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Sorties > Hautes-Alpes > Pointe des Cerces, l'alti'cerces ou le grand tour des cerces

Pointe des Cerces, l'alti'cerces ou le grand tour des cerces

Département : Hautes-Alpes
Départ : Monêtier-les-Bains (1490 m)

Longueur : 100 km
Denivelé : 5000 m

Massif : Cerces
Sommets associés : Col du Granon Col des Acles Bois de Saint Joseph Col des Rochilles Col du Vallon Fort de l'Olive Cime des Conchiers

Topos associés
Sentiers associés :

Sortie du lundi 08 septembre 2014

francois

Compte rendu

Iti suivi : Idem topo (avec quelques rallongis pour le fun et la beauté des paysage) sauf descente sur Plampinet via le Sapé de l'Olive

en 2 jours avec un départ de Plampinet et une nuit au refuge de Laval; ce découpage n'est pas optimum (plus de dénivelé le premier jour) mais a été dicté par des craintes météorologiques (non fondées) pour le deuxième jour...
C'est un circuit majeur et physique qui fait parcourir de belles descentes en un tour majestueux des Cerces; on peut juste regretter que le parcours du "Chemin de Ronde" (entre Névache et Les Chalets de Laval) s'effectue dans le mauvais sens (en montée), mais ça reste quand même bien roulant (une fois qu'on s'est élevé à sa hauteur !) dans ce sens. Les paysages sont tout le temps magnifiques. Les zones de poussage/portage sont nombreuses mais toujours judicieusement entrecoupées de zones de roulage; ainsi les montées passent bien, même si elles sont physiques. Toutes les descentes et les traversées (comme le Chemin de Ronde ou le Chemin du Roy) sont superbes.
J'ai fini le tour en ne passant pas par le Col de Buffère mais en poursuivant le Chemin du Roy jusqu'au Sapé de l'Olive pour en effectuer la descente directe sur Plampinet; j'ai regretté ce choix: j'ai trouvé cette descente délicate et pas vraiment "propre" (beaucoup de racines et de cailloux); à refaire, je tenterai par le Col de l'Oule ou la Porte de Cristol. Mais c'est un détail.

Jour 1:
Ca commence plutôt fraichement: 4°C au parking à Plampinet à 7h ... mais la montée réchauffe vite ! La lumière est ensuite magnifique pendant la montée au col des Acles au lever du soleil; c'est là que je me rends compte que j'ai oublié l'appareil photo ! Dommage... j'aurai tout le loisir de le regretter plusieurs fois par heure pendant 2 jours...
la traversée dolo-mythique (selon Marika lors de son premier passage avec JIP il y a longtemps déjà (coucou Marika, t'es là ?)) est toujours aussi belle, j'y prends virtuellement plein de photos... descente du versant N que je trouve plus facile qu'il y a 7 ans; c'est le changement de vélo sûrement...
Et ça remonte au col des Thures, heureusement ça roule un peu de temps en temps ce qui soulage les épaules. La fin est particulièrement belle, dans un alpage en faux plat montant bien roulant. Dans mon souvenir, la descente sur la Vallée Etroite était très belle et facile sur un sentier lisse: c'est toujours le cas. Midi, petite pause café (italien !) au refuge I Re Magi et c'est reparti sur la piste qui monte de plus en plus raide à la Maison des Chamois où je refais le plein d'eau; il fait chaud, c'est dur, d'autant plus que la suite est en portage ! Quand la pente s'assagit, je parviens à rouler assez longtemps en tirant des bords dans l'herbe rase à gauche du sentier; mais bientôt, il faut se résoudre à porter pour les 150 derniers m du col du Vallon. De gros cumulus commencent à bourgeonner au dessus de moi, il fait froid et je me rhabille un peu avant d'arriver au col.

La descente est vraiment magnifique jusque vers 2350 m; ensuite, un assez long passage en traversée le long du nouveau sentier est un peu malcommode mais une fois rejoint le Chalet du Vallon, le sentier redevient lisse et très roulant, toujours dans un cadre magnifique. je tente de trouver un sentier qui me permettrait vers 1850 m de traverser vers le Chemin de Ronde sans trop perdre d'altitude, mais je ne trouve rien de très tentant.. et puis la perspective de continuer à descendre sur ce beau sentier l'emporte. Mais en bas, faut remonter ! A la chapelle de Fontcouverte, il est 15h45, le panneau indiquant "Refuge de Laval: 3h40" me rappelle que la gardienne m'avait dit que le diner était à 19h; diable, il va pas falloir trop trainer à faire des photos ! Le début est rude, ça roule pas et ça monte, je croise pas mal de randonneurs qui descendent et me souhaitent bon courage avec mon vélo sur le dos. Mais une fois sur le Chemin de Ronde, c'est vraiment magnifique: le soleil (déjà oblique, on est en septembre) perce entre les nuages et ce coin du massif des Cerces est de toute beauté; le sentier , même s'il monte encore, est roulant et bien lisse, je suis seul là-haut, tout le monde est descendu, l'heure tourne et ce sentier s'éternise sur les hauteurs. Je sens les crampes venir, je n'ai plus rien à boire depuis longtemps et je lève le pied; la fin se fait donc en mode économique... Enfin, la descente se profile: il est 18h30, c'est pas le moment de crever ou de tomber si je veux être à l'heure pour la soupe ! Et j'arrive au refuge de Laval à 18h58, dans les temps donc ! Quelle classe...
Bon repas, bonne ambiance au refuge, bonne nuit.

Jour 2:
départ le plus tôt possible (7h15), ça ne devrait pas être plus long que la veille mais va savoir...
La montée au Seuil des Rochilles se fait bien, poussages agréablement entrecoupés d'assez longues sections roulantes. L'arrivée au Seuil environné de plusieurs lacs est saisissante dans la lumière contrastée des premières heures du jour. Je profite de ces lieux en passant par le très large chemin bien lisse qui monte au Col des Rochilles en longeant les lacs par le Nord. Ainsi, il ne reste que quelques dizaines de m sur un sentier très roulant pour parvenir presque sans efforts (et quasiment sans poussage/portage) au Col des Cerces. La vue sur le lac des Cerces, le Grand Galibier et les hauts sommets du massif des Ecrins (dont les Ecrins en personne) m'incite à faire à nouveau plein de photos (virtuelles, bien sur...). La montée au col de la Ponsonnière se fait quasi tout sur le vélo, à part 2 ou 3 passages trop raides et/ou cassants. la vue là-haut se dégage sur les principaux sommets des Ecrins; il ne manque que la Meije qui va apparaître un peu plus bas. Du col débute une descente vraiment superbe, autant pour l'ambiance, la vue, que la qualité du sentier. Le paysage s'ouvre encore un peu plus sur le massif des Ecrins qui se découvre du Dôme du Monetier à la Meije en passant par les Agneaux, les Ecrins, la Grande Ruine et le Pic Gaspard (entre autre). je ne parle pas du Grand Rochebrune, de la Font Sancte et du massif des Grandes Rousses, hauts sommets plus lointains.
La descente est assez longue mais on arrive quand même trop vite à l'Alpe du Lauzet où je bifurque à gauche pour emprunter le Chemin du Roy que je vais suivre pendant de nombreux kilomètres. Ce chemin est particulièrement roulant, bien lisse et très panoramique en balcon face au massif des Ecrins. Le début sous l'impressionnante Aiguillette du Lauzet (encore de beaux souvenirs d'escalade !) est particulièrement esthétique. Ca monte tranquille jusque vers 2200 m où un petit poussage/portage le long du GR me fait monter à "l'étage supérieur" qui permet par une longue traversée descendante de rejoindre l'entrée du vallon de la Moulette où je peux repérer les magnifiques voies d'escalade parcourues il y a maintenant pas loin de 40 ans ! Si à cette époque là on m'avait dit que je reviendrais dans le coin en vtt, je ne l'aurais sûrement pas cru... d'autant plus que le vtt n'existait pas encore.
La suite jusqu'au col du Granon se déroule sur une large piste (et même 2 km de goudron à la fin) mais le paysage reste magnifique; l'angle sous lequel on voit maintenant le massif des Ecrins à changé: la Meije a disparue mais on voit maintenant le Pelvoux, le Pic Sans Nom, l'Ailefroide, les Agneaux. La Barre des Ecrins, elle, est toujours là.
A partir du Col du Granon, le caractère change: la piste descend tranquillement et on peut se laisser glisser sans pédaler ni freiner, c'est reposant. Je me surprend à rêver: je roule sur l'altiplano Péruvien; ça y ressemble en effet avec des rondeurs sans végétation et écrasées de soleil au premier plan, et des sommets enneigés dans le lointain.
Puis on passe une porte, une vraie, ce n'est pas une métaphore ! Cette porte est ouverte sous le Fort de l'Olive, et la dernière descente commence: je la trouve difficile, pas très propre avec beaucoup de cailloux et de racines qui m'obligent à poser le pied; c'est pas grave, c'est la fin d'un long périple de 100 km de sentiers dans ce merveilleux massif des Cerces.


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