Exploration depuis le col du Marseillais vers Peypin et la Destrousse

Sortie du vendredi 23 novembre 2012

pluc

Conditions terrain

Humide dans toutes les zones au nord, mais jamais collant ni glissant.

• Château de Ners : Très joli. Humide mais pas glissant.
• Col du Marseillais (versant E) : Trop court, dommage.
• Col du Marseillais (versant N) : Plus esthétique vu de loin que de près.
• Font de Mule : Très beau passage raide au départ. Bonne adhérence avec l'humidité.
• Vallon sans nom de Peypin : Sans intérêt.
• Vallon sans nom de la Destrousse : Pris heureusement à la montée.
• Col des Escaouprès (versant SO) : Super, plutôt cassant.
• Les Pestiférés : Très beau. Se termine malheureusement trop vite et surtout trop haut.
• Le Peynaou : Je ne l'ai pas pris aujourd'hui. Le retour est plus long et il se termine plus bas que le précédent.

Compte rendu

Iti suivi : voir trace

Depuis les années que j'arrivais au col du Marseillais en venant de Lascours puis remontais la piste vers l'ouest, je voyais ces deux sentiers que je n'avais jamais l'occasion d'emprunter :
- le court sentier balisé qui rejoint le col en coupant la piste
- la trace qui descend en versant nord du col puis part en traversée sur le flanc gauche du vallon, bien tentante.
Il fallait donc parvenir au col depuis le haut, et trouver une suite au second sentier, dans un secteur où je n'étais jamais allé. Avec l'éditeur de vttrack, sur fond de carte et photos aériennes IGN (super de pouvoir passer d'un fond à l'autre en cours de traçage !), j'ai dessiné un projet de parcours, que j'ai ensuite suivi sans problème avec mon GPS.

Départ tardif de chez moi à vélo, dans le centre de Marseille, après les courses au marché des producteurs du Cours Julien, comme chaque mercredi. Arrivé aux Grands Louis, j'emprunte l'ancien chemin de Pichauris, puis le sentier du château de Ners, découvert la semaine dernière.
Un petit parcours de XC sympa sur les sentiers balisés pour le VTT par le CG 13 dans le domaine départemental de Pichauris, que je quitte pour rejoindre la petite D 46a, sur laquelle je trouve un balisage jaune qui s'écarte vite à droite. Montée d'abord roulante, petit portage (c'est l'arrivée d'une descente que je connais bien), puis le sentier balisé, fraîchement et joliment tracé, redescend vers la route. Puisque le but du jeu semble décidément d'emprunter celle-ci le moins possible, je l'abandonne presque aussitôt pour un sentier connu (pris d'habitude à la descente) : un bout sur le vélo, portage, et à nouveau sur le vélo pour gagner (avec les balises jaunes) l'échappatoire de la piste à gauche (dans l'autre sens, on descend plutôt la trace non balisée au-dessus).
Après une montée sur piste, voici le premier sentier à tester. Aucune surprise, très bien, mais vraiment court.
J'arrive donc au col du Marseillais. Second sentier : début pas mal, mais la traversée qui suit est un peu décevante, pas si esthétique que j'imaginais.
Je fais bien de remonter sur la piste, comme prévu, pour prendre le sentier suivant (Font de Mule) depuis le haut : beau passage raide, bien adhérent avec l'humidité, suite tranquille et jolie, la meilleure surprise de la journée.
Remontée sur piste jusqu'à un collet, jolie traversée à gauche, trop courte, descente sur piste, et dernier sentier pour arriver à Peypin, large et droit, très décevant.
Remontée dans les lotissements de Peypin et la Destrousse, puis sur un ancien chemin goudronné et piste jusqu'au col du Tubé. Retour archiconnu vers Allauch par les Escaouprés (rencontre d'un groupe de nombreux ados habillés de maillots bleu ciel, de la MJC de Plan-de-Cuques je crois), le col du Sauvage et la source du Pichoun Ome. Je suis pressé de rentrer, et, sous les baumes des Pestiférés, je ne choisis pas, contrairement à d'habitude, l'option longue par le Peynaou et Ste Croix, mais le sentier direct, que je n'avais plus emprunté depuis très longtemps, super mais qui, malheureusement, se termine très haut.

Maigre bilan de cette reconnaissance, un très joli morceau de sentier, par la Font de Mule, perdu dans un vaste versant couvert d'un dense réseau de pistasses et chemins en tous genres. Une autre fois, il faudra que j'aille jeter un coup d'oeil à l'est du col du Marseillais.

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