Départ : Corps (930 m)
Longueur : 36 km
Denivelé : 1820 m
Massif : Ecrins / Taillefer
Sommets associés : Notre Dame de la Salette
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du jeudi 10 mai 2012
Conditions terrain
Tout est bien sec, à part les 200m de D+ entre le sommet du Gargas et le col de l'Eterpat: boue et nombreux névés bien accrochés. De nombreux pins couchés en travers et autres merdouilles diverses encombrent le deuxième tiers de la DH de Peyrague.
- Col Nodry > Col d'Hurtières : Nickel propre, et sec, à l'exception d'un gros névé en versant Nord, sous le col de Lière.
- Col de l'Eterpat (versant Sud) : Propre, sec. Un pin en travers dans la traversée sous le col.
Compte rendu
Iti suivi : Itinéraire du topo jusqu'au col d'Hurtières > le Gargas > retour à l'itinéraire du topo jusqu'à St Julien > Peyrague > Corps
Après un début de week-end à se tâter devant une météo aléatoire, je saute sur le créneau météo du lundi pour aller rouler.
La sortie des BDS père & fils de la semaine dernière m’a inspiré, aujourd’hui, ce sera Notre-Dame de la Salette (ou NDDLS, comme on dit désormais).
Départ pépère de Corps sous un soleil clément, malgré quelques filets nuageux sur les sommets. La montée au col de l’Holme par la route, via Ste Luce, est très agréable, avec sa vue panoramique sur le Dévoluy et ses petits hameaux pittoresques. Et même si certains pourraient lui reprocher son manque d’efficacité, elle permet de se chauffer sans se cramer pour attaquer la montée, la vraie…
Le court mais violent raidard par lequel commence la piste qui monte à la bergerie de Haut Col annonce la couleur pour la suite: on change de braquet…
Rencontre avec un gang de rapaces brun clair avec le bout des plumes noir, un petit mètre d'envergure (si quelqu'un connait la marque et le modèle...) ainsi qu'une marmotte qui n'avait pas encore les yeux en face des trous.
Au col haut, on attaque le poussage/portage – pas fun, mais tolérable - jusqu’au col Nodry ; ça redevient alors roulant jusqu’au col d’Hurtières via le col de Lière, malgré quelques névés bien accrochés.
Et c’est ici que l’on attaque la grosse rigolade de la journée : le portage pour monter au Gargas. Que dire là-dessus qui n’ait déjà été dit… disons que si vous n’aimez pas le portage rustique, bien raide et dré-dans-l’pentu, c’est pas celui-là qui va vous faire aimer.
Arrivée au sommet sous les encouragement de deux nonettes rigolardes ; c’est vrai que la vue à 360 degrés vaut le détour : Dévoluy, Trièves, Matheysine, Taillefer, un petit bout de Belledonne à travers le col d’Ornon , tout l’ouest des Ecrins, le Gapençais, et même un bout des Monges tout là-bas au fond…
En attaquant la DH, c’est la douche froide : les 200 premiers m de D- sont recouverts d’une alternance de névés et de bouillasse…ça fait pas rire (en plus, la seule partie sèche, c’est les épingles, pas à ma portée techniquement). Heureusement, à partir du col de l’Eterpat, c’est à nouveau sec, et bien ludique.
Arrivée sur le sanctuaire dans l’indifférence générale, j’enchaîne sans m’arrêter avec la génialissime descente sur Dorcière : on rigole, ça s’enchaîne sans s’arrêter et en plus, ça a le bon goût de durer. Globalement fastoche, mais tout de même 2/3 épingles pas données…
La liaison des Ablandins à St Julien roule bien, et on peut même lâcher les freins dans la partie en single. Par contre, la remontée à Peyrague paraît bien longuette, en tout cas la partie inférieure. Chapeau bas à BDS Junior pour avoir tout passé sur le vélo ; c’est pas donné à tout le monde, surtout à la fin de la journée…
Heureusement, la descente sur Corps justifie cent fois chaque mètre de la montée.
Descente absolument jouissive, de la traversée technico-ludique dans une ambiance plein sud, entrecoupés d’épingles allant de technique-mais-qui-passe-en-s’employant à exclusivement-réservé-aux-extraterrestres. Attention quand même, une expo TRES prononcée sur la partie supérieure ; faut vraiment pas s’en coller une…
Dommage en revanche, le deuxième tiers de la descente est bien encombré par de nombreux pins couchés par je ne sais quelle tempête. Ce serait dommage de ne pas entretenir un tel bijou de single, par contre, je crois que cela dépasse nos compétences – même collectives – de jardinage…
Bref, une très belle journée de beau VTT dans le Valbonnais, malgré quelques petites galères.
A recommander absolument, avec une mention spéciale pour la DH de Peyrague.