Départ : Peyresq (1525 m)
Longueur : 34 km
Denivelé : 1580 m
Massif : Haut Var / Haut Verdon / 3 Evêchés
Sommets associés : Lacs de Lignin Transverdon Couradour
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du jeudi 05 juillet 2012
Conditions terrain
Il a plu dans la nuit et les sections en sous-bois était limite collante. J'ai zippé pas mal de fois en poussant. Les alpages sont truffés de pièges.
- Plan du Rieu : Joli. Il est facile de se laisser aller à quitter la trace... tant la prairie est vaste. Puis le sentier en forêt est rapide entrecoupé de quelques passages plus techniques.
- Plan du Rieu > le Pré de Thorame : Pris à la montée, c'est très linéaire...
- Courradour > Peyresq : Traversée expo, suivie d'un court portage, puis c'est la dégringolade sur un sentier qui s'empierre parfois.
- Sommet du Carton <> Baisse du Détroit : Free ride très secouant, mais la vue du sommet vaut l'effort consenti
- Baisse du Détroit <> Lacs de Lignin : Superbe ! Dommage que le sentier soit peu fréquenté et que l'herbe rase le cache, car cela nécessite de nombreux stop and go pour chercher son cheminement.
- Baisse de Mouriès - Versant Ouest : Génial ! Incroyable que ce sentier soit si lisse alors qu'il zèbre un champ de cailloux
Compte rendu
Iti suivi : Peyresq > Pré de Thorame > Plan du Rieu > Cabanes du Pasquier > Baisse de Détroit > Sommet du Carton > Baisse de Détroit > Lacs de Lignin > Baisse de Mouriès > Cabanes Pasquier > Plan de Rieu > Peyresq
Dernière sortie de préparation avant l'été... J'avais pas trop la niaque ces derniers jours et ce topo me tendait les bras depuis que d@vid la déposé ici, car rendant les fameux Lignins plus rapide d'accès pour nous les azuréens.
Vu que la météo prévoit une après-midi pluvieuse sur tout le haut pays, je tente le coup sur les Lignins avec un départ assez tôt. J'attaque la montée un peu trop fort et le palpitant me rappelle rapidement à l'ordre. Les portions de roulages sont divines bien que très énergivores. Le Pré de Thorame est vite atteint et j'évite un troupeau de moutons (pas ses déjections :ill:) de peu.
Alors que je m'éloigne en grimpant vers le Plan du Rieu, 3 patous foncent sur moi sans aboyer 8O ! Je suis surpris et cri "foutez moi la paix sales patous". Je crois que ma réaction les a bien surpris et ils ont stoppé net 8O. Seul un a continué à me suivre un bout de temps, j'ai du crier encore deux ou trois fois "dégage" pour qu'il me laisse enfin tranquille.
L'épisode patous étant passé, je continue à grimper jusqu'au Plan du Rieu en grande partie en pédalage dans un magnifique sous-bois. Le Plan du Rieu arrive et c'est un choc visuel : Une immense colline herbeuse où se perd le sentier. Cet endroit est propice aux divagations freeridesques :cool:. Le sentier retrouvé il faut traverser 2 torrents. Le premier passe nickel bien que cassant, et dans la seconde très courte descente, je me prends un vol quasiment à l'arrêt ! OTB magistral, choc sur l'épaule et sur le pubis ! Bref je suis sonné et je me rafraichi les idées au ruisseau à peine plus loin :oops:.
L'ambiance depuis ce matin est glauque avec un ciel bouché, des sentiers glissants et parfois quelques gouttes qui arrivent jusqu'au sol. Mais il en faut plus pour m'arrêter et je reprends la montée jusqu'aux cabanes du Pasquier.
Pas évident de trouver le sentier dans les herbes hautes autour des cabanes, mais heureusement il est bien visible plus loin. Montée en poussage, parfois pédalages, et la Baisse du Détroit se profile. Là ce sera portage jusqu'à la Baisse. En montant le ciel de déchire et le soleil fait son apparition à la faveur d'un léger vent de Sud. Il ne m'en faut pas plus pour me motiver à aller tâter le Sommet du Carton qui (de loin) semble roulable en freeride. La montée en portage me confirme que la descente risque bien d'être jouable sur le vélo :D, mais le travers entre le Sommet du Carton et ses bosses pré-sommitales risque de moins me plaire :lost:, je verrai bien qu'en je serai dans l'autre sens :roll:.
La vue du sommet est éblouissante et je vois en contrebas la Baisse de Mouriès que je vais remonter tout à l'heure.
C'est l'heure du retour sur la Baisse du Détroit. Ça va passer ou pas ?? Le travers passe pas trop mal, bien que très secouant :ill:, puis la descente sur la Baisse de Détroit est un pur régal de freeride :cool:. Sommet validé :wink:
Descente aux Lacs à présent ! :cool:
Le sentier est superbe, mais parfois il se perd tant il est peu parcouru. Je dois régulièrement m'arrêter pour trouver le bon cheminement :ill:, c'est dommage car ça casse vraiment le rythme.
Enfin les Lacs de Lignin sont là ! Je suis seul et je profite de cet instant de calme pour déjeuner.
Le ciel de recouvre et il est temps que j'attaque la descente. Je vais bêtement suivre le balisage jaune avant de m’apercevoir qu'il m'éloigne de la Baisse de Mouriès :oops:. Re freeride pour retrouver le sentier (qui n'en est pas un, mais lui aussi un bon freeride guidé par des caïrns :lol:) et c'est la montée à la Baisse.
J'avoue un coup de fatigue dans cette montée, et le temps se gâte de plus en plus... J'ai froid et j'ai la flemme de sortir les vêtements. J'arrive à la Baisse fatigué, mais la descente sur le versant Ouest va me redonner des forces. Un pur régal :D ! Un sentier lisse comme un cul de bébé qui se faufile dans un champ où dame nature cultive des tonnes de cailloux 8O !
A nouveau le sentier se perd dans l'herbe rase, mais les cailloux sont restés au dessus et le freeride est agréable :P
Arrive le moment fatidique du choix : Retour par Pisse en l'Air ou plus direct vers les cabanes du