Sortie du mardi 12 octobre 2010
Conditions terrain
Terrain sec, top.
- Chemin du Roy : automnales sèches
Compte rendu
Troisième et dernier jour du WE initiation au VDM pour mon pote Nico exilé de force dans le Nord.
Déjà la veille l'aventure fut de trouver un resto ouvert.
La grave ? Nada.
Villar d'Arène ? Nada.
Il a fallu aller jusqu'au Plan de l'Alpe pour trouver cuisine ouverte et chaleur humaine. Nuit sous tente fort agitée par un vent à décorner les boeufs, au matin plus de vent mais des nuages en masse.
On verra bien si on passe entre les gouttes. Entretemps la fille de la bande se défile au profit d'une petite rando/photo, tant pis pour elle on roulera entre poilus (faut dire qu'elle avait déjà plus de 2500 de D+ dans les pattes des 2 jours précédents, chapeau).
Nous partîmes du Lauzet, montée efficace jusque sous le tunnel des Valois puis encore plus efficace avec le portage jusqu'au chemin du Roy dans des couleurs à passer plus de temps appareil à la main que vélo sur le dos.
Ensuite c'est un enchaînement de petites montées et descentes face aux cimes enneigées des Pics du Combeynot. Sacré ambiance automnale avec le vent, les nuages bas et la proximité de la neige.
Traversée d'un troupeau de moutons en pleine pente, berger sympa et on déroule jusqu'à ce que ... je casse ma patte de dérailleur. La deuxième de la saison déjà.
En mode single speed (merci Nico pour la réparation "express", on l'aura montée/démontée celle là au moins) on décide de basculer sur le Casset plutôt que sur Monetier comme il était initialement prévu, histoire de préserver la mécanique.
Descente fort sympathique, assez complète avec du dré, du caillou, de l'épingle rapide ou serrée, une belle chute, des moutons, un patou, une bergère pas commode .... mais qui avait raison sans doute.
Elle nous a expliqué qu'on avait fait 2 conneries :
- on a traversé à pied son troupeau alors qu'on aurait dû attendre qu'il parte de lui même (présence d'une barre proche mais invisible pour nous),
- on a fait l'erreur de remonter lentement sur les vélos au lieu de continuer à pied une fois qu'on s'était assuré que le patou n'allait pas nous croquer.
"Vous avez eu de la chance" y paraît. On ne nous y reprendra plus.
Fin classique avec retour à la voiture sourire jusqu'aux oreilles et promesses de refaire ça au plus tôt.
Avec : Nico