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Plateau d'Emparis, boucle par le pic du mas de la grave et la descente des clots Départ : Mizoën (1186 m)
Longueur : 43 km
Denivelé : 1950 m
Massif : Grandes Rousses / Pays d'Arves
Sommets associés : Plateau d'Emparis
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du lundi 27 août 2012
Conditions terrain
Bien sec partout (à un ruisseau près dans le vallon du Rif Tort). Grosse gadoue sur 10m linéaires au niveau de la Fontaine pétrifiante.
- Pic du Mas de la Grave : Sec, un peu fuyant par endroit. Épingles propres malgré pas mal de fréquentation ! L'alpage en aval est un poil raviné, mais rien de gravissime.
- Rif Tort : Au top. On ne touche ni aux freins, ni aux pédales ;)
- Les Clots : Classique mais toujours aussi bon. Pas mal dégradé sur le haut quand même.
Compte rendu (par Geux)
Iti suivi : Identique au topo, sauf la traversée du plateau.
Après avoir tergiversé sur des topos potentiels en Maurienne, la météo incertaine et la réticence d'Olivier à faire beaucoup de route nous ferons nous rabattre sur Emparis, valeur sûre s'il en est, et plus précisément son very best of (Pic du Mas de la Grave, inconnu pour 2 d'entre nous, et les Clots, qu'il n'est nul besoin de présenter).
Départ de Mizoën à 10h après la Geuxserie de circonstance :lol:. La piste monte sans histoire sur le plateau avec la vue pas pire sur l'autre côté de la vallée.
Nous attaquons alors la très plaisante remontée du Rif Tort, où nous avons la bonne surprise de croiser le ded (entre autres vététistes), déjà sur la redescente de sa balade du jour.
Pause glucides au cairn et on attaque le portage final.
Au global, nous arriverons au sommet vers 16h30 (après avoir considérablement glandé dans la montée), heure tardive, certes (certains diraient même 3h trop tard :wink:), mais qui nous permettra de profiter des belles lumières du soir et de sentiers déserts pendant toute la descente.
La descente, sans grande difficultés, passera bien pour tout le monde (malgré une petite frayeur dans le très court passage T5 pour Olivier), et tout le monde arrive au cairn avec la banane.
Julien en profitera même pour améliorer son score du début de l'été.
Le Rif Tort est toujours aussi fun et rapide (surtout sans personne sur le sentier), et après un rapide coup de cul pour remonter au col St Georges et la liaison sur piste (seul faiblesse d'une descente irréprochable par ailleurs), nous nous jetons dans la descente des Clots.
Sur la partie haute, le ressenti est unanime: c'est pas le meilleur. Même en confrontant nos souvenirs, impossible de savoir si le sentier s'est dégradé depuis notre dernier passage, mais globalement, c'est un poil creusé, caillouteux et un peu (voire très) fuyant par endroits.
Par bonheur, en dessous de la célèbre épingle 1946 (de par son expo), les épingles se font plus joueuses, et on rigole franchement jusqu'au refuge.
Il nous a d'ailleurs semblé (sans pouvoir en jurer) que dans la partie haute de la pente qui surplombe le refuge, le sentier a été nettoyé des pierres qui l'encombraient.
Que les amateurs de caillasse se rassurent, elles sont plus que jamais présentes dans la partie intermédiaire.
De là, ça file vite au départ du balcon (non sans avoir fait un détour par le Lovitel, à sec, et ses northshores), toujours aussi fun à rouler, malgré l'expo omniprésente.
Nous avons hésité un moment à bifurquer à gauche dans le bonus d'épingles T4 du Parizet, très tentant, mais l'heure avancée, ainsi que la perspective du retour par le tunnel et la remontée à Mizoën nous ont ramenés à la raison.
Courte remontée roulante aux Aymes par la piste (obstruée par un poney neurasthénique), et nous nous jetons dans les dernières épingles du jour pour débouler pile sur les voitures.
20h; l'heure de rentrer maison, après une belle journée de rigolade et de très bon VTT dans un coin décidément béni des dieux.
A refaire sans aucune modération!
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