Départ : Bramans (1250 m)
Longueur : 61 km
Denivelé : 3800 m
Massif : Mont Cenis
Sommets associés : Col Sommeiller Col de Bramanette Saint Pierre d'Extravache Belvédère du Lac du Liaël
Sentiers associés :
- Piste Pont du Nant > Chalet de Longe Cote T1GPX
- Au pied de Scolette : tour du Ruisseau du Nant T3GPX
- Col de Pelouse (versant Nord) T3GPX
- Col de Pelouse (versant Sud) T4GPX
- Col du Sommeiller (versant Nord) T4GPX
- Pas de la Coche > Plan des Eaux T3GPX
- Col de Bramanette > Lac du Liael T4GPX
- Sous la Cime du Clot (2607 m) > Montbas T4GPX
- Montbas > Chapelle d'Extravache T2GPX
- Plan Clot > Bramans T3GPX
- Chapelle St Bernard > Bramans T1GPX
Sortie du lundi 17 juillet 2017
Le ded, AnneCe, branki, fontra, Friz, jeanluc, Leced, marcus, Laurent Couturier, santa, siglle, tchouf, TiBougnat, toz, Yann
Conditions terrain
Sec. Névés au col Sommeiller (face N).
- Piste Pont du Nant > Chalet de Longe Cote : Si on la prend depuis la Redoute Marie Thérèse (ou Bramans > le chemin du Petit Bonheur) tout monte sur le vélo.
- Au pied de Scolette : tour du Ruisseau du Nant : Mis à part le poussage de la passerelle, ça roule bien et le sentier est vraiment agréable avec ses passages techniques (racines, marchounettes)
- Col de Pelouse (versant Nord) : Dommage qu'il manque un sentier vers 2500m
- Col de Pelouse (versant Sud) : Il faut du bagage technique mais si on se sent de le faire, c'est un beau final depuis Bramans
- Col du Sommeiller (versant Nord) : Un peu de neige versant Est (glacier) mais vraiment pas génant. La portion free-ride est un grand moment
- Pas de la Coche > Plan des Eaux : Bel itinéraire technique où il faut parfois chercher le bon passage. Les dalles permettent de s'amuser et il y en a pour tous les goûts et les niveaux. Dommage pour la courte portion NR (-1)
- Col de Bramanette > Lac du Liael : Pas toujours sur le vélo mais dès que ça roule, c'est très bon
- Sous la Cime du Clot (2607 m) > Montbas : Faudrait être maso pour mettre moins. L'enfilade de virages après la crête vaut 10 points. -1 pour la vue :lol:
- Montbas > Chapelle d'Extravache : Attention on a pris un joli sentier au lieu de cette infâme piste (sentier à créer)
- Plan Clot > Bramans : Laisse filer, c'est une valse ... de virages
- Chapelle St Bernard > Bramans : Attention à la clôture en partie médiane (au bas de la large descente)
Compte rendu (par Le ded)
Iti suivi : Bramans>chalet Longue Côte>col Pelouse>refuge Scarfiotti>col Sommeiller>Pas de la coche>Côte Cornue>lac de Liael>Montbas>St Pierre d'Extravache>Bramans
Prenez un groupe de gentils brutos dont:
- un amateur d'abricots (mûrs tant qu'à faire)
- un sudiste de mauvaise foi électro-irradié au Césium 137 en permanence et surtout survolté -il a le 220V à tous les étages-
- un matheysin qui se la joue Askill (le MAC a failli s'édenter)
- un Chartrousin dopé à l'Arlésienne
- un sudiste aux (jolies) mains gantés (et habile au pilotage tant qu'à faire)
- un Catalan qui ne voudra jamais perdre son accent mais qui connait tout des chants d'oiseaux - et pas que -
- un (autre) Chartrousin d'adoption qui ne pense qu'à retourner chez lui mais qui roule -que- par chez nous (et bien en plus)
- un petit gars d'Allevard qui a parfois des problèmes pour trouver sa trajectoire
- un Carrossois qui vend de l'image mais qui roule propre sans nuages
- un aide de camp pour le BBQ à merguez et qui roule propre aussi! (même parfois tout à côté)
- un grand sec qui porte 2 vélos à la fois parfois avec des enjambées de (10) nains (surtout un bouffeur de saucisse/polenta)
- un énervé du 05 qui faisait concurrence au fluo vestimentaire de la polaire de Y...
- un barbu proche du Yéti qui ne demande jamais son reste et qui avance pour son dû
- un sudiste bien sympa qui commence à bien connaître le secteur Alpin -qui ne boit pas mais qui fourni, merci à lui-
- un Auvergnat qui monte comme un affamé mort de faim
- un bon gars couleur "bonbon menthos" (tout de bleu vêtu donc mais pour le goût on se demande ?)
