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jjbi a dit :lorsque - et ce n'est pas rare - l'usage du gps conduit à pédaler / marcher / skier ... les yeux rivés sur la petite flèche de son écran
Avant l'ère du GPS, cela se traduisait pour moi à un arrêt par bifurcation pour sortir la carte du sac, l'orienter et savoir où aller. Très vite gonflant sur certains parcours avec des bifurcations toutes les 3 minutes et pas idéal pour profiter du paysage. Maintenant je ne regarde pas plus le GPS que la carte mais ça me prend 2 secondes. Moins de temps de perdu pour l'orientation et plus pour profiter de la balade.
Absolument rien à gagner à ne pas avoir de GPS si ce n'est quelques centaines d'EUR répartis sur des années, bien peu au regard du budget global VTT. Chacun son truc, mais on ne randonne pas plus intelligemment sans GPS.
On s'écarte un peu du sujet de base qui était l'utilité de détailler un itinéraire alors qu'une trace est disponible sur un support cartographique. Pas de lien direct avec l'utilisation d'un GPS.
Si un peu Pïerre car on peut aussi détailler une trace GPS au moyen de waypoints.
Ces waypoints indiquent des points particuliers comme une source, une fin de piste, une bifurcation, enfin toutes indications succeptibles d'aider la navigation sur le terrain.
Ces waypoints sont parties intégrantes d'une route GPS .
Ex: J'ai récupéré la trace du Colorado Trail et chaque section du parcours (il y en a 28) possèdent des waypoints (eau, bivouac, point remarquable, debut section dangereuse, bifurcation, ...)
Ces indications sont utiles car elles sont disponibles en temps réel et sur le meme support que la trace GPS.
😉
Pïerre a dit :On s'écarte un peu du sujet de base qui était l'utilité de détailler un itinéraire alors qu'une trace est disponible sur un support cartographique. Pas de lien direct avec l'utilisation d'un GPS.
La réponse est simple l'intérêt d'une description textuelle d'un itinéraire réside dans les points suivants :
1- si l'itinéraire du topo est suffisamment détaillé on a pas besoin de GPS sur le terrain pour reconstruire le parcours sur la carte papier (les impressions d'écrans des GPX sur fond de cartes ne donnent pas satisfaction en la matière). En cas de balisage correct sur le terrain, on pourrait même se passer de sortir la carte.
2- on peut partir rapidos dans un secteur inconnu avec uniquement la carte papier du secteur et les impressions papiers des différents parcours (et décider sur place de ceux qu'on va suivre en fonction du visuel/conditions/appréciations des répétiteurs)
3- une trace GPX (sur support cartographique) seule ne donne que très peu de détails sur :
* la roulabilité globale à la montée, à la descente
* l'intérêt visuel/vttistique du parcours,
* sa difficulté globale (montée/descente) et ponctuelle
* son appréciation par les répétiteurs (les commentaires et notes des topos m'aident grandement à trier les bons des mauvais parcours)
4- Un topo inclus souvent des variantes (logiques/intéressantes), on peut donc adapter en cours de route son parcours. Ce n'est pas le cas lorsqu'on suit une trace GPS toute faite.
Maintenant, que l'on ne se méprenne pas, je continue de dire et penser que l'utilisation d'un GPS sur le terrain est très utile et facile (voir indispensable sur les parcours typés XC). MAIS, je reste convaincu que la description textuelle du parcours que je dois suivre (imprimée sur un bout de papier dans mon sac avec la carte) c'est vachement rassurant quand on sait qu'un GPS se perd, se casse, tombe en rade, n'est pas toujours précis en cas d'intempéries... 😉
@ pluc
si tu trouves les topos vttour pas ton goût sans les retoucher
si tu topotes sur vttrack, en décochant les topos ou en pestant de tomber en priorité sur les sentiers vttour au lieu de ST lorsqu'il y a doublon
si tu veux utiliser du vocabulaire local genre "calade" ds tes descriptifs
alors il est temps de passer chez le voisin 🤣
Ta question de base en soulève en fait plusieurs...
1/ Faut-il faire des topos?
=> oui! Un topo est un bon outil de base pour un circuit optimisé, et permet de prendre le pouls d'un secteur.
C'est plus facile à retrouver dans une recherche que une sortie.Il n'y a qu'à voir les sorties sentiers dont les liaisons ne sont pas figurées -> illisible!
Dans les secteurs surchargés en topos, il faut savoir avoir la main légère et éviter les redondances --> interêt des sentiers pour multiplier les combinaisons sans créer une base de données immense, redondante et donc illisible.
2/ Faut-il écrire textuellement des topos?
=> Non! On est en 2013 avec des outils carto puissants, voire même des GPS , mais qui selon moi sont devenus désuets avec la diffusion large des smartphones (remarque valable au moins en France, mais extensible dans les pays à couverture carto similaire).
L'adage dit qu'un dessin vaut mieux qu'un long discours, et rien n'est moins vrai pour décrire un itinéraire.
Traditionnellement on surtraçait sur la carte papier, aujourd'hui on a des outils informatiques simples et peu onéreux pour faire la même chose indéfiniment, le tout tenant dans la poche du short pour tout un pays (ce qui est plus pratique qu'une cartothèque papier et qu'une carte à sortir et déplier du sac).
Rien n'empêche de signifier des remarques sur le l'état du terrain, sur une subtilité infracartographique, mais rien n'égale la puissance d'une carte (cette puissance est démultipliée par la puce GPS, mais rien n'empèche de conserver l'essentiel avec la carte papier seule pour les allergiques au silicium)
Quant à l'impression d'un topo à mettre dans le sac, je suis scotché, je ne savais pas que ça se faisait encore 😉 , normalement un coup d'oeil sur l'itinéraire (papier ou écran) doit permettre d'intégrer mentalement le parcours, non?
Etienne-H- a dit :
Quant à l'impression d'un topo à mettre dans le sac, je suis scotché, je ne savais pas que ça se faisait encore
On peut aussi le mettre sur un porte carte au cintre 🤣
Quel taquin cet Etienne! 😉
jjbi a dit :ötzi est mort d'avoir reçu qqs pointes de flèche dans le dos ... et pas de s'être égaré ... je pense qu'à l'époque ( sans gps ni cartes ), les gens savaient marcher, s'orienter aussi bien que nous ...
Pour Ötzi, effectivement, j'avais vu un reportage convaincant qui défendait la thèse de l'assassinat.
Je n'ai aucun doute sur les compétences en orientation des hommes préhistoriques, ne serait-ce que parce que la grande majorité des vététistes que je connais se dirigent de cette façon-là, sans carte, ni topo, ni GPS, et ne s'égarent généralement pas.
La carte, ou le topo, c'est un plus qui permet d'anticiper son cheminement dans un endroit qu'on ne connaît pas, mais, comme tout outil, sa fiabilité n'est jamais absolument garantie. Quand Christophe Colomb a voulu rejoindre l'Extrême Orient ("les Indes") en naviguant vers l'Ouest, il a été victime d'une petite inexactitude de sa carte du Monde. Juste sur l'autre versant de nos Alpes, il y a des montagnards qui connaissent des mésaventures semblables 🤢 Même chez nous, l'IGN peut commettre de petites erreurs. Pour les topos, c'est la même chose : si je n'avais pas été vigilant (car, dans ce cas, il n'y a pas de notification), le contresens, introduit par la modération dans un de mes topos 😜 🤣 , n'aurait pas été recorrigé. A cause de quelques éventuels dysfonctionnements, rejette-on l'usage de la carte ou des topos ?
J'apporterais la même réponse si on pose la même question pour le GPS. Quant à l'utilité de cette technologie, je crois que Pïerre a parfaitement répondu 😄
pluc a dit :la grande majorité des vététistes que je connais se dirigent de cette façon-là, sans carte, ni topo, ni GPS, et ne s'égarent généralement pas.
😄
Le problème ce n'est pas de s'égarer!
Quand l'itinéraire est évident, c'est logique pour tout le monde. Et pas besoin de topo au autres informations complémentaires. Ou d'être un génie de la découverte ou un refoulé de la Technologie 🙂
Là ou le topo détaillé intervient (et c'est à ce moment que l'on a besoin de l'information précise que le rédacteur s'est fendu à écrire) c'est de trouver le départ caché du sentier qui va bien ou de prendre la bonne branche de sentier dans la multiple intersection ou de ne pas rater celui qui n'est pas sur la carte IGN.
On aura toujours un itinéraire alternatif pour avancer ou suivre la boucle mais sans indication précise, on risque de rater le pourquoi on était venu 😉
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