Jour 3 Pas des Boeufs au Jack Daniel CAF-GO

Département : Alpes-de-Haute-Provence
Départ : Château-Arnoux (440 m)

Longueur : 31 km
Denivelé : 908 m

Massif : Lure
Sommets associés : les Grandes Cotes

Topos associés

• Mixe enduros depuis Château Arnoux-Saint-AubanGPX

Sentiers associés :

• Les Bruyères (1re partie) T1GPX
• Les Bruyères (5e partie) T2GPX
• Les Bruyères (6e partie) T2GPX
• Cayenne T3GPX
• Pas des Boeufs > Ravin de Maurieu T2GPX
• Pas des Bœufs > Ravin des Buis par la crête T2GPX
• Forest > Aubignosc T2GPX
• Ravin de Maurieu (rive droite) T1GPX
• A51 > Ravin de Maurieu T1GPX
• Le Canyon T3GPX
• Vallon du Grand Champ #1 T2GPX
• Au Nord du point 643 m T1GPX
• Vallon du Grand Champ #3 T2GPX
• La Daniel 2 (partie basse) T2GPX
• La Jack Daniel T3GPX
• Parcours d'évolution du Bellon T2GPX
• St-Donat, au Nord de l'ancien moulin T2GPX

J’avais prévu d’aller rouler dans le Dévoluy, message de Yannick « il reste de la place pour le séjour à Digne ». Je signe sans réfléchir, à certaines périodes c’est bien, de ne pas être seul, aussi. Partager l’effort d’une ascension, l’ivresse de la descente ; l’inverse marche aussi. J’oublie à chaque fois. Composer avec l’altérité, c’est pas tous (les) jours facile, faut accepter qu’on a pas tous le même vélo, être soi sans craindre d’offenser, lâcher ses freins, rouler à 11, trouver sa place en essayant de ne pas trop en prendre, se permettre une belle rencontre...

Merci donc à vous pour votre compagnie,

Stéphanie, la grande voyageuse aux rires qui apaisent, même quand le dérailleur de son nouveau vélo lui fait défaut

Anne Flore, la fusée, trop de puissance, arracheuse de dérailleurs

Bertrand « heureusement qu’on a fait 1000, à 700 j’aurai été déçu », le Santa Cruz de l’équipe, il en faut un, ça crée toujours le débat

Christoph, le polyglotte, qui heureusement n’a pas fini polytraumatisé

Dominique, des watts à la montée, mais encore plus à la descente

Olivier D, tellement content dans la descente, tellement fatigué d’être fatigué en fin de montée

Olivier L, la discrétion de la force tranquille

MC Yannick, grand organisateur, aussi nommé « Attendez, je prends une photo ! »

Thomas le flegmatique, qui même agacé, ne change rien

Robin, la fougue au bout des roues, cadenas sur le guidon, part comme un avion de chasse, des fois on le voit même plus

Après l’entrée en matière vertigineuse du premier jour, tout le monde a bien pris ses marques. Pour ce troisième jour, on s’éloigne de Digne pour aller user les plaquettes à Château-Arnoux sur un parcours orienté XC et enduro. On ne sera plus que 9,( Stéphanie a prêté son vélo à Anne Flore, Christoph est rentré sain et sauf chez lui, bon rétablissement à toi !). 

On commence par suivre le parcours n° 4. Petit échauffement sur la route avant d’attaquer un sentier pas très raide mais bien dalleux et pierreux. S’en suivent quelques raidillons dans les bois pour s’assurer que les jambes sont toujours là, après deux jours de pédalage. Terrain plutôt sec, le grip est là, température idéale. Courte descente ludique avec lâchage de freins pour rejoindre par une courte ascension la ferme de panneaux photovoltaïques. Et ça tricote joyeusement dans les bois pour rejoindre le ravins des buis. Et l’équipée repart pour le Pas des Bœufs par une très belle crête, le rythme est soutenu, l’idée étant de ne pas arriver trop tard à l’arrivée, je crois...Sous le Pas des Bœufs, légères descentes tranquilles en balcons pour aller vers Aubinosc. Il est 12h30 la pause s’impose, assis dans les terres grises, tout le monde profite de la vue et de son casse-croûte. Mine de rien, toutes ces relances, ça consomme de l’énergie.

En passant par des courtes montées hargneuses puis la piste nous nous dirigeons vers Le Canyon, la régalade, toujours fun de rouler dans un canyon, de belles marches esthétiques et photogéniques. Puis nous quittons la parcours 4 pour le 14 afin d’éviter un passage dans les bois avec beaucoup de relances. On veut aller vite, la communication n’est pas très efficace parfois. Objectif : finir par la Jack Daniel, mais il faut remonter, ça va pour presque tout le monde. Sentier travaillé, aménagé, lisse et très roulant, ça monte et ça redescend bien raide, on se croirait à la foire dans les montagnes russes ( pourquoi russes?). Il y a même des propositions de sauts.

Et voilà, c’est finit, il est temps de rentrer, de se dire au revoir, de ranger les vélos, allez, allez il faut partir...Et oui les bonnes choses ont toujours une fin. On profite des derniers instants ensembles pour un petit 4 heures et c’est parti pour quelques bouchons, merci aux pilotes.

Je laisse les photographes ajouter les images