- un vieux barbu/chevelu avec quelques restes (mais pour 2 jours seulement!)
et le tout saupoudré d'une (grande) dose de féminité et de douceur et qui, grâce à son perpétuel sourire, aura permis la contenance de certains. En plus, elle roule bien avec son bad habit à gros pneus. Ah, l'habit et le couteau, un duo de choc.
Un bon groupe homogène, quoi, avec les délires qui vont bien mais (pas) toujours au bon moment ... Prout, prout.
J1: Bramans (Savoie Française) > refuge Scarfiotti (Piémont Italien)
Ben, n'en déplaise à certain, la piste du petit bonheur puis celle de la forêt du Nant passent tout sur le vélo à condition de ne pas prendre les raccourcis ...
Pause rapide à Longe Côte où le berger se fera un plaisir de nous donner de l'eau. Spot à photos que la passerelle du ruisseau du Nant avant un petit poussage bien raide où quelques sudistes se donneront en offrande pour un challenge perdu d'avance :-)
Ensuite très court poussage pour enfin rouler un joli sentier balcon à partir du Fond (que l'on a pas encore touché d'ailleurs). Dommage que la portion vers les chalets de Pelouse ne soit pas entièrement comestible en vélo. Ensuite c'est suivant la forme et la condition pour atteindre le col de Pelouse dont le final se fait en portage. Il nous a semblé (pour ceux en queue de peloton) qu'il y avait arsouillage pour le 1er à sortir au col.
Bonne pause au col Pelouse qui offre un superbe Panorama sur les sommets qui nous font rêver, hiver comme été. Mais surtout à l'Automne (pour ma part :-) ) En plus, on remarque le col Sommeiller tout en neige ! Cool pour demain.
Le dessert du jour est sous nos roues : 800m de descente jusqu'au lago de Rochemolles sur un bon monotrace T4/E3, varié, pentu, épinglu, pas souvent facile voire même déversant et qui demande de l'attention pour ne pas partir (tout en bas) à la faute. Le passage de la vire dans les barres rocheuses restera comme un grand moment de bonheur. Même si ce sentier n'est pas à mettre sous toutes les roues, on l'a plébiscité unanimement. Apparemment à 3 années lumières de son voisin du col d'Étache.
Après un groupetto en bas du col, il nous reste 150m de remontée pour rejoindre le Scarfiotti sur une belle piste terreuse. Le groupe se morcelle rapidement parce que quand on sent l'écurie (et le rumen en décomposition), les watts reviennent et la bière aussi. Détente, baignade et chaise longue en attendant le souper. Pour la baignade, la session chaud-froid stimulant la vasoconstriction et la vasodilatation locale pour les cuisses (et pas que) restera un bon moment de rigolade. Mais vous ne connaîtrez pas les noms des acteurs de cette thérapie quelque peu dénudée de bon (ou nauséabond) sens. Certains doivent pédaler avec le bas ventre pour avoir besoin de tremper :lol:
Dîner au refuge dans la normalité. On restera même sur notre ligne de sportif strict car on ne touchera pas, ni au café, ni au limoncello, ni à la grappa, ni aux Hollandaises débarquées en soirée (dans nos rêves) :-)
Tiens au fait, est-ce que l'abricot est orange ?
:-)
J2: refuge Scarfiotti > Bramans
Nuit calme. Pour certains. Pour ceux qui ont bien dormis et se sont réveillés à 7h00. Mais pas pour ceux qui ont subit les affres d'un dortoir de 21 personnes et le réveil à 6h00!
Même avec les bouchons, le train des ronflements du papy (juste 1 ou 2 ans plus que moi :-) ) d'en face résonnait sur les rails de mon esprit qui n'arrivait pas à s'évader. La prochaine nuit en refuge, je la charge en immovane. Et je pourrais ronfler comme bon me semble (pendant 4 h).
Petit déj. frugal mais ça on le savait. Faut aimer les biscottes italiennes et le jus de fruit en poudre...
On avait programmé un départ à 8h30 (au lieu de 9h) et déjà à 7h45, les plus frileux s'élancent sur la piste du Sommeiller, pour rejoindre le col 837m plus haut. Ça grinche (couine, râle, bougonne, rouspète) pour les non-pressés et comme un GO standard -je ne veux pas réitérer la situation du refuge Bezzi- , je me dois de partir avec les derniers, en sachant que 11 bornes de piste, ça va me tirer sur les jambes et sur le timing. Pas grave, faut assumer surtout dans cet environnement où j'ai vraiment l'occasion de lever la tête, eu égard à certains :lol:
Pas tant pire cette piste si on se raconte des histoires inventées de la nuit (j'ai eu le temps entre 22h et minuit et entre 3h et 4h). Dans ces portions où il faut un rythme de pédalage que je n'ai pas, j'ai besoin de souffler et ne suis donc jamais un compagnon de route agréable pour la discussion. Et comme je n'avais pas mes écouteurs, je prends sur moi pour me rappeler mes histoires :lol:
Pinaise, j'arrive à la hauteur de Gilles qui vient de faire son marché. Il a besoin de souffler. Ça tombe bien, moi je fais aussi mon marché et presque même pas besoin de se pencher. Ce n'est pas du Génépi mais de l'Achillea nana(bricot, Toz). Plante aromatique qui peut être aussi trempée dans l'alcool. Mais pas pour le sportif strict ...
On arrive au col, Toz aussi et on attend le reste de la troupe qui est montée entre temps faire une crête en dessous de la Pointe sommeiller (inaccessible par ce côté). Pause glucide et rigolade. Tiens donc! Les gras gars sont reposés alors :lol:. Anne-Cé, elle dort. Tout comme Ced qui fini sa nuit.
Ah voilà donc le grand moment de la journée, comment va se passer la descente de la face NEN du col de Sommeiller. Et bien, nickel. Cadre grandiose dans un cirque glacière chapeauté par les Pointe Sommeiller et d'Ambin, le col du Grand Cordonnier et son aîné, le Grand Cordonnier (allez je la fais facile, bien chaussé). Minéral et glacière, névés et moraines, bleu et blanc, silence feutré et bruits sourds du ruisseau, on est témoin de la nature (et Jého va aussi). Quelle descente improbable. Free ride à tous les étages et sans freinages appuyés comme les pros de la vidéo... Il y avait bien un sentier mais trop noyé sous les névés (faudra revenir en Automne). On a quand même bien kiffé ces traces dans la neige, droites parfois, et les portions pas drè dans l'pentu où il faut quand même assurer sa ligne si on veut rester sur le vélo.
Point IGN 2709, pieds à terre pour un portage rapide et bien velu sur les derniers 50m où les hommes à petites jambes (j'en suis) auront du mal à gravir l'avant dernière marche. Du coup, on a fait un pas de 1 avec le vélo sur le dos. Même Toz, l'amateur d'abricot :lol:
Allez, on avait vendu cette belle descente avec du technique, du trialisant et de la Dalle. On en est resté tous Béa(trice) d'ailleurs. Chacun sa ligne. Marcus et Yannick ont même ouvert une ligne qui évite le NR vers l'alt. 2620m.
Un grand moment sur ces roches lisses et pentues qui mettent à l'épreuve les freins, le doigté et les crampons des pneus. et le pilote aussi. N'est-ce pas Toz?
Plus de peur que de mal. Juste la peau légèrement passé à l'émeri. Un scotch et hop ça repart. Quel gaillard ce bisontin (suceur d'abricot ?)
Le Plan d'Étache est vraiment le bikepark de la Maurienne. Suffit juste d'y aller !
Allez, en selle pour le poussage/portage (ou pas) de Côte Cornue et Côte Charbonnière pour atteindre un monticule: le Mont Cruyè puis le point IGN 2719. Groupetto en face de la Vanoise, du lac du Mont-Cenis, Mont froid et Pointe de Ronce. On ne verra pas plus loin car la vue baisse :lol:
Belle descente jusqu'au lac du Liael où on voulait faire un regroupement mais les électrons libres en ont décidés autrement. Mais il faut dire que le dernier portage (110m D+) est assez raide et plus vite ça se passera et plus vite cela en sera fini pour les poussages/portages (au nombre de 4).
Tout le monde est en poste. La descente finale peut démarrer. On va carrément recopier la sortie d'EH. En tous cas que la partie descendante. La montée (sur le vélo) on lui la laisse :lol:
1400m D- de sentier (un bout de piste quand même vers St Pierre d'Extravache) pentu, schisteux, épinglu, terreux, cassant, en moquette d'aiguilles de pin, pif-pafant, quichant, grisant, dérapant, tournant, sautant, racineux, tortueux...
Simple, vous avez la panoplie complète du coffret banane à tous les étages. Gros moment d'anthologie entre le col sommeiller (2993m) et Bramans (1230m) où l'on voyage dans un univers au départ très dolomitique puis la couleur s'estompe pour un teinté de gris, de blanc, de bleu, de lacs, de vert, d'orangé rougeoyant, d'aiguillettes de pin sans fin. Justement Bramans. C'est la fin.
Quelle belle bambée avec un collectif au potentiel rarement atteint :lol:
La soirée ?
calme.
Bières, apéro, bières, merguez, saucisses, taboulé, bières, vin, fromage (Laurent à le label "Es Maître Tomme de Savoie"), tarte, bières, ...
Couché bonne heure, demain dimanche ça roule, ma poule. Aujourd'hui c'est la Saint Donald. Je me trompe ?
:lol:
Avec : Yannick, Niels