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Exercice de tirs Rochille Mont-Thabor
Proposé par BDS le 09.10.25 à 15:10 :: station.illiwap.com :: 65 vus :: 0 commentaire :: Divers VTT

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Philo du Vtt au canada
Proposé par papito38⚡ le 08.10.25 à 23:58 :: 111 vus :: 2 commentaires :: Voyages
Bien pour occuper les longues journées d'hiver.
www.tv5mondeplus.com/fr/documentaires/evasion/partis-rouler
5 épisodes sur TV5 monde.
Sur le premier (la quête) voir à 16 minutes le nombre de fractures et de commotions cérébrales du gars!
Va t il faire le passage craignos?
Pour le côté voyages il y a aussi les récits de André aux US et ailleurs.

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Forêts privées et chasse : avons-nous vraiment l’interdiction de randonner sur ces sentiers ?
Proposé par Le ded le 03.10.25 à 10:10 :: 130 vus :: 3 commentaires :: Nature & Environnement

Avec le retour de la saison de la chasse, de nombreux passionnés de course à pied ou de randonnée se retrouvent face à une question qui divise souvent : peut-on librement profiter des sentiers forestiers lorsque ces terrains sont majoritairement privés ? Entre panneaux d’avertissement, chasseurs vêtus de gilets fluorescents et discussions animées sur les réseaux sociaux, il est parfois difficile de savoir ce qu’autorise réellement la loi. Un point s’impose pour séparer le vrai du faux et retrouver le plaisir de fouler les chemins boisés en toute sérénité.
Que recouvre la notion de forêt privée en France ?
En France, près de trois quarts de la superficie forestière appartient à des propriétaires privés. Ce chiffre revient systématiquement dès qu’une discussion oppose défenseurs de la nature et adeptes de la chasse, mais pose-t-il de véritables obstacles à l’usage collectif des espaces naturels ? S’il est indéniable que la majorité des forêts ne relèvent pas du domaine public, cela n’implique pas nécessairement une interdiction absolue de passage. L’accès aux sentiers mérite donc quelques éclaircissements juridiques précis.
Le statut de « forêt privée » fait référence à la propriété foncière des boisements, sans pour autant signifier que chaque promenade engage une violation de domicile. Dans la réalité, nombre de chemins tracés au fil du temps traversent ces parcelles et sont ancrés dans l’usage commun, avec des règles précises encadrant leur accès.
Le statut de « forêt privée » fait référence à la propriété foncière des boisements, sans pour autant signifier que chaque promenade engage une violation de domicile. Dans la réalité, nombre de chemins tracés au fil du temps traversent ces parcelles et sont ancrés dans l’usage commun, avec des règles précises encadrant leur accès.
Entre droit de passage et interdictions : que dit la législation ?
La réglementation française distingue nettement l’espace privé fermé du réseau de voies ouvertes à la circulation publique. La présence de clôtures, l’affichage d’un arrêté municipal ou préfectoral spécifiquement restrictif sont les seuls éléments donnant force légale à une interdiction totale de passage. Ainsi, si un grillage ferme une propriété ou si un acte administratif interdit clairement l’accès, traverser la zone devient effectivement prohibé. En dehors de ces cas particuliers, la liberté de circuler prévaut sur les chemins officiels.
Par ailleurs, l’article L. 161-1 du Code rural précise que les chemins ruraux, c’est-à-dire ces routes empruntées depuis toujours par les habitants, restent accessibles à tous, y compris quand ils traversent une propriété privée. Le propriétaire des lieux ne dispose pas d’un droit automatique d’exclusion sur ces axes, sous réserve qu’ils n’aient pas été supprimés ou reclassés par décision du conseil municipal.
Par ailleurs, l’article L. 161-1 du Code rural précise que les chemins ruraux, c’est-à-dire ces routes empruntées depuis toujours par les habitants, restent accessibles à tous, y compris quand ils traversent une propriété privée. Le propriétaire des lieux ne dispose pas d’un droit automatique d’exclusion sur ces axes, sous réserve qu’ils n’aient pas été supprimés ou reclassés par décision du conseil municipal.
Les limites des panneaux de signalisation
Face à des pancartes indiquant “Attention chasse” ou “Battue en cours”, la confusion règne parfois. Ces signalétiques sont bien exigées par la loi pour avertir les personnes présentes sur place des risques associés. Pourtant, elles n’ont pas valeur d’interdiction juridique, sauf si elles sont appuyées par un arrêté d’autorité compétente. Cela signifie qu’en dehors de circonstances exceptionnelles, la seule présence d’un panneau ne fait pas office de barrière légale.
