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Pas si mort dans les Maures Longueur : 73 km
Denivelé : 2100 m
Massif : Maures / Estérel
Sommets associés : Sommet du Laquina
Sentiers associés :
Sortie du mercredi 13 avril 2016
Conditions terrain
Sec mais pas trop poussiéreux
- Moulin ruiné > Collobrières (GR 90) : Top, typé enduro
- Notre Dame des Anges > Collobrières : Cassant mais assez ludique quand même
- Adrech de la Malière : Superbe, technique et un poil trialisant
Compte rendu
Iti suivi : Pierrefeu - Notre Dame des Anges - Collobrières - col de Babou - Collobrières - Pierrefeu
4 jours en famille dans le Var, pendant que femme et enfants vont voir le Village des Tortues, je vais voir d'autres villages à allure modérée aussi, sauf en descente !
Avant de partir, je me renseigne un peu partout, très peu de monde roule dans ce coin, ou en tout cas en laisse des topos.
C'est finalement Laf83 du forum VV qui partage gentiment sa trace perso. Je vais la modifier légèrement pour partir du camping.
Au programme : de longues montées sur piste DFCI, et quelques jolies trouvailles en descente sur les drailles varoises.
Départ 7h45 du camping. Je m'équipe comme je peux, j'ai oublié short et cuissard dans la Yaute ! Je prends mon bermuda, mon caleçon de bain, dans lequel je mets mes jambières pliées en 3 pour faire une épaisseur potable qui me séparera de l'inévitable brûlure des fesses encourue après 70 bornes sur la selle ! Heureusement je retrouverai mes fesses en bon état 8h plus tard...
L’environnement est fait d'innombrables collines boisées, derrière une colline se cache une autre colline, elle-même suivie d'une autre colline... le tout en montée sur DFCI lisse, ça roule tranquille, très bien pour enquiller les kms.
La première colline à franchir est le point culminant du massif des Maures, Notre Dame des Anges, 700m plus haut que le départ. Je pars donc à la cool, et profite du magnifique paysage, et d'une flore en pleine effervescence. Genêts en fleur, lavande en début de floraison, chênes verts, chênes lièges, et des centaines d'autres espèces agréables pour les yeux et le nez. Les montées sont agréables parce que roulantes, avec l'impression d'être seul au monde.
Arrivé au premier sommet du jour, la visite s'impose au petit ancien monastère de Notre Dame des Anges.
Puis arrive la descente du GR90 jusqu'à Collobrières. Il s'agit d'un magnifique T3 passages T4, fait d'abord d'un joli single empierré au milieu des chênes verts ajourés, puis final en sous-bois dans un sentier encaissé très cassant avec des passages en marche un peu plus techniques, et quelques racines. Ça tabasse dans tous les sens, mais le Genius réagit bien, mieux que ne l'aurait fait mon Nerve en 120mm !
Arrivé à Collobrières (joli petit village provençal de l'arrière-pays), je me plante de sens dans le tracé, mais finalement je retrouve la bonne trace, il va falloir enquiller la looongue montée jusqu'au sommet du Laquina (pique-nique de luxe avec vue sur la mer au loin) en passant par le col de Babaou. Avant d'arriver au col, je passe par la très belle descente de l'adrech de la Malière, superbe T4 avec de belles dalles, et des obstacles en pierres stables à franchir.
Attention, il y a 4 chiens un peu mauvais entre la Haute Malière et le col, j'ai dû perdre une 1/2 heure, en descendant du vélo et faisant profil bas, alors que le proprio coupait son bois plus haut et ne s'inquiétait pas plus que ça.
3ème descente du jour, descente du Moulin Ruiné, une belle pépite quotée T3, mais pas si facile que ça. Super variée, début en dévers, single étroit caillou avec franchissements en relances. La 2ème partie est un sentier parfois pentu en sous-bois en revêtement lisse agrémenté de marches hautes et racines, typé enduro ou pistes de descentes à Beauregard, le Genius est taillé pour ça, un régal !
2ème passage à Collobrières, je recharge en eau à la fontaine.
La fin de la rando sera un peu moins excitante, encore une longue montée sur pistes, il commence à faire chaud, le vélo couine dans tous les sens à cause de la poussière, et il me reste 20 bornes à faire. Heureusement la fin passera par de très beaux singles bien étroits à flanc de colline, encore une fois bien typé enduro (T3 globalement mais faut serrer les fesses pour pas se faire emmener dans le ravin par une branche coincée dans le cintre), d'ailleurs le "randuro" de la Rando Des Collines de Pierrefeu y trace ses spéciales. Cette dernière partie va même me faire regretter de rentrer direct au camping, si je n'avais pas été attendu j'aurais poursuivi jusqu'à Pierrefeu-centre.
Au final une première vraie grosse sortie de la saison pour moi, parfait pour juger de mon état de forme avant la Valsloppet.
Et puis comme quoi encore une fois, il ne faut pas avoir de préjugés sur une région, si on s'adresse aux bonnes personnes, on a les bons chemins...
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