Longueur : 25 km
Denivelé : 1450 m
Sentiers associés :
Sortie du lundi 08 octobre 2012
Conditions terrain
Neige sur le versant nord du Roc Diolon, mais l'arête est toujours roulable. L'Ubac de Méollion par la Pépinière est en train de mourir à petit feu...
- Roc Diolon (partie haute) : Un peu de neige sur le versant nord, très humide, gras par endroits, mais bon grip.
- Roc Diolon (partie basse) : Un peu humide sur le haut, sec sur le bas. Ultra propre.
- Col de Freissinières (versant Ouest) : Sec, croulant.
- Grand Lac des Estaris > Sommet Drouvet : Nickel propre, bien sec. Le portage en descente est court mais frustrant.
- Ubac de Méollion par la Pépinière : Très mauvais état, emporté dans toutes les ravines, peu marqué, déversant par endroits, et la trace aura bientôt disparu dans la pépinière. Sec dans l'ensemble. Un court passage au bout de la traversée semble avoir été le théâtre d'un concours de breakdance entre sangliers.
- Hameau de Méollion : Propre, bien sec, bon grip.
Compte rendu (par JDV)
Iti suivi : Orcières Merlette -> Grand lac des Estaris -> Roc Diolon en AR -> Drouvet -> Pointe de Méollion -> Pépinière -> Méollion -> Les Borels
Quatrième week end de découverte du 05 pour cette saison. Aujourd’hui, direction le Champsaur, avec au programme un défrichage audacieux coincé entre PNE et Domaine skiable d’Orcières, et une interminable descente sur la vallée du Champoléon (que mon hôte avait dans la tête depuis qq temps...)
Manipage sans vergogne jusqu’au plus haut parking de la station (en même temps, pour ce qu’on perd…), et départ bille en tête sur une piste bien raidasse pour rejoindre le Hameau de Forest des Estaris. Heureusement, la piste principale alors rejointe est plus facile à pédaler, surtout en s’aidant de quelques portions de pistes de DH qui cassent le pourcentage de la pente. Passage station bien dégueu au niveau du replat de Rocherousse, avant d’arriver au joli lac des Sirènes, mais globalement on ne souffre pas trop trop de l’ambiance station. On arrive donc au Grand Lac des Estaris sur le vélo, que l’on va alors mettre sur le dos pour monter au Col de Freissinières d’abord, puis au Roc Diolon.
Vue panoramique et casse dalle gastronomique (avec la très bonne bière de circonstance) au sommet, dans une ambiance congélateur ; on annule la sieste/bronzette.
Le départ devrait normalement se faire sans souci du sommet sans les restes de neige présents ce jour en versant nord. Les premiers mètres sont bien techniques, raides et fuyants, mais rien d’insurmontable.
La majorité de la crête se roule alors de manière très ludique en choisissant sa trace dans un dédale de petites marches en schiste ; on s’amuse beaucoup !
Malheureusement, un passage très chaotique oblige à porter le vélo sur 10/15m de D- avant d’attaquer la suite. Ladite suite oblique plein nord, sous la crête, pour descendre droit sur le col de Freissinières. Enfin, droit, c’est une façon de parler, puisque c’est en réalité une interminable succession d’épingles toutes plus ludiques les unes que les autres, dans un schiste ultra-propre. Bref, c’est Disneyland…
Micro passage T5 pas donné avant de débouler sur le col, et on enchaine avec sa descente versant Ouest, en essayant (sans succès) d’ignorer l’autre versant, avec ses 8km et 1500m de descente sur Dormillouse, en plein PNE (snif).
Le sentier est un cran en dessous (T4 caillasseux et fuyant) mais loin d’être inintéressant, avec quelques marches et épingles pas données.
Nous contournons alors par le nord le très beau Grand Lac des Estaris et attaquons la longue traversée montante sous la Pointe des Pisses.
Stupéfaction : une vraie piste cyclable en schiste ultra propre, large, plus roulable (à condition de s’employer un peu) que bien des billards queyrassiens !
Petite pause potion magique au très panoramique promontoire sous le Roc des Hommes, et là…c’est le drame. Les 100m de D- pour rejoindre le Drouvet, durement gagnés à la montée, seront gâchés pour une bonne moitié par la traversée de deux ignobles éboulis, dans le style Valgaudemaresque le plus épuré, comme dirait JBF.
Très courte remontée au Drouvet (beurk), et deuxième déception de la journée : ce sera liaison piste presque jusqu’au Roc d’Alibrandes.
Nous nous lançons dans la longue traversée de l’Ubac de Méollion, bien éprouvante, avec son interminable succession de ravines à traverser à pieds et de sentier peu marqué.
Cela s’améliore sensiblement à l’aplomb de la Pépinière, mais dans le sous-bois, le sentier est malheureusement en train de mourir à petit feu. La trace aura bientôt disparu, et c’est infiniment regrettable, tant il a dû être beau à une époque…
Deux traversées de ravines bien scabreuses plus loin, nous rejoignons la descente du lac de Cédéra sur les Borels, sympathique, et qui devient franchement excellente sous le hameau semi-abandonné de Méollion.
Du cassant (mulateria), du ludique, du technique, des épingles challenges (il m’en manque 3, une seule pour Geux), et un final sublime le long du torrent, entre les pins, pour arriver aux Borels.
Or, comme une sortie sans Geuxserie n’est pas une vraie sortie, nous nous apercevons donc au moment de démarrer le bagnole 1 de la manip que sa batterie est vide (je laisse le soin au responsable d’expliquer la raison de cet état de fait).
C’est aidés par d’aimables randonneurs que nous remontons 3 fois de suite la voiture en haut du parking pour tenter (sans succès) de la démarrer sur sa lançée, ce qui nous aura au moins permis de gonfler les stats de D+ de la journée. A la seconde voiture testée, nous arrivons enfin à la démarrer aux câbles, et c’est en fond de seconde, en veilleuses et en serrant les fesses que nous remontons à la station pour chercher la bagnole 2.
Au global, un bouclage perfectible.
A garder :
- Le Roc Diolon en AR depuis le Grand lac des Estaris, un 3000 légal, inédit et majeur, dans un coin qui n’en regorge pourtant pas.
- La belle traversée Grand lac des Estaris -> Drouvet (aux deux ignobles éboulis susnommés près)
- La très chouette descente de Méollion sur les Borels.
- La manip bagnole qui fait gagner un peu de D+ (environ 550), un paquet de bornes et qui épargne une route très laborieuse et fréquentée.
On peut donc envisager un bouclage plus simple et certainement plus rentable en remplaçant l’Ubac de Méollion par l’intégrale du single du Merdarel, de fort bonne réputation.
A confirmer une prochaine fois…
Plein de photos à venir!