Denivelé : 1040 m
Sentiers associés :
Sortie du samedi 25 avril 2015
Conditions terrain
sec Pomme de pinesque
- L'Oursière : sec voire très sec; de nombreuses pommes de pin piégeuses; le bas un peu chaotique (de mémoire fait il y a 4/5 ans, c'était déjà pareil)
- Col des Caux > Pié de Bœuf (amont) : magnifique
Compte rendu (par marika)
Iti suivi : Chatillon > piste de la Renardière > descente de l'Oursière > Montée au Col de Caux > traversée vers Pié Boeuf > descente sur Chatillon
Dans la pure lignée des sorties "d'avant" (avant : le mariage, les enfants, la maison, les sorties tobbogan au parc, bref le rouillage des vélos dans le garage), nous n'avons pas failli au vieil adage qui disait, "looser un jour, looser toujours";
On avait pourtant fait les choses bien;
1) réussir miraculeusement à se réserver notre 1ere journée complète à deux sans enfants, depuis 4 ans (ou 5?); ce qui nécessite (j'en vois rigoler certains) une organisation au millimètre : la grande avec ses grands-parents réquisitionnés pendant les vacances, la petite chez la nounou, pose d'1 jour de congé chacun sachant qu'ils se font rares...préparation psychologique de la mère à abandonner son bébé en pleine varicelle très boutonneuse; météo compliante;
bref un petit exploit qu'on réussit pour la 1ere fois, ça se fête;
2) l'entrainement : non la je déconne bien sûr :-)
3) le mental : comme à la grande époque, Jip nous pond un topo ambitieux, ou pas; pour se préparer psychologiquement, l'apéro du jeudi soir suffira;
Bref tout se déroule sans accroc;
Départ de Chatillon, Jip peste sur son nouveau GPS de la mort sur lequel la trace prévue ne se charge pas, ou ne se lit pas je sais pas j'y comprends rien (quoi, un GPS pour faire du VTT? alors là je plussoie, rien ne va plus on se croirait en sortie avec les frères Neyron);
Bref on se remet dans le droit chemin, on fait une petite virée dans Chatillon en quête de la carte histoire de mettre toutes les chances de notre coté;
Je passe sur la montée de la piste de la Renardière, et la descente de l'Oursière, RAS; Bon ma roue arrière semblait frotter un peu au niveau des plaquettes mais j'ai tellement l'habitude de rouler avec handicap que je n'y prête pas attention;
Mon niveau en descente étant ce qu'il est avec mes nouveaux neurones de mère de famille, je fume les freins tant que je peux (tout en gloussant dans les épingles pour couvrir le bruit des freins, évidemment);
Arrivés en bas, on se dit que c'était sympa, mais on reste quand même sur notre faim;
Remontée au Col de Caux de toute beauté sur un sentier retaillé à la mini-pelle très récemment, qui en devient donc intégralement roulable sur le vélo; excellent!
Enfin presque : je me trouve une excuse en or, ma roue arrière devient de plus en plus récalcitrante à tourner, on se dit qu'on changera les plaquettes en haut et j'en profite pour fourguer mon vélo-boulet à JP; je ne monte pas mieux, mais lui au moins se fatigue plus ;-)
La vue est spendide sur la crête sur glandasse, et on se fait un super pique-nique au soleil, jp est trop content on a au moins 30mn d'avance sur la journée, je ne couperais donc pas à la 3e remontée pour le col d'Ayaste;
On repart, et là j'ai une illumination : les plaquettes! (en fait pas vraiment d'illumination, juste le frein arrière ne marche plus du tout...)
Même pas peur : assez fiers de nous (même si on sait qu'il ne faut pas perdre notre avance timing) on sort 1 paire de plaquettes neuves du sac : on est quand même partis équipés, plaquettes neuves, multi-outils, patte de dérailleur de rechange...on a rarement été aussi équipés!
Et là c'est le but : les plaquettes étaient effectivement décédées et le ressort cassé évidemment; mais impossible de repousser les pistons pour faire entrer les plaquettes neuves, soit ils sont grippés, soit c'est un problème de purge (freins jamais entretenus depuis heu...plusieurs années);
Au bout de 30mn, on a péniblement (après massacre des plaquettes neuves) fait rentrer à moitié nos plaquettes dans l'étrier, mais aucune chance de passer le disque;
Je passe sur les détails, mais 1h après on y est encore, et on se fait prêter main-forte par un randonneur, puis 2, qui comprennent au premier regard à qui ils ont affaire au niveau incompétence mécanique, et se font un devoir de faire quelque chose avec ces plaquettes neuve; 45 bonnes minutes plus tard, tout est en place, ouf!
Bon à un détail près : la roue ne tourne plus - du tout - sauf en pédalant (bourrinant) en descente;
Autant dire qu'au bout de 20m, on lâche l'affaire et on passe au plan B : échanger les plaquettes de l'avant (au 3/4 mortes) avec l'arrière, ce qui pourrait régler notre problème; évidemment c'est non seulement un échec, mais en plus de ça l'avant devient aussi bloqué que l'arrière; c'est du 100% d'échec, autant la loose dans toute sa splendeur;
N'écoutant que mon courage, je prends le VTT de Jip tandis qu'il essaie de descendre en courant mon vélo sur l'épaule;
A mi-sentier, je l'attends dans l'idée d'échanger le boulet ; et là j'attends, j'attends...Entre temps n'y tenant plus (la descente avait l'air mort-bonne) il a re-fait méca, a ré-interverti les plaquettes, et cette fois en roue libre à l'avant, l'arrière s'est décidé à se dégripper un peu, il a donc fait tout le reste en slide / freinage arrière; il allait aussi vite que moi (évidemment, avec un frein en moins!)
Bref j'ai donc échappé à la 3e montée, et au final on aura fait qu'une 1ere descente assez moyenne à 2;
une bonne journée loose ;-) on ne change pas une équipe qui gagne!
Notre prochaine journée à 2, d'ici 2 ou 3 ans, on fera une révision des VTT complète avant de partir...ou pas!
(bon ça a pas l'air, mais c'était quand même bien sympa ce petit coin de VTT!)