Longueur : 15 km
Denivelé : 580 m
Sentiers associés :
Sortie du dimanche 08 juillet 2012
Conditions terrain
Sec dans l'ensemble, les sentiers bien herbeux sont fauchés (sauf dans l'alpage des Chalets du Thyl).
- Chalets de Beaune > Chalets Rosset : Bien sec dans l'ensemble, en revanche, une passerelle effondrée sur une des deux traversées de ruisseaux (toujours gérable), et quelques lauses piégeuses sur le chemin. A noter que les épingles de la fin ont été re-piochées récemment, et sont en voie de tassement.
- Sentier Géologique > Thyl : Accès paumatoire, et alpage du Thyl cauchemerdesque à traverser. A partir de la pierre à cupules, le sentier est bien fauché. Quelques pierres roulantes. Bien sec dans l'ensemble.
- Sentier Paul Mougin : Quelques courts passages très gras sur le haut, et un croisement un peu typé Verdun (souches arrachées, etc.). Sinon, RAS.
Compte rendu
Iti suivi : La Pérousaz > Chalets de Beaune > Chalets du Thyl > Le Thyl > La Traversaz > St Michel de Maurienne
Aujourd'hui, réunion de famille en Maurienne, dans le petit hameau du Thyl. Tant qu'à y consacrer une journée, autant rentabiliser le déplacement en emportant le vélo, il m'avait semblé à mon dernier passage qu'il y a du potentiel dans le coin (en dehors du connu, bien sûr).
Dépose voiture (bouh la honte) à la Pérousaz. Que l'on se rassure, la montée à l'alpage commence par une piste très efficace, qui se transforme vite en portage (heureusement que le sentier de montée a été fauché). A partir de Prazignan, on retrouve la piste et une déclivité tolérable pour atteindre le Sentier en Balcon (indiqué tel quel sur les panneaux) sans se cramer complètement.
La première partie du Sentier en Balcon, côté Chalets de Beaune, n'est pas inoubliable, bien que fort bucolique (petites fleurs, marmottes), et somme toute assez vite avalée. Sentier pas toujours très net, une passerelle effondrée pour traverser un ruisseau, quelques pierres qui font mettre pied à terre, si l'on ne maîtrise pas la technique pour les passer, et les quelques courtes remontées (dont certaines assez raides) cassent le rythme. A partir du basculement côté Chalets du Thyl, ça devient très intéressant: bien tracé, lisse, roulant, rapide, quelques petites relances, et des lauses pour pimenter le tout, allant de ludiques à franchement malveillantes. Pour la dernière portion, le sentier redevient herbeux pour quelques épingles assez faciles (re-piochées récemment).
Liaison rapide par la piste pour rejoindre les Chalets du Thyl (dont l'un appartient à la famille!), avec vue pas dégueu sur Goléon, Aiguille d'Arves, Barre des Ecrins, Meije, Etendard, etc. A partir de là, c'est un véritable cauchemard pour retrouver le sentier qui descend sur les pierres à cupules. Sentes à vaches, bourbiers, épineux, fausses traces, hors sentier, orties jusque sous les bras...que du bonheur. Après une demi-heure de jardinage hautement scabreux, je me résous à tirer droit dans l'alpage, pour le meilleur et pour le pire (mais surtout pour le pire). Heureusement, à partir de là, c'est peinard; de grandes épingles bien larges, "relevées" et engazonnées, bien fauchées par les vaches. C'est un vrai bonheur à passer tout en glisse au frein arrière. La suite est plus convenue (avec un sous-bois pierreux), et les 2/3 épingles serrées sur une vieille mulatière en fin de vie redonnent la banane avant d'arriver au Thyl et au resto salvateur. Un jarret de veau braisé et un nombre de bouteilles de Bourgogne inavouable plus tard, je me laisse glisser jusqu'à la Traversaz pour terminer la journée sur un Paul Mougin que l'on ne présente désormais plus. En dehors de 2/3 passages gras très courts, rien à redire, il a même été réfectionné sur sa partie basse (après avoir croisé la route). A déplorer, tout de même, la trace de coupe sur la partie haute, droite dans le pentu, et bientôt plus marquée que le sentier lui-même. Mais qui vient dans le Paul Mougin pour couper les épingles? Je ne comprends pas le raisonnement.
En tout cas, de l'épinglu hautement bananifère pour bien finir la journée, malgré des fesses serrées pour cause de crevaison lente.
On reviendra volontiers en Maurienne, mais de préférence quand les alpages seront moins garnis.