Départ : Chignin Gare (300 m)
Longueur : 33 km
Denivelé : 1950 m
Massif : Bauges
Sommets associés : La Savoyarde Col du Mont Roche du Guet Pointe de la Galoppaz Col de Combe Servenne
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du vendredi 25 septembre 2015
Conditions terrain
boueux, humide, glissouillant, mais je m'attendais à pire
- Col de la Buffaz (versant Est) : bien moins pire que prévu niveau bouillasse mais sentier sinistré, défoncé, humilié par les forestiers qui n'y sont pas allé de main morte : les ornières atteignent près de 2m de profondeur par endroit.
- Le Trou de Chignin : Traversée du haut très discontinue (plus que dans mon souvenir), la descente est pas mal mais pas majeure non plus (trav lisse / épingle / trav lisse / épingle ...)
Compte rendu
Iti suivi : Chignin > La Galoppaz > lac de la Thuile > Trou de Chignin
Avec la voiture bloquée toute la matinée sur Chignin pour travaux, j'opte pour un retour aux sources de ma pratique VDM en m'offrant un tour du côté de la Galoppaz. Evidemment après les pluies de la veille je m'attendais à une belle galère, et je n'avais pas d'autres prétention que de prendre l'air et la boue.
La montée à la Galoppaz est toujours aussi rugueuse, pas étonnant que du temps où j'habitais au centre ville de Chambé j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant d'y parvenir à peu près lucide. La piste est franchement raide et bien longue, s'ensuit un portage en deux temps d'abord technique dans les bois boueux, puis bien bourrin dré dans le champ sud sous le sommet.
Je déclenche passion et vocations au sommet avec nouveaux amis d'une association de retraités locale, et je file sur la Buffaz. Vu le niveau de zippage incontrôlable du début, j'envisage même un moment, toute honte bue, de prendre l'option de descente sur le col par la piste de montée. Un sursaut de stupide orgueil me fait quand même prendre l'option A par le single versant E.
Au début je n'ai qu'à m'en féliciter, les pneux même gorgés de boue font leur taf, ça tient pas si pire, j'enchaîne les épingles en me détendant de plus en plus. Puis c'est le drame, je tombe sur les traces des forestiers, les pires que j'ai jamais vu. Les 2/3 du chemin jusqu'à la piste sont entrecoupés de véritables tranchées, je regrette de ne pas avoir roulé ce chemin avant. Maintenant c'est mort pour 10 ans j'imagine.
Ça déroule ensuite sur piste / route abandonnée jusqu'au dessus du lac de la Thuile où je décide de boucler par le Trou de Chignin, plus le tempspar Manettaz, et aussi flemme à l'idée de rouler la piste chiante du bas jusque Chignin.
Le chemin qui descend sous le Mollard de l'Oua jusqu'au lac est en fait pas mal technique : bien que large il est cassant et avec la boue et l'humidité ambiante ça en fait un passage de transition fort sympathique.
Je bourrine ensuite jusqu'au Trou (que même ma trace GPS en a sauté) et j'enquille la descente, moins intéressante que dans mon souvenir.
J'aurais bien pris l'air, la bagnole est réparée et la lumière était superbe. Tout va bien.
Commentaires
je voulais y aller au printemps, puis en été, puis en automne, bon ben si le sentier en face ESt est défoncé, je n'irais pas :roll: