Longueur : 34 km
Denivelé : 1500 m
Massif : Cerces
Sommets associés : Crêtes du Chardonnet
Sentiers associés :
- Refuge des Drayères > Parking de Laval (rive gauche) T1GPX
- Col des Cerces (versant S) T3GPX
- Col de la Ponsonnière (versant Nord) T3GPX
- Col de la Ponsonnière (Versant Sud) T3GPX
- Col du Chardonnet (versant Ouest) T3GPX
- Col du Chardonnet (versant Est) T3GPX
- Pont de Fontcouverte > Pont de la Souchère T2GPX
- Pont de la Souchère > Pont du Rately T2GPX
Sortie du lundi 02 septembre 2013
Conditions terrain
Du multi-track, du caillou roulant et de la poussière au programme. Amateurs de billards valaisans, passez votre chemin.
- Refuge des Drayères > Parking de Laval (rive gauche) : Sec, poussiéreux, caillouteux.
- Col des Cerces (versant S) : Sec, propre, RAS.
- Col de la Ponsonnière (versant Nord) : Sec, à peu près propre.
- Col de la Ponsonnière (Versant Sud) : Sec, poussiéreux, mais propre. Un passage pénible dans le fond du torrent.
- Col du Chardonnet (versant Ouest) : Sec, poussiéreux, plein de pierres roulantes. Beurk.
- Col du Chardonnet (versant Est) : Sec, poussiéreux, assez pierreux par endroits.
- Pont de Fontcouverte > Pont de la Souchère : Sec, propre.
- Pont de la Souchère > Pont du Rately : Sec, propre.
Compte rendu
Iti suivi : Pont du Rately -> Refuge des Drayères -> Seuil des Rochilles -> Col des Cerces -> Col de la Ponsonnière -> Col du Chardonnet -> Font couverte -> Pont du Rately
Après une nuit fraîche mais tranquille au pont du Rately, je pars pour un tour de la Pointe des Cerces en configuration moyenne, c'est à dire par le col du Chardonnet (le col des Béraudes étant un peu trop délicat et dangereux pour une sortie solo, et celui de la Buffère un peu long, étant donné mes impératifs horaires).
Remontée tranquille de la route en profitant de la lumière du matin pour faire de jolies photos, avec une pause Camel bienvenue à Fontcouverte, et un monde dingue sur la piste de montée aux Drayères.
Juste au-dessus du refuge, je croise un Vttiste tirant une carriole et accompagné de son fils, d'une douzaine d'années.
Ils avaient l'air d'en baver un peu dans les passages techniques, j'espère qu'ils ont plus apprécié le reste de leur périple...
Au seuil des Rochilles, je suis rejoint par un trio d'Italiens (dont une Italienne :roll:) en 29 pouces qui se sont lancés sur le grand bouclage (par le Chemin du Roy et le col de Buffère).Nous cheminerons donc plus ou moins ensemble jusqu'à au Clos de la Vache, les cols et descentes s'enchaînant assez facilement dans des.
paysages grandioses (attention tout de même, quelques passages T4 pas donnés dans la descente sud du col de la Ponsonnière).
A partir de là remontée en solo et bien laborieuse jusqu'au col du Chardonnet Sud (1h40 pour 430 malheureux mètres de D+).
Je croiserai dans mon ascension 4 vététistes français, allant en direction de la Ponsonnière, et une brebis sécessionniste.
Celle-ci m'expliquera que l'esprit ultra-collectiviste qui régnait dans son troupeau l'empêchait de s'épanouir et de s'affirmer en tant qu'individu.
Je lui fis remarquer que cette tentative d'émancipation -fort louable au demeurant - risquait de se terminer dans l'estomac d'un prédateur dont le nom commence par un L et finit par oup; cela n'eut pas l'air de l'émouvoir...
Je rebascule donc côté Clarée dans le magnifique et sauvage vallon du Chardonnet, au milieu de marmottes bientôt plus larges que longues.
Le sentier, pour tout sympathique qu'il soit, m'est apparu comme très clairement T3, et non T2, comme annoncé sur la fiche sentier.
En dessous du refuge, le large GR sert désormais de lit à un torrent intermittent du ruissellement, et est gavé d'une immonde pavasse roulante. Dommage, ça a du être sympa (et ça l'est encore, dans les moments d'accalmie), mais désormais, le salut réside dans les nouvelles traces crées par les piétons de part et d'autre de l'immonde draille sus-décrite (là encore, plutôt T3 que T2).
N'ayant pas trouvé la bifurcation du PR au niveau des Chalets de Laraux, je descends jusqu'à Fontcouverte, au milieu des magnifiques dalles polies par les glaciers, spécialité névachaise des plus réjouissantes.
Je continue donc par le sentier en rive droite de la Clarée, magnifique et bien ludique.
En revanche, il est naïf de croire que sentier le long d'une rivière = que de la descente, car il est parsemé de nombreux petits coups de cul qui m'ont mis sur les genoux, à vouloir tous les passer en danseuse, en 2.4.
C'est donc fourbu mais content que j'atteins la voiture au pont du Rately.
Au global, un bien beau bouclage sur des sentiers pas toujours majeurs, mais dans des paysages grandioses.
Il faudra revenir pour tenter le bouclage par le col de Buffère, pour profiter du -paraît-il - très chouette Chemin du Roy.
Sans doute l'été prochain, mais quelque chose me dit qu'avec tous ces mélèzes, ça doit être sympa à l'automne aussi...