Départ : Le Saut (barrage) (2280 m)
Longueur : 40 km
Denivelé : 1410 m
Massif : Vanoise
Sommets associés : Lac du Chevril
Topos associés
Sentiers associés :
- Lac de Tignes > Boisses T3GPX
- Le Chargeur > La Revirette T3GPX
- Plan Clapey T3GPX
- Balcon de la Davie T3GPX
- La Davie > Orsière T2GPX
- Orsière > Nantcruet T3GPX
- Chavonne T3GPX
- Pierre du Carro > Le Fenil T3GPX
- Plateau du Clou > Le Monal T3GPX
- Le Monal > Passerelle (1849 m) T2GPX
- Grand Bois > La Raie T3GPX
- Grand Bois (variante inf) T3GPX
- La Thuile > Parking T1GPX
- Epingle 1160 m > Le Villard T2GPX
- Miroir > Viclaire T4GPX
Sortie du lundi 22 octobre 2012
Conditions terrain
Tout est sec, propre, et le grip est optimal.
- Lac de Tignes > Boisses : Sec, nickel propre. A noter que les passages abîmés du début de la traversée ont été retaillés.
- Le Chargeur > La Revirette : Propre, sec.
- Plan Clapey : Sec, un peu sale, notamment sous les éboulis.
- Balcon de la Davie : Nickel propre, sec, très bon grip.
- La Davie > Orsière : Tout nul. Sec (c'est toujours ça...).
- Orsière > Nantcruet : Sec, propre. Pris jusqu'à Nazonde.
- Chavonne : Emprunté la moitié sup en montée. Sec et propre.
- Pierre du Carro > Le Fenil : Sec, propre, mais herbeux. Début paumatoire, et final pénible dans l'enclos à bestiaux. Il faudrait ratiboiser quelques branches de mélèzes. Vaut bien le coup, malgré tout.
- Plateau du Clou > Le Monal : Absolument parfait.
- Le Monal > Passerelle (1849 m) : Propre, mais un peu boueux avant de rejoindre la piste, à cause des vaches qui y sont parquées (attention, clôture électrifiée).
- Grand Bois > La Raie : Bien propre et sec.
- Grand Bois (variante inf) : Un poil humide sur le bas, propre.
- La Thuile > Parking : Vite descendu, on n'en parle plus.
- Epingle 1160 m > Le Villard : Sec, propre.
- Miroir > Viclaire : Sec, un peu sale (pierres, pommes de pin).
Compte rendu (par JDV)
Iti suivi : Voir GPX
Objectif d'aujourd'hui: optimiser le topo en chopant au vol la crème de la crème des singles de Haute Tarentaise.
Après avoir laissé l'infortuné Arnaud aux bons soins de la télé, premier raidillon d'un longue série, et nous attaquons le premier single (d'une longue série aussi, heureusement): le balcon entre Tignes Le Lac et Les Boisses. Déjà l'été, c'est bien ludique et rentable, mais là, entre les mélèzes en feu, la vue sur le lac d'un bleu profond, la Sassière plâtrée, le tout dans la lumière du matin, on touche au sublime...
On traverse vite le barrage du Chevril (dont le lac est étonnamment plein pour la saison), et c'est parti pour 1320m de départementale entre paravalanches et tunnels, en mode tchou-tchou et petites loupiotes. On est donc presque soulagés de trouver la montée au barrage du Saut (aussi efficace que fréquentée).
Petite pause glouglou au Chargeur avec la vue qui fait plaisir sur la Tsanteleina, le glacier de Rhêmes-Golette, et la Sassière (je l'aurai un jour, je l'aurai). Le single en balcon qui s'ensuit est bien sympa, même si les petites remontées sous les barres rocheuses sont bien casse pattes, et on les préférerait plus roulantes (quoique ça n'a pas eu l'air de gêner Thibault, en mode machine de guerre).
Les quelques virages sous la Revirette sont un peu sales et creusés (rien de dramatique, cependant), ainsi que les passages ravinés dans Plan Clapey (petite pause photos à l'occasion de la seule Geuxserie du jour, une très sobre crevaison). En revanche, à partir de l'intersection, c'est un régal de traversée XC bien physique (relances casse-pattes inside) et ludique dans les mélèzes; on se régale.
Pause casse-dalle aux Chalets de la Davie avec vue pas pire sur les glaciers du Dôme de la Sache et du Mont Pourri (et un bel épinglu interdit, en plein PNV, snif).
La descente jusqu'à Orsière est toujours aussi nulle, mais entre Orsière et Nazonde, c'est Disneyland: joueur, rapide, et très esthétique. Thibault nous gratifiera d'ailleurs sur une dalle en dévers d'une très belle et inédite figure de drift à deux roues avec appui sur la pédale intérieure (même pas mal).
De là, l'idée étant d'éviter la traversée scabreuse du Nant Cruet, ainsi que la descente sur piste après le hameau éponyme, nous mettons les vélos sur le dos, et c'est parti pour 300m de portage dré-dans-l'pentu, mort raide, pour rejoindre le balcon supérieur. La traversée du Nant Cruet y est beaucoup plus facile et sécurisante que sur le sentier du bas. 60m de D- gâchés sur piste, mais on accède alors à la grande traversée en single jusqu'au Fenil.
Le début, peu tracé et paumatoire peut faire reculer, mais il faut savoir persévérer, car il s'avère rapidement mieux tracé (bien qu'il souffre d'un manque évident de fréquentation). C'est rapide, technique et physique, mais hautement digne d'intérêt. Les passages dans les mélèzes ont mieux supporté les épreuves du temps, mais ceux-ci prennent un peu trop leurs aises, il faudrait y revenir avec un koup-koup...
L'arrivée au Fénil est moins sympa, la faute à l'enclos à bestiaux posé sur le sentier.
Remontée par la piste TRES efficace pour aller choper le magnifique single au dessus du Monal, qui vaut déjà son pesant de cacahuètes en temps normal, mais avec les aiguilles de mélèzes partout, c'est encore plus dingue. Par contre, la recote en T4 nous a paru s'imposer, vu le caractère cassant et technique du bouzin.
Pause Camelback au Monal (c'est vraiment trop moche, ici), et re-zou sur le sentier rive droite (encore une clôture électrifiée!), la piste de l'échaillon est tellement jolie qu'on ne râle même pas sur la TVA, et au parking 1799, nous plongeons dans le Grand Bois, au grand bonheur de Thibault, qui passe en mode avion de chasse.
A l'intersection principale, l'heure tardive nous pousse à délaisser l'itinéraire normal (par Bon Conseil), pour descendre directement à la route. Grand bien nous en a pris; c'est un festival de sentier large et facile, très rapide et ludique, dans une sublime ambiance BC. Gâteau sur la cerise, nous trouvons un cheminement de singles qui ne nous dépose sur la route qu'un virage au dessus de la Thuile. Enchaînement de piste/single un peu bousette jusqu'à Ste Foy, où nous attaquons la dernière remontée jusqu'au Miroir. Nous y arrivons sur les rotules, mais le single qui descend à Viclaire va nous redonner le sourire: bien ludique, alternance de filant et de technique, le tout dans une magnifique ambiance, au milieu des pins. En revanche, je me demande comment j'ai bien pu le rentrer T3... Ultime bravoure de la journée, Thibault crève...à 30m de la voiture! Il était temps d'arriver, d'autant plus qu'il nous restait tout juste 10 minutes de jour.
En conclusion de cette journée, je dirais que le topo de base a été largement optimisé, et tout à fait magnifié en partant de Tignes le Lac. Prochaine et ultime étape: défricher une suite et fin jusqu'à Bourg Saint Maurice. J'ai déjà quelques idées en rive gauche; s'il y a des amateurs...
Au global, je pense que mes Hauts-Alpins sont désormais acquis à la cause savoyarde...We'll be back!