Départ : Sisteron (480 m)
Longueur : 32 km
Denivelé : 1800 m
Massif : Monges
Sommets associés : Rocher de La Baume Les Chemins du Soleil (Sud)
Sentiers associés :
Sortie du lundi 21 juillet 2014
Conditions terrain
Terrain humide en de nombreuses zones, boueux par endroit.
- Montagne de la Baume (versant S, partie supérieure) : Excellente accroche avec le sol humide. Je me suis régalé dans le haut, mais le bas est peu intéressant, droit dans la pente.
- Montagne de la Baume (versant S, partie inférieure) : Tout le début n'est pas terrible, mais les lacets du bas sont bien ludiques.
- Le Detroit : Très joli sentier dans un cadre superbe. Un petit torrent avait recouvert de graviers une dizaine de mètres du sentier (violent orage de la veille probablement).
- Le Défends : Joli sentier dans un cadre superbe. Quelques courts passages (1 ou 2 mètres) étaient boueux et extrêmement collants.
Compte rendu (par pluc)
Iti suivi : voir carte VTTrack
Pour la première journée de notre raid, dont l'arrivée est prévue à Nice, nous quittons la maison à vélo, la gare SNCF de Marseille St-Charles étant à deux tours de roue.
Avant de partir, nous avons pesé les sacs : 10 kg pour Adrien, presque 12 kg pour moi, avec 3 l d'eau chacun et les casse-croûtes de midi pour deux jours. C'est sûr qu'on peut faire bien plus léger, mais, étant un grand anxieux, j'ai par exemple pris :
- 4 chambres à air
- plusieurs pattes de dérailleur pour chaque vélo (ce n'est pas très lourd ! )
- la pompe haute-pression
- la collection complète des cartes Top 25 de l'itinéraire (qui pèse un âne mort ! ), en cas de problème avec le GPS ou si devions changer de plan.
En montant dans le train, nous visons le compartiment vélo : 3 crochets pour 6 montures sur le quai. Un gars installe son vélo de route sans problème. Adrien arrive tout juste à accrocher une roue, les miennes sont trop grosses, ainsi que celles de l'enduro d'un autre type ; la troisième place revient donc à un VTT de supermarché. La sixième personne a vu venir le coup et s'est dirigée directement vers l'autre extrémité du TER.
L'heure de retard de ce premier train du jour nous fait démarrer à 11 heures 30, en pleine chaleur, et avec une marge réduite pour ne pas terminer trop tard. Je n'aime pas ça.
Après quelques kilomètres de petite route et de piste, nous quittons les "Chemins du Soleil", pour nous diriger vers la Montagne de la Baume. Nous montons les vélos jusqu'à la base des rochers, puis terminons l'ascension à pied par l'itinéraire aménagé de câbles et de barreaux, avec la traversée du Trou de l'Argent (journée complète : VTT, mini via ferrata, spéléologie ! ) Après le retard du train, nous rencontrons trois nouveaux incidents :
- Adrien chute dans la montée à vélo et reçoit un coup de cintre à l'abdomen ; à moment donné je songe à appeler les secours !
- à la sortie du Trou de l'Argent, je me redresse trop brutalement et me fracasse le crâne contre les rochers : une bonne plaie, sans gravité
- au moment de reprendre les vélos, Adrien enlève vite son sac pour répondre au téléphone (ça ne risque pas de m'arriver, le mien est toujours éteint ! ) : son appareil photo, accroché à la sangle pectorale, tombe dans un fourré de buis en pente et presque impénétrable ; nous le retrouvons au bout d'un bon quart d'heure alors que nous commençons à ne plus y croire.
La boucle de la Baume nous ramène à Sisteron et nous reprenons donc au départ la traversée du jour. Le paysage est superbe, mais l'itinéraire emprunte surtout de la piste ou de la petite route (aucune voiture rencontrée, autant que je me souvienne, sur de nombreux kilomètres). Il y a seulement deux morceaux sur sentier. Sur la fin du second, peu avant l'arrivée, nous rencontrons des passages boueux, très courts (1 ou 2 mètres), que nous aurions mieux fait de franchir à pied. Ça colle de façon inimaginable. Je casse alors ma patte de dérailleur. J'ai pourtant fait attention de ne pas forcer, mais cette patte a déjà pas mal morflé pendant les mois précédents, tordue et redressée plusieurs fois. Il m'en reste une seconde de rechange pour la suite du périple.
Nous arrivons au gîte vers 18 heures, trop tard pour faire la lessive. Il y a heureusement de quoi laver les vélos, sinon, avec la boue sèche, ce seraient de nouveaux ennuis mécaniques assurés pour le lendemain.
L'accueil est extrêmement sympathique, la chambre confortable, le repas simple mais bon et copieux, le cadre superbe, le calme parfait.
Dénivelé négatif : 1300 m
Jour 2