Départ : La Feuillée (250 m)
Longueur : 84 km
Denivelé : 1600 m
Sommets associés : Roc'h Trevezel
Topos associés
Sortie du lundi 24 août 2020
Conditions terrain
Terrain globalement sec à part la rosée du matin. Sol assez sablonneux sur la partie des roc'h doit évacuer l'eau par contre ailleurs, ...
Compte rendu
Iti suivi : Itinéraire identique avec en plus le défrichage le long du Rivoal, défrichage à éviter.
Migration estivale en Bretagne, histoire d’aller se rafraîchir après 4 semaines dans le Capcir (déjà qu’il fait pas bien chaud en Capcir….). J’ai suivi en gros une trace du Roc’h d’Arrée 2011 de Lasouque (planicycles), en y greffant une partie balisée du circuit 11 du site VTTFinistere :vttenfinistere.fr/carte-interactive-boucles-vtt-finistere/
J’ai fait attention à rester sur des chemins balisés sur la carte histoire de ne pas passer par des propriétés privées. La trace du topo est nettoyée pour ne pas avoir à jardiner le long du Rivoal après le Nivot. Faudra peut être jardiner pour arriver au pied d’une raide piste mais c’est le tracé du Roc’h d’Arré. <La trace de la sortie est la trace réalisée.
Ce fut une belle journée. Cette boucle de 84 km monte au départ sur l’arête TRES érodée des Monts d’arrée, pour les premiers instants du matin. Magnifique lumière sur les landes, le lac de Brennilis et l’océan au loin. On se croirait presque au Barbet avec les cris de Lamouette.
Puis on suit ce grand plateau, sur de longs singles avant de descendre dans les forêts par des chemins creux sur Brasparts. De très jolis hameaux traversés et de bons passages de VTT.
Après Brasparts, on passe dans la forêt du Nivot avec ses parcours de DH, j’ai fait un petit détour pour monter sur cette bosse de 150 m de haut, avec des tracés bien travaillés. Je suis parti confiant dans une noire, me disant que c’était une noire de plaine : j’ai mis le pied à terre deux fois, fallait beaucoup s’engager pour passer. Terrain tourbe souple avec une bonne adhérence. Du bon boulot.
Pour continuer à remonter vers le nord, j’ai voulu suivre le très beau cours du Rivoal pour rejoindre le moulin de Glujau. C’était magnifique au niveau paysage, mais quel bartasse ! J’ai failli me la jouer en explorateur Sibérien et finir par marché dans le cours d’eau pour avancer. En enlevant le jardinage avant, j’ai mis 20 min pour faire 800 mètres, en poussant le vélo sur une vague trace le long du ruisseau qui se perd souvent dans les taillis et les zones humides (attention, zone humide bretonne, c’est vraiment humide).
On remonte ensuite par des chemins agréables vers les Monts d’Arrées. La remontée depuis l’Elorn (a prox de la D30) et le point 332 est magnifique au niveau vélo malgré un petit poussage et un peu de piste. Le haut demande d’y laisser quelques plumes pour passer sur le vélo.
Encore des chemins creux bordés de pierres, des landes, des points de vue et voilà le retour à la voiture.
Un itinéraire homogène, pas beaucoup de route ni de pistes (en , de beaux paysages et de nombreux passages en chemin creux qui forment de beaux toboggans avec virages relevés ! Seul bémol, quelques monotraces sur le plateau des Monts d’Arés sont assez creusées et pas assez larges pour les pédales, il faut jongler entre les ornières et les traces secondaires, ou se vautrer. J’ai tenté les trois solutions. Sinon, rouler avec des manivelles de 120 mm du petit.
Et bien sûr, des gens sympas. J’ai osé demander de l’eau à une grande famille attablée dans un jardin le dimanche à 15h00 ! Ils ont tout de suite compris que j’étais un étranger. Ils m’ont même demandé si c’était pour changer l’eau en vin…
Avec : seul
















