Départ : Gémenos (142 m)
Longueur : 20 km
Denivelé : 1300 m
Massif : Sainte Baume / Calanques / Monts Toulonnais
Sommets associés : Pic de Bertagne
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du dimanche 10 octobre 2010
Conditions terrain
Cassant... c'est la St-Baume quoi !
- Col de l'Espigoulier <> Col du Cros : Très beau sentier de traversée, conditions au top
- Col du Cros <> Col de Bertagne : Mini transition très agréable à rouler.
- Col du Fauge > Jardin Suspendu : Descente très soutenue, Conditions au top.
- Sentier des Crides : Un peu plus "bourrin" que le précédent. Beaucoup de pierres et branches (posées volontairement ??) sur le sentier.
- Sentier botanique : Gros plaisir dans le pierrier du haut (Pic de Bure powaaaa !), mais moins vers le bas (gros cailloux qui déstabilisent trop le bonhomme)
Compte rendu (par Geux)
Sortie "locale" pour Florent qui contraint par un timing serré me fait découvrir son 2nd jardin.
Départ "matinal" donc à 8h de Gemenos, ou nous attaquons par la piste de la Galère sous un vent coriace qui ne fit que s'amplifier avec le temps.
Arrivé au Col de l'Espigoulier le vent est encore plus présent, mais c'est avec bonheur que l'on attaquera le fameux sentier "horizontal", très agréable à rouler avec les couleurs d'automne qui commencent à arriver. Après ça on attaque par la petite montée/descente jusqu'au Col de Bertagne avant la dernière ascension par la route avant le plateau sommital. Grosse ambiance là-haut même si je commence à douter de "l'été indien" dans les Bouches-du-Rhône vu la température qu'il faisait là-haut.
Ceci dit, une fois dans la descente du Col du Fauge, on retrouva de vraies températures du Sud, permettant d'aborder les passages techniques "sereinement"... :lol:
A la glacière, on hésitera quelques instants avant de partir pour la classique par les Crides (et non par la variante T5), qui fut à mon gout un tout petit peu moins sympa que le haut (un peu trop "bourrin" ...).
Arrivé à la citerne, Florent m'explique qu'il va être trop juste pour le Botanique, me laissant seul pour la très efficace remontée par piste. Arrivé là - haut, mon "pseudo-débinage" pour le gros bonus par le Col de l'Espigoulier me rappelle à l'ordre, si bien que je me ferrai encore un A/R bonus jusqu'à la Brèche de la Galère.
Je ne regretterai pas d'ailleurs d'avoir fait ce choix car après un petit casse-dalle engloutie, c’est parti pour une DH très joueuse et rapide dans de la caillasse fine... enfin jusqu'à la piste. Car après vient le botanique avec son gros pierrier, qui même s'il m'a procuré un réel plaisir, nécessite finesse de pilotage et engagement.
Par contre, je fus un peu déçu par la partie basse, surement un peu fatigué pour apprécier que les cailloux glissant sous les roues deviennent de plus en plus gros.
Moins fun par contre le retour Aubagne puis Marseille/Aix avec un TER jusqu'à Aix qui fût réellement sur-bondé !!
@Suivre les photos de Florent
Commentaires
Les photos
picasaweb.google.fr/florent.coste/BertagneAvecGuillaume09102010#
Bien joué pour l'A/R jusqu'à la brèche de la galère. une prochaine fois on rallongera un peu plus :happy:
J'avais bien aimé ce p'tit tour... :cool:
Impressionnante c'te glacière !!
@ Florent : Produire ou conserver la glace ?
Car autant je connais la technique de la conservation déjà utilisée en Corse depuis le 17° siècle dans les glacières de Cardo (par exemple), où la neige qui couvrait les cimes corses était stockée dans ces énormes trous et formait petit à petit de la glace.
Autant pour la produire à si basse altitude sans neige à proximité je ne vois pas trop comment ils pouvaient s'y prendre ?
Belles photos ! :cool:
Mais ça m'a l'air un poil trop technique pour ma pomme :oops:
c'est dans le descriptif du topo : pour conserver la glace, elle était descendue en charrette puis stockée dans les glacières. Le principe est génial, c'est l'air froid, plus dense, qui reste au fond juste au dessus de la glace et sert d'isolant :wink: zéro CO2
@Geux : tu as descendu ton vélo à Aix !? il rentre dans l'ascenseur ou tu passes par l'escalier :lol:
J'avais pas vu le lien dans le topo :oops: .
En fait, Florent a utilisé le bon verbe, car dans ces glacières là, ils fabriquaient de la glace grâce aux gelées nocturnes et aux sources d'eau disponibles à proximité :cool: , alors qu'en Corse ils ne faisaient (que) la conserver (ce qui est déjà énorme) :cool:
C'est clair que le principe était ingénieux