Alléger pour gagner quoi

Pïerre a dit :Le ded a dit :D'un œil non expert (le mien), vous parlez de la même chose (le vélo électrique) mais pas du même produit. Ils n'ont que l'acronyme VAE pour point commun.

Pour le VTT comme le pratique Pierre, pas besoin d'avoir un moteur qui "roule'" à 47km/h. Une solution d'assistance suffit amplement. Et c'est vers ce compromis qu'il fau(drai)t que le produit VdM se développe.

Tout à fait. Là il s'agit s'un moteur de 250 W et assistance limitée à 25 km/h. Mais pour faire du VTT, c'est largement suffisant et qui dit plus de puissance dit moins d'autonomie naturellement. En outre pour le comportement à la descente, je pense que le moteur central (donc suspendu) est de beaucoup préférable à un moteur dans la roue (donc non suspendu).

je suis tout à fait d'accord !!! 😉

Sur des mouvements alternatifs comme la marche ou le ski de rando, on considère que...
- marche lente : +1 kg aux pieds = +2 kg dans le sac (ou 3 en montée avec la gravité en plus)
- marche rapide : +1 kg aux pieds = +4 kg dans le sac (ou 5 en montée)
- course à pied : +1 kg aux pieds = +7 kg dans le sac

Ca s'explique par le fait que le pied s'arrête puis repart à chaque pas, or accélérer/freiner/accélérer/freiner consomme beaucoup plus qu'un mouvement continu, comme en voiture, c'est logique !

En revanche le VTT et le VTTiste étant animés de mouvements relativement continus, Akbely a raison de dire que 1 Kg de vélo ce n'est pas très différent de 1 kg de sas à dos ( ou 1 kg de brioche 😉 )

Pour résumer selon le gabarit du VTTiste on gagne entre 40 et 60 secondes par Kg de matériel et par heure de montée.

On gagne aussi (entre autres) en confort en portage.

Après ça vaut combien d'euros le Kilo gagné ? Là par contre la réponse est très personnelle selon qu'on soit occidental ou - extrême inverse - Sherpa en Himalaya 😉

alpcontrol a dit :ça vaut combien d'euros le Kilo gagné ?

Je me reponds à moi-même après avoir jeté un oeuil à la gamme semi-suspendu de chez D4 :
- descendre de 14.0 à 13.0 kg coute 200 € par kg gagné
- descendre de 13.0 à 12.0 kg coute 240 € par kg gagné
- descendre de 12.0 à 11.0 kg coute 350 € par kg gagné
- descendre de 11.0 à 10.6 kg coute 900 € par kg gagné
Puis en sortant de la gamme D4
- descendre de 10.6 à 10.0 kg coute 1500 € par kg gagné
- descendre de 10.0 à 9.5 kg coute 3000 € par kg gagné
- etc...

La courbe est clairement exponentielle.

Comme je suis en train de monter un VTT sur un cadre carbone NU, fixer une limite en €/kg devrait me permettre de choisir chaque composant de façon rationnelle.

Pour un individu normalement constitué et résistant à l'effort, je pense que le maximum du vtt de VdM est de 14kg (avec 1kg par pneu pour du vrai pneu montagne - minion/high roller/purgatory/butcher/...)
Certains s'en contentent, d'autres ont besoin de descendre le poids pour plus de confort/efficacité, qu'importe le budget.

On peut prendre le problème par les 2 bouts :
réfléchir à ce que coûte 1 kg de gagné
ou
réfléchir à ce que le physique peut encaisser. 😉

alpcontrol a dit :Pour résumer selon le gabarit du VTTiste on gagne entre 40 et 60 secondes par Kg de matériel et par heure de montée.

Oui... mais non !
C'est vrai uniquement si le chemin utilisé pour la montée est relativement linéaire et lisse. Je m'explique, en VTT, la montée se fait la plupart du temps sur des sentiers qui demandent des phases d'accélérations puis des phases de ralentissements presque jusqu'à l'arrêt afin de franchir les différents obstacles rencontrés. Donc on se rapproche plus de la marche rapide voir de la course à pied que du vélo de route où l'effort est presque constant.
Comme lors des phases d'accélérations, il faut un effort plus important pour entrainer la monture si elle est plus lourde, alors, le poids a son importance et encore plus lorsque les phases d’accélérations sont répétées --> fatigue.
Et on ne parle ici que de la montée, parce que le raisonnement peu aussi être appliqué à la descente !

Bref, à chacun de trouver ce qu'il cherche et à quel prix !

JB74 a dit :Oui... mais non !

Et pourtant si !

Quand un VTT s'arrête le VVTiste s'arrête toujours en même temps (enfin en général 😜 ) donc que le KILO soit sur le vélo ou dans le sac à dos, c'est à peu près la même perte d'énergie.

Akbely était dans le vrai au moins sur ce point précis.

En tous cas rien à voir avec le pied d'un coureur à pied qui 120 fois par minute
- s'arrête complètement.
- puis accelère et redouble l'autre pied avec des pointes de vitesse de 2 fois la vitesse du coureur même quand ce dernier ne s'arrête pas...

EDIT : Les secondes perdues par heure de montée c'est un % de difficulté en plus (et non une difficulté absolue).

Punaise, je ne savais pas qu'il fallait avoir fait math sup et spé pour pouvoir faire du VTT 🙄 🤣 😉

alpcontrol a dit :Pour résumer selon le gabarit du VTTiste on gagne entre 40 et 60 secondes par Kg de matériel et par heure de montée.

Certe mais encore, quelle importance de gagner 60 secondes ou de perdre 5mn par heure de montée dans nos balades du WE en montagne 😯 L'important c'est de ce faire plaisir et de profiter de notre environnement et non pas de faire une manche de coupe du monde 😉
Le côté gain de poids je le vois plutôt dans le plaisir de ne pas porter trop lourd 🙄

AlainVDL a dit :Le côté gain de poids je le vois plutôt dans le plaisir de ne pas porter trop lourd

Oui, 100 % d'accord, ou de pouvoir aller un peu plus loin/haut qu'avant... le chrono, on le laisse aux stavistes 🙄

Je pense gagner 42s par heure de montée aujourd'hui.
Je sors des toilettes. Faites le calcul 🤣

MDR Leded !!! 🤣 🤣 🤣

La ded a dit :Je pense gagner 42s par heure de montée aujourd'hui.
Je sors des toilettes. Faites le calcul 🤣

Je calcul que tu as bien mangé hier soir et que ton transit est bon 🤣



alpcontrol a dit :Quand un VTT s'arrête le VVTiste s'arrête toujours en même temps (enfin en général 😜 ) donc que le KILO soit sur le vélo ou dans le sac à dos, c'est à peu près la même perte d'énergie.

Concernant l'énergie perdue, ou dissipée par les freins, que le kilo soit sur la machine ou sur le bonhomme, c'est pareil. Je suis d'accord.
Par contre, l'énergie à dissiper pour une différence de masse sera différente. Elle sera plus importante pour une masse plus importante.

De même que l'énergie nécessaire pour remettre en mouvement cette masse sera plus grande plus la masse est importante. Alors si les phases d’accélérations et ralentissements se succèdent, l'énergie nécessaire va augmentée pour parcourir la même distance. Et cette augmentation va mener à un facteur fatigue plus important.


Par contre, je n'ai pas trouvé de formule pour calculer l'influence de la masse sur le plaisir de parcourir les sentiers. Il semblerait que cela reste du domaine de l'expérience !! 😎

Phil'Ô a dit :Punaise, je ne savais pas qu'il fallait avoir fait math sup et spé pour pouvoir faire du VTT 🙄 🤣 😉

si ! pour pouvoir se payer le vélo c'est plus facile d'avoir fait maths sup qu'un CAP 😜 (encore que çà dépend le CAP 😉 )

sinon, et même si ça reste très théorique, çà remets les pieds sur terre, et donne une idée plus ou moins précise du gain de performances "théorique" qui n'est peut être pas si important qu'attendu.
Avec mon nouveau vélo j'ai pas gagné grand chose, plutôt même bien allégé le compte en banque, mais j'espère le plaisir bel et bien là

PS : un beau déterrage de post dites donc 😉
PS' : oh Ded, t'arrêtes pas de pousser la brouette, après qd tu remonte sur ta "chariotte" le plaisir est décuplé 😉

Je viens d'ailleurs d'acheter une "brouette" carbone. Je vais la peindre orange 🤣

MisterE a dit :PS : un beau déterrage de post dites donc

Oui en effet.

Sans rentrer dans des jugements de valeurs (le prix de la sueur) j'ai tenu à dire que le raisonnement de AKbely était scientifiquement correct.

C'est-à-dire que le gain est important (maxi 1 minute par heure de montée par kg de matos) mais pas monstrueux.