Longueur : 8 km
Denivelé : 900 m
Sentiers associés :
Sortie du lundi 18 juin 2012
Conditions terrain
Sentier d'alpage pierreux et inégalement marqué en haut, sous-bois sur le bas, marches, racines, cailloux, épingles, pifs-pafs. Tout est bien sec dans l'ensemble, hormis une traversée de torrent un poil acrobatique.
- Montagne de l'Arpette Sup : Propre et sec, mais hautes herbes sur le bas, et 1m de mauvaises herbes dégueu de part et d'autre de la bergerie en ruine.
- Montagne de l'Arpette Inf : Sec, à peu près propre, mais un peu de passage lui ferait le plus grand bien. Deux sapins en travers à un endroit, facilement shuntables.
Compte rendu
Iti suivi : Chalet de la Montagne de l'Arpette en AR depuis Encollet
Après le foirage du plan défrichage à Chamrousse avec Geux, et histoire de dire que j'aurai fait un peu de vélo ce week end, je me rabats sur ce petit défrichage qui me trottait dans la tête depuis un petit bout de temps déjà.
Montée 100% portage, heureusement en sous bois pour la partie basse, ça permet d'échapper un peu au cagnard. La crève de la semaine n'a pas épargné le physique; on taira la (contre-)performance, mais le taux horaire a atteint un niveau historiquement bas.
Petit instant d'hésitation à la sortie de la forêt, devant le sentier noyé sous un mètre d'une espèce de pseudo-rhubarbe sauvage, mais on s'enhardit, et on poursuit. Bonne pioche, ça se calme assez vite.
En revanche, le sentier au traçage approximatif ne me vend pas du rêve, et sur les 100 derniers mètres de dénivelée, plusieurs passages caillouteux assez trialisants me font douter de la roulabilité de la chose.
Arrivé au Chalet, je constate que la sente continue sur quelques dizaines de mètres, puis se perd en sentes à vaches scabreuses...On s'arrête là. Sandwich, photos, protecs et roule.
Les passages un peu trialisants qui m'avaient tant fait peur à la montée passent finalement (presque) tous sans mettre de pied. Les nouvelles pièces montées la veille n'y sont sans doute pas étrangères; High Roller en 2.5, cintre en 780mm et Elixir CR en 203/185. Le résultat: un tout nouveau vélo, très sécurisant de l'avant, et qui pousse du coup à engager plus; je me suis surpris à engager des passages que j'aurais passé à pied il y a encore une semaine. Une conclusion s'impose: il faut que je retourne à la Croix de l'Alpe pour tenter le zéro pied :P
Tout passe donc sur le vélo, même si le sentier n'a rien d'inoubliable, hormis un départ assez esthétique dans les myrtillers.
Cela dit, dans Belledonne, c'est assez rare pour être souligné...
A l'entrée dans le sous bois, on change de planète; adieu l'alpage scabreux, et bienvenue dans le Disneyland pour vététistes amateurs de sous-bois à sapins! Racines (par milliers), pierres (presque autant) épingles (un bon paquet), pifs-pafs (une poignée) et surtout, que du ludique qui tournicote et virevolte dans tous les sens sans jamais s'arrêter, avec un micro-challenge technique tous les 5 mètres. Inutile de vous dire que ça fout une banane absolument terrible!
Dommage, toutefois, après avoir franchi le ruisseau, les 50 derniers m de D- sont plus linéaires et plus larges, on s'éclate moins qu'au-dessus (rien de gravissime, cependant).
Au global, une petite sortie de défrichage bien rentable dans la magnifique vallée du Haut Bréda (ou la Colombie Britannique à 1h de route de Grenoble). Du bof (le haut), mais aussi du très très bon sur le bas. Clairement, il est dommage que la configuration en cul-de-sac du sentier interdise les bouclages, condamnant ainsi les vététistes assoiffés de singles technico-ludiques à se payer l'aller retour (avec portage obligatoire).
Cela étant, si vous avez une heure et demie à tuer à Fond de France, ruez-vous dessus, ça ne vous décevra pas!







