Plus haut, plus fort (de Cuguret)

Département : Alpes-de-Haute-Provence
Départ : Jausiers (1250 m)

Longueur : 20 km
Denivelé : 1400 m

Massif : Mercantour / Argentera
Sommets associés : Batterie de Cuguret

Terrain sec, particulièrement sensible dans le sous bois entre le fort et le pont de chèvres, avec un tapis d'aiguilles de pin qui ne permet pas beaucoup l'erreur de trajectoires.

Partie haute agréable à rouler, malgré quelques pierres roulantes, sous le poste optique dans les 2-3 premières traversées - trace étroite, trajectoires au couteau à privilégier pour ne pas déraper hors-sentier.

Herbe sèche et poussière me font sortir de route juste avant la forêt, sur une mini portion de sentier surélevée.

Partie médiane (sous le fort) assez raide entre les arbres, attention aux jonctions avec la piste car on arrive vite et c'est souvent raide. Poussière sur le bas, avec un passage T5 avant le Pont des chèvres, que je n'ai pas roulé.

Au programme depuis mon arrivée mi-juillet, la montée Vélo-rando à la pointe de Siguret s'est imposée comme une évidence pour ce dernier jour de congé.

Départ tardif (10h) depuis la maison de pays à Jausiers pour emprunter la piste militaire qui démarre à l'aire naturelle du pas de Grégoire, 3 km plus loin. La piste est bien roulante et reste à l'ombre le matin, ce qui m'a permi de faire une approche assez rapide (45 min) jusqu'au fort.

Après une petite visite extérieure, (car l'entrée du fort est interdite) je continue vers le poste optique de la pointe de côte belle. Une partie de portage obligatoire dès le départ dans la forêt me fait augurer une montée éprouvante, mais que nenni, dès le petit plat qui suit, je peux remonter le vélo et ce jusqu'à 2350 m, moyennant une gestion mesurée de ma trajectoire et de souffle.

Sur la fin, le sentier n'est plus aussi lisse et les épingles s'enchaînent, je pousse donc jusqu'au poste d'observation où je rencontre les seuls humains de la journée. Histoire de ne rien manquer, j'emmène le vélo jusqu'à la première croix, là où débute l'arête vers la pointe de Cuguret.

La suite se fait à pied, pour le plaisir d'être en montagne, sur un itinéraire non adapté aux vélos (même pour les meilleurs). J'y croise un chamois, quelques lagopèdes et du génépi. Depuis la pointe de Cuguret, on peut même poursuivre l'arête à pied jusqu'à Siguret, un petit 3000m avec une belle ambiance et quelques pas d'escalade facile.

La descente maintenant, c'est un morceau de plaisir ! De longues traversées peu raides mais étroites, coupées d'épingles idéales pour s'entraîner au nose-turn, puis une trace dans l'herbe splendide jusqu'au fort.

Pour atteindre la vallée, j'ai suivi l'itinéraire PR (jaune) qui coupe les lacets de la piste, puis la direction du Pont des chèvres, qui comporte un passage exposé, bien que roulant, dès le départ, puis qui se révèle assez technique, avec un double pif paf poussiéreux et raide que j'ai passé à pied.

Le passage en falaise, (exposé) se révèle un sauna et un plongeon dans l'Ubaye me permettra de faire baisser la T°C avant une petite brouette bienfaitrice (prise à la maison des producteurs de pays)