Col du Canadel, grand huit du rayol (Var), depuis Pramousquier

Département : Var
Massif : Maures / Estérel
Sommet : Col du Canadel (269 m)

Longueur : 30 km
Denivelé (+/-) : 700 m
Roul.dif./Poussage : 0 m
Portage Oblig. : 0 m
SPR : (5/65/30)

Nb de jours : ½
Dif. montée :

Dif. descente :

Exposition :

Interêt :

7.0/10 (2 votes)

Ce sont les multiples pauses contemplatives qui prennent le plus de temps lors de cette petite sortie époustouflante (du soir de préférence, en raison de la lumière - et de la chaleur l'été) proposant des paysages très variés.
Tantôt on survole la méditerranée, tantôt on rôde dans la forêt déserte, ou simplement on déambule dans des sentiers typiquement méditerranéens, avec une faune très riche dans ce coin peu fréquenté du midi. Baignade en crique recommandée sur le sentier du retour !

Départ : Pramousquier (20 m) - Toulon -> Hyères -> Le Lavandou -> Pramousquier
Ou
Le Luc -> La Garde Freinet -> La Croix Valmer -> Cavalaire-> Pramousquier

Itinéraire : Pramousquier > Col du Canadel :
Départ de Pramousquier (sur D559), au niveau du restaurant pizzéria « La Payote » (oui, je sais ! mais au moins c’est facile à trouver..). Partir sur la petite route derrière l’hôtel « beau site » plein Est. Rester sur cette petite route // à la D559 et après 400 m. prendre l’épingle gauche. A partir de là, monter en restant toujours sur la « corniche des Pins ». Au bout de la route (2 kms env., point 150) prendre la piste forestière 36 (PF336) direction Col du Canadel. A la fin de la piste (point 262) prendre à droite pour rejoindre le col du Canadel 200 m plus loin (point 269).

Col du Canadel > Col des Tuiles :
Redescendre par la route D27 sur à peine 1 km jusqu’au sentier des Cigales (point 200). Le suivre jusqu’en haut (point 302). Prendre à gauche (nord) la petite route forestière (éviter le chemin, sinon portage obligé) jusqu’au quasi sommet (point 464). De là faire un saut au « vrai » sommet (527 m) par une petite boucle évidente. Du point 464 prendre la piste forestière « Les Pradels Sud », beau balcon panoramique sur la baie de Cavalaire, jusqu’au col des Tuiles.

Col des Tuiles > Retour Pramousquier :
Au col remonter la route forestière à gauche (versant nord) jusqu’au fatidique point 464. Poursuivre la descente pendant 300 m et prendre la piste cassante à droite (Ouest) qui retombe sur la route forestière plus bas. Continuer qq centaines de mètres sur cette même route et descendre à gauche par la piste des Fenouillets Ouest (raide et cassante – toute variante est ok). En bas rejoindre la D559, la suivre dans le sens de la descente sur 800 m (inévitable), et tourner à droite à l’indication Hameau du Dattier (point 39). Et là il reste 6 ou 7 kms magnifiques tout droits et plats en bord de mer (ancienne voie ferrée) jusqu’à l’arrivée.

Remarques

[color=red]L'accés aux massifs de l'Estérel et des Maures peut être interdit en raison du risque d'incendie.
Plus d'information par ici[/color]

Les variantes sont nombreuses et souvent bien visibles sur le terrain. On peut éviter la descente du Fenouillet par le col de l’Etoile plus facile (bien rester et prendre la piste à gauche une fois au col).

Le parcours représente un « 8 » sur la carte. Il se repère facilement. Attention, il fait (très) chaud en été, bien penser à l’eau (pas de point de ravitaillement évident sur le parcours).
Ne surtout pas faire cette balade par temps de mistral, le danger est réel en cas d’incendie.
Par vent d’Ouest par contre, c’est l’idéal pour la visibilité.

Panorama depuis le col et les crêtes.

Commentaires

tchouf, le 01.05.11 13:53 (8/10)

Vraiment sympa les points de vue pour faire une première approche

e-jungle, le 12.08.07 01:10 (6/10)

Parce qu’on peut aussi faire du VTT sans franchir du 6C le VTT entre les dents !!

Les paysages dans la massif des maures sont souvent magnifiques (notamment par vent d’Ouest), les chemins et routes forestières à peine fréquentés (la plupart sont interdits à la circulation motorisée). On y verra régulièrement : le Circaète Jean Leblanc et son incroyable vol stationnaire en saint esprit, des geais étonnemment peu farouches, des guêpiers colorés, régulièrement des sangliers, et plus rarement des tortues de Hermann.