Départ : Col de Menté (1345 m)
Longueur : 44 km
Denivelé : 2300 m
Sommets associés : Cagire
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du vendredi 25 octobre 2019
Conditions terrain
La descente du versant nord du Cagire peut rester longtemps humide durant la journée (c'est un versant Nord). Cette partie sera notamment la partie la plus cassante du tracé.
- Cagire (versant Nord) : Première partie bien technique s'adoucissant ensuite.
Compte rendu
Iti suivi : Ce coup ci, tentative de ralier les deux sommets que sont le pic de Cagire et le Tuc de l'Etang.
C'était donc en 2011 que j'avais créé ce tracé dont je gardais depuis un très bon souvenir. D'autant plus que j'avais, à l'époque arpenté ces sentiers avec mon vieux Sunn Crosss. Mais je me disais que quand même il avait été fort dommage de contourner sur une piste forestière de type autoroute notre mythique sommet de Cagire. Pourquoi ne pas plutôt accéder à sa cime pour prendre un peu de hauteur comme j'avais pu le faire deux ans plus tard avec mon ami jeano lors d'une autre sortie. Et bien, qu'à c'là n' tienne. Tentons même d'y rajouter la cime du Tuc de l’Étang qui devrait être facilement accessible par les pistes de la station.
Comme il y a 8 ans (celà ne nous rajeuni pas) je pars du Col de Mente (à prononcer "Minté") pour rejoindre la très belle cabane de Larreix. C'est 400m de dénivelé qui m'attendent ensuite vélo sur le dos. Depuis la cabane, il est utile de suivre le balisage vers le col du Pas de l'âne mais personnellement, je préfère bifurquer après quelques centaines de mètres vers les pelouses du versant Sud-Est. On peut ainsi dessiner son propre itinéraire sans être obligé de partir dré dans l'pentu (comme diraient certains utilisateurs de ce magnifique site qu'est VTTOUR ;-)). Le portage se déroule sans difficulté, mais, attention de bien choisir l'endroit de changement de direction afin de ne pas se retrouver dans des pentes trop raides et trop rocheuses. On possède arrivé en haut, un magnifique point de vue sur le piémont commingeois et la plaine qui s'étend au Nord. De fait, cette montagne peut-être parfois quelque peu fréquentée par de nombreux randonneurs ce qui demande de rester alors très attentif durant la descente. Durant cette descente vous rencontrerez la partie la plus cassante et rocheuse du tracé jusqu'à la cabane de Juzet. Elle n'en reste pas moins une partie sans doute fort intéressante pour les techniciens mais pour ma part, il m'a été nécessaire de poser pieds à plusieurs reprises. Petit à petit, le cassant s'adoucit et arrivé à la cabane la descente reprend sur du large jusqu'au parking de la Couage. Après ce gros lâchage, il est maintenant temps de remonter vers le Col de Caube par une longue piste mais pas désagréable. Elle vous y amène en proposant de très jolis points de vues sur la vallée du Job mais aussi sur les pentes du Cagire, rocheuses sur son versant Nord-ouest. J'apprécie d'ailleurs une petite pause bien méritée aux abords de la cabane d'Arguenos qui, je trouve, dégage une belle ambiance de bout du monde.
Je continu et la vue n'est pas moins belle en arrivant au col de Caube. Celui-ci ouvre sur la vallée voisine de la Garonne. Face à nous le massif du Burat et à ses pieds, l'affluent de La Pique vient se jeter dans le fleuve Garonne entre les villages de Cierp-Gaud et de Chaum. Plus à droite, les crêtes du Hourmigué filent jusqu'au sommet de l'Antenac pour redescendre brusquement jusqu'à la ville de Bagnères de Luchon. C'est le moment pour moi de me préparer à une des magnifiques descente du coin puisque ces presque 500m de D- vont maintenant m'amener de façon très joueuse aux abords du village de Boutx. Mais comme on peut prendre parfois son pied il faut savoir aussi en compensation faire des sacrifices et le sacrifice de la sortie c'est maintenant. Du goudron... et oui, il faut malheureusement en passer par là pour reprendre un peu d'altitude et rejoindre la piste forestière de Seube-Argut. Ainsi, nous allons nous arranger pour contourner tout le massif du Tuc de l'Etang mais surtout pour rejoindre la magnifique traversée dans la hêtraie que l'on entame après la petite cabane perdue d'Artigue. On peut se retrouver confronté avant d'arriver à la cabane à quelques parties de poussage mais toute cette zone est vraiment très sauvage et hyper plaisante. Hélas, mille fois hélas, il faut se résigner arrivé au col d'Artigaux, à rejoindre la piste forestière d'Artigascou qui nous ramène vers la station de ski du Mourtis. Toutefois, le contrat n'est pas encore rempli et il est maintenant temps de tenter de rejoindre le Tuc de l'Etang 600m au dessus de nous. Le projet est de rejoindre les pistes de ski de Gimbres par une piste, de porter jusqu'au téléski puis, les pentes s'adoucissant, de rejoindre, quitte à porter encore un peu, les crêtes puis le sommet. Oui, bon, ben je vous le dit de suite, ça ne l'a pas fait. Les pentes s'adoucissent, certes, mais pas suffisamment à mon goût surtout après les quelques kilomètres que j'ai dans les pattes mais aussi au vue de la petite aiguille qui sur ma montre s'approche dangereusement de l'heure de l'apéro. Eueueuhhh, no non, eueueuh, plutôt de l'heure du coucher du soleil. Et c'est donc avec regrets (mais pas trop quand même) que je décide de revenir vers le col de Mente en traversant la station et en rejoignant le petit hameau d'Artigue qui offre un beau sentier balisé pour rejoindre le col me permettant de terminer la boucle.