question pour le suivant, on se demande tjrs comment c'est possible et au final... le mental est primordial.
Roules chaque distance jusqu'à ce que ton corp l'assimile et rajoute en un peu plus et ainsi de suite.

Allez bons rides et fais nous savoir tes progrès

fred

Jules a dit :euh pas d'accord. tu peux faire du vtt pépère, de la route pépère, du vtt taquet et de la route taquet.
Un bon vttiste s'entraine aussi sur route, la route est idéal pour choper la caisse


Euh oui mais non! Sur un vrai parcours de VTT, tu es obligé si tu veux ne serait-ce que rester sur le vélo de te mettre à bloc: c'est du fractionné automatique. Les pente plus raide avec adhérence précaire sont plus exigeantes en soi que n'importe quel but de route. Même s'il est vrai qu sur route tu peux aussi rouler fort mais en pratique, ton fractio passe plus souvent par des phases d'accéleration/récup artificialisées.

Quant à l'affirmation "un bon vttiste" s'entraîne aussi sur route, faudrait d'abord définir ce qu'est un bon vttiste, et ce dogme est issu d'une bonne vieille mythologie cycliste qui a la vie dure. Ce que peut surtout gagner le VTTiste sur route, c'est le rythme, qui manque beaucoup à ceux qui n'ont pas rouler sur route ou même mieux, couru sur route.

Le corps à des ressources que l'on ne soupçonne même pas. Il faut aller puiser aux limites pour s'en apercevoir. 🙄
Pas de méthode pour moi, je ne calcule pas, je prends comme ça vient. 😉
Avant tout, toujours le plaisir de rouler même la pire des sorties (sera t'elle plus pire que la prochaine d'ailleurs??)
Ah oui aussi, l'hiver, je roule moins mais je roule quand même, histoire de ne pas trop perdre en physique et récupération 😉
J'ai essayé le home trainer (en rééducation) et j'ai tout jeté au bout de 5 séances...

Merci à tous pour tous ces retours!

Ca me paraît plein de bon sens d'une part, et assez convergeant d'autre part.
D'abord, je dois préciser que l'idée de rouler cool correspond assez à ma façon de faire; je ne conçois pas mon rythme de montée (et la performance d'une manière générale, d'ailleurs) comme une fin en soi, mais plutôt comme un outil pour analyser ma façon de rouler, et pouvoir m'améliorer en conséquence, de sorte à mettre à ma portée plus de topos.
Je ne me mets que très rarement dans le rouge, et encore, c'est uniquement dans cette optique de "dépassement", pour aller chercher ce petit bout de raidard en plus 😉 . C'est effectivement comme ça que je conçois la progression: aller chercher à chaque fois un peu plus loin, quitte à prendre son temps (même si c'est plus facile avec un ensoleillement d'été que de fin d'automne ^^).
Je me souviens de mon premier 1000 m de D+, il y a un an, ça me paraîssait énorme, à l'époque. Maintenant ça me semble plus grand chose...
Dans la pratique, je pense effectivement continuer à rouler en montagne dans cette optique, tant que la météo le permet, puis passer, cet hiver à un rythme plus d'entrainement (au sens XC en plaine, fractionné, etc.).

A ce propos, je prévois d'aller faire le tour de l'Echine de Praouat, ce vendredi (avec une option sur le lac des Quirlies en A/R, dans l'optique de ce que suggérait Zigual). Si certains d'entre vous sont libres et que mon rythme de papy précoce ne les a pas effrayés, joignez-vous à moi, ce sera avec grand plaisir!

Sinon, au plaisir de rouler ensemble la saison prochaine! 😉

Pour l'entraînement, déjà dis-toi que tu es jeune dans la pratique et tu es jeune tout court.

Donc d'une part tu te fatigues plus car tu manques de technique pour rouler et donc tu luttes un peu plus que le gars qui roule depuis un moment. Ensuite tu es jeune et donc pour l'endurance c'est encore tôt, mais ça viendra vite.

Zigual avait le même soucis que toi au début, elle a mis du temps à se trouver... Elle avait du mal à se gérer et cherchait à calquer son rythme sur celui des autres. Or elle fait partie des "diesels". Elle a besoin de partir doucement, par contre une fois partie elle continue sur son rythme de sénateur pendant des heures et m'a grillé sur plus d'une sortie pour arriver au sommet.

Pour les gros dénivelés, c'est beaucoup dans la tête. Phil'Ô peut t'en parler car son premier 2000m de D+ on l'a fait ensemble et il était tout chose au départ de la journée. Et finalement le bougre a avalé la sortie comme si de rien n'était.

De même on avait une copine qui avait la barrière psychologique du 2000m de D+ en ski de rando. On a fait 2-3 sorties à 1500-1700m de D+ et elle s'en sortait pas trop mal. Un jour on part et on lui a annoncé un 1800m de D+ max. Elle a bouclé la sortie sans plus de difficulté et au final le tour faisait presque 2200m !!! Elle ne s'en est pas rendu compte et au retour était super contente. Comme quoi c'est un peu dans la tête.

Il suffit d'y aller cool. Par contre ce sera toujours plus facile sur une sortie typée montagne où tu rouleras la moitié du temps et le reste tu pousseras/porteras. L'effort sera différent. Car rouler sans descendre de la selle pendant des heures, ça ça te cuit quand tu n'as pas le foncier.

Allez bon courage, et cet hiver va faire du skating ou du ski de rando, ça te fera travailler l'endurance de façon plus agréable que sur un home-trainer 😎

Effectivement comme dit Squal, un point crucial est aussi la technique : si on n'en a pas on se fatigue très vite. Rien qu'en montée sur un sentier, sur un piste caillouteuse, il y a des petits trucs tout bêtes qui aident vraiment (un coup de pédale au bon moment, un certain pédalage, un coup de reins au bon moment, ...).

Donc n'hésites pas à sortir avec du monde, tu apprendras beaucoup. Et tu seras très certainement surpris que ton rythme n'est pas si pépère que ça 😉

Pour le "diesel", je te rassurerais peut-être sur un point en te disant que mon échauffement durait parfois 1h suivant le démarrage 🤭 (mais bon, sur une grosse journée c'est pas grand chose 🙄 )

Autre chose: en début de saison, n'hésites pas à mouliner (bon si tu fais du vélo-taff, t'en auras certainement pas besoin !). Ça fait travailler la vélocité et la souplesse.

squal a dit :Pour les gros dénivelés, c'est beaucoup dans la tête. Phil'Ô peut t'en parler car son premier 2000m de D+ on l'a fait ensemble et il était tout chose au départ de la journée. Et finalement le bougre a avalé la sortie comme si de rien n'était.


Ouaiiiii, que c'était bien cette sortie, trop belle... 😎 ... Mais Squal a raison, au départ j'étais tout penaud 🤭 , j'avais vraiment peur de faire mon boulet... mais en papotant (je suis une vrai pipelette 🤣 😜 ) la montée passe vachement plus vite 😉 🤣 et finalement, quand certains ont proposés d'ajouter du D+ pour allonger le plaisir, j'ai tenté (j'avoue avoir été bon dernier dans la montée, mais pas grave j'y suis arrivé au mental et tout le monde a été super cool avec moi en m'attendant et encourageant dans les derniers efforts 😎 😎 😎 )

le fait aussi de sortir en groupe avec des personnes plus fortes que toi aide aussi beaucoup. ça fait une sorte d'émulation et de voir les autres devant te tire aussi vers le haut.

Etienne-H- a dit :Si tu fais du velotaf, c'est à bloc
Je confirme. Si tu vas au boulot, même tout les jours, en roulant pépère tu ne va pas progresser. Mais je pense que ça reste très bon pour la forme. Sinon, je pense que le jours ou tu n'as pas envie de forcer pour aller au travail, travail la technique (gainage / pédaler rond), la cadence, ou bien la force. Ca permet de varier et d'éviter de rentrer dans une routine.

Etienne-H- a dit :
Euh oui mais non! Sur un vrai parcours de VTT, tu es obligé si tu veux ne serait-ce que rester sur le vélo de te mettre à bloc: c'est du fractionné automatique. Les pente plus raide avec adhérence précaire sont plus exigeantes en soi que n'importe quel but de route. Même s'il est vrai qu sur route tu peux aussi rouler fort mais en pratique, ton fractio passe plus souvent par des phases d'accéleration/récup artificialisées.
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A mon tour : oui mais non.

Le fractionné automatique en vtt, bof bof, bien sur l’effort est plus haché qu’en route, mais ce n’est pas pour autant du fractionné. En fractionné, pendant 1 min à 3 min, c’est puissance max, puis qq minutes de repos, à nouveau pdt 1 à 3 min puissance max, et ainsi de suite. La fractionné va augmenter le seuil anaérobie et gagner en VO2max, non négligeable pour être plus performant.

Maître wikipedia le résume pas mal fr.wikipedia.org/wiki/Entra%C3%AEnement_fractionn%C3%A9

Faut vraiment faire une phase à fond (limite de rupture) / recup, et refaire ce cycle plusieurs fois, c’est autre chose que forcer qq secondes pour passer le passage raide en vtt. Perso je préfère faire du fractionné en route, pas embéter par le terrain, la route est lisse, pas d’obstacles… J’en fais aussi en vtt, suffit de bien choisir le coin.

Si c’est un mythe, demande aux entraineurs de vtt …

[Edité par Phil'Ô]Lien activé (en mettant l'URL entre < et >)😉