Départ : Aigueblanche (456 m)
Longueur : 42 km
Denivelé : 2200 m
Massif : Vanoise
Sommets associés : Crève Tête
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du samedi 14 novembre 2015
Conditions terrain
Sec sauf 100m de dégel avant Pierre Larron
- Crève-Tête > Refuge Pierre Larron : Rien à jeter et la suite vers le barrage marque des points
- Bois Dagan > Moutiers : Joli mais un peu monotone
Compte rendu
Iti suivi : Montée par Valmorel et descente selon la trace de Pascal
Ce matin, j'ai le cœur léger, je pars vers un monde merveilleux ...
Quand j'écoute les infos, je ressens une profonde tristesse et une forte émotion . Je vis dans un monde de terreur.
Je continu malgré tout et tout au long de la montée, je pense et je suis triste.
Je suis triste pour les victimes et leurs familles. Je pense à l'horreur qu'ont vécu ceux qui on perdu un proche pendant la scène.
Je suis triste pour les blessés et les rescapés qui vont devoir se reconstruire après de cette tragédie.
Je pense à tout ceux qui subissent cette barbarie tout les jours.
Je suis triste pour nos enfants qui perdent chaque jours un peu d'insouciance.
Je suis triste pour Paris et la France.
Puis, l'effort, la contemplation me font oublier pour un temps ce monde de fous.
Au sommet, je discute avec un couple qui se pose des questions sur son itinéraire de descente. Quand ils partent, je remarque que le monsieur s'accroche au sac de sa femme.
-"vous êtes mal voyant"
-"Non, je suis non voyant"
Un peu de lumière dans cette journée obscure.
La suite et les variantes (Vélodrome compris, les grillages commencent à être abimés) de Pascal me font oublier pour un moment ce drame.
Je trouve la descente presque parfaite, les crêtes sont idéales, la suite jusqu'au barrage est jubilatoire et ludique.
La variante qui descend sur Fontaine est super sympa malgré les feuilles et les pièges cachés.
La dernières descente est dans le même ton mais peu être un peu monotone.
Si seulement la folie n'existait pas, j'aurais passé une très bonne journée.
De retour à la voiture, la réalité se rappelle à moi.
Sur la route je suis triste et j'ai une pensée très ému pour toutes les victimes.