Sommet : Kerlingarfjoll (900 m)
Longueur : 300 km
Denivelé (+/-) : 2000 m
Roul.dif./Poussage : 0 m
Portage Oblig. : 0 m
SPR : (0/80/20)
Nb de jours : +7
Dif. montée :

Dif. descente :

Dif. max : T2 ponctuellement
Exposition :

Interêt :




Départ sur du bitume, puis une piste souvent roulante, parfois avec du sable, assez fréquentée par les 4x4 et les bus 4x4. On passe au Nord du volcan Hekla : Paysages variés et fabuleux.
Étape 2 : Bivouac à Landmannalaugar (F225 puis F208).
Toujours de la piste, des paysages avec des couleurs étonnantes. Un passage de gué un peu large, que nous avons passé … sur un camion croisé par hasard et qui a fait 1/2 tour pour nous (et pour 3 autres cyclistes arrivées au bon moment !).
Arrivée dans un camping relativement fréquenté car point de départ d'un trek connu (Landmannalaugar > Porsmörk).
Piscine naturelle d'eau chaude : on règle la température en se déplaçant plus ou moins loin du ruisseau qui alimente le bassin !
Étape 3 : Landmannalaugar à un bivouac 15 km après Holaskjol (F208).
Piste avec de nombreux gués, plus ou moins profonds ou larges, mais qui passent facilement, parfois même sur le vélo. Bivouac fabuleux avec le glacier du Hofsjokull en toile de fond.
Étape 4 : Bivouac fin de la F208 très roulante, globalement descendante puis route n°1 (bitume) jusqu'à Kikjubaejarklaustur. La route fait une ligne droite presque parfaite sur 24 km.
Avec le vent dans le nez... c'est long !
Arrivé à la piscine dont on rêvait : elle est fermée suite à un problème électrique !
On refait le plein puis bus jusqu'à Skaftafell (camping).
Balade en vélo vers les langues glacières.
Étape 5 : Skaftafell > Lac du Jokulsarlon en bus.
On arrive dans un site fabuleux mais très touristique. Heureusement, beaucoup se contentent de quelques m² et quelques minutes pour regarder le paysage, avant de plonger dans la petite boutique de souvenirs puis de remonter dans le bus. Dès les premiers hectomètres en vélo, on se retrouve seul dans un paysage qui me rappelle le Spitsberg que j'avais fait en kayak il y a plusieurs années : glaciers, petits icebergs, sternes arctiques, macareux, phoques... le Grand Nord ! On avance au hasard sur un terrain bien roulant en direction du glacier Vatnajökull, seul au monde, pour poser nos tentes et faire un des plus beaux bivouacs qu'on n'ait jamais vus (et on en a fait un certains nombre !).
On continue les balades en vélo dans ce secteur en soirée et le lendemain, en n'oubliant pas de visiter les plages de sable noir.
Etapes suivantes : retour sur Reykjavik, en alternant les bus et le vélo pour visiter les alentours de Viks, Skogar et Reykjavik.

J'indique l'itinéraire en gros. Nous n'avions pas de GPS, je n'ai pas de 'trace' à rentrer !
Nous n'avions que 12 jours. Donc nous avons ciblé certains secteurs pour rouler et nous avons fait des liaisons en bus.
Nous étions en autonomie complète mais nous avons parfois utilisé les campings.
Officiellement, le camping sauvage est interdit. Après, nous ne savons pas s'il y a une distinction entre camping sauvage et bivouac, au sens où on l'entend en France.
Personne ne nous a rien dit mais là où nous avons bivouaqué, il n'y avait personne !
Les chauffeurs de bus acceptent les vélos avec plus ou moins d'enthousiasme.
Les techniques pour les mettre dans les bus sont multiples (porte-vélos à l'arrière, dans les soutes, dans le bus...).
Les chauffeurs s'occupent de les installer...ou pas. Mais on finit toujours par y arriver.
Le prix des bus est élevé et va du simple au triple selon les compagnies.
Il faut essayer d'utiliser la nouvelle compagnie public : c'est la moins chère mais elle ne fait que la périphérie par la route n°1.
A l'intérieur de l'île, ce sont des bus 4x4 et c'est très cher.
Le vélo est un super moyen pour visiter cette île, il permet de faire plus de distance que lorsqu'on fait un trek à pied, d'aller voir un joli coin à quelques km du camping le soir vers 23h, alors qu'il fait encore jour.
On profite, à notre avis, bien plus du paysage et de l'ambiance qu'en voiture.