Ce rappel a son importance, car beaucoup confondent volonté de dissuasion et vraie interdiction. D’ailleurs, chaque usager garde ses droits fondamentaux d’accès, tant qu’aucune restriction officielle n’a été notifiée et respectée selon les formes prévues par le code.
Quand la chasse modifie-t-elle l’accès aux chemins ?
Les jours de chasse, surtout lors des battues organisées, la sécurité prend évidemment le dessus. La réglementation oblige alors les chasseurs à afficher des informations visibles pour prévenir les passants. Toutefois, cela ne donne pas le pouvoir aux locataires de droits de chasse d’exclure arbitrairement promeneurs ou sportifs des sentiers publics, hors éventuel arrêté limitatif signé par le maire ou le préfet.
Cette cohabitation suppose au contraire dialogue et vigilance mutuelle. Chacun doit veiller à adapter sa pratique, porter des vêtements visibles et respecter les zones abandonnées temporairement à la chasse uniquement lorsqu’une décision réglementaire l’exige formellement.
Cette cohabitation suppose au contraire dialogue et vigilance mutuelle. Chacun doit veiller à adapter sa pratique, porter des vêtements visibles et respecter les zones abandonnées temporairement à la chasse uniquement lorsqu’une décision réglementaire l’exige formellement.
Arguments courants et réalités du terrain : au-delà des idées reçues
L’argument des “75 % de forêts privées” sert bien souvent à intimider ou à restreindre artificiellement la fréquentation des espaces boisés pendant la chasse. Or, la crainte de transgresser la loi pousse parfois les non-chasseurs à s’auto-censurer, alors que leur présence demeure parfaitement légitime sur les sentiers publics.
Certains défenseurs de l’exclusivité cynégétique exploitent ainsi la méconnaissance des textes pour faire pression, alors que la loi encadre strictement les véritables motifs d’expulsion. Plutôt que de multiplier les oppositions, mieux vaut rappeler que l’essentiel réside dans la conformité au droit, au partage raisonné de l’espace et au dialogue entre utilisateurs. Aucun groupe n’a de monopole naturel sur les chemins ouverts légalement.
° Chemins ruraux : libre circulation hormis suppression ou reclassement ;
° Panneaux chasse : valeur de prévention, pas d’interdiction sauf arrêté officiel ;
° Parcelles closes ou fermées : accès interdit hors autorisation expresse ;
° Arrêtés municipaux/préfectoraux : seules mesures juridiquement contraignantes ;
° Cohabitation sécurisée : équipement visible recommandé, communication essentielle.
Quels gestes adopter pour pratiquer sereinement la course ou la randonnée en forêt ?
Dans la pratique, la clarté sur les textes invite à quelques habitudes prudentes pour allier loisirs et sécurité. S’équiper d’un gilet fluo, consulter les arrêtés locaux affichés en mairie ou sur internet, échanger avec les acteurs du territoire permet d’éviter tensions inutiles.
Rester attentif aux panneaux informatifs, prendre connaissance des périodes de chasse spécifiques à chaque département et s’informer sur les événements ponctuels optimiseront l’expérience outdoor. Il existe souvent des applications recensant les dates et zones concernées, utiles pour ajuster ses itinéraires tout en profitant des paysages offerts par la mosaïque forestière hexagonale.
Rester attentif aux panneaux informatifs, prendre connaissance des périodes de chasse spécifiques à chaque département et s’informer sur les événements ponctuels optimiseront l’expérience outdoor. Il existe souvent des applications recensant les dates et zones concernées, utiles pour ajuster ses itinéraires tout en profitant des paysages offerts par la mosaïque forestière hexagonale.
L’importance d’un dialogue local continu
Considérer la forêt comme un espace partagé incite enfin à cultiver la compréhension mutuelle sur le terrain. Approcher les chasseurs lorsqu’ils sont présents, exprimer poliment ses intentions et convenir de plages horaires favorables contribue à apaiser la cohabitation. Les initiatives de chartes locales facilitant vie ensemble donnent de nouveaux repères pour profiter sainement de la nature.
Au fond, ni le nombre affiché de forêts privées ni la simple appartenance foncière ne résument la complexité des usages forestiers. Ce qui compte aujourd’hui, c’est d’agir dans le respect des cheminements autorisés, sans céder à la peur ou à l’intimidation symbolique. Que la course, la balade tranquille ou la session d’observation naturaliste puissent continuer dans cette dynamique constructive dépend de chacun.
Source : mapetiterando.fr/actualites/forets-privees-et-chasse-avez-vous-vraiment-linterdiction-de-randonner-sur-ces-sentiers/
Source : mapetiterando.fr/actualites/forets-privees-et-chasse-avez-vous-vraiment-linterdiction-de-randonner-sur-ces-sentiers/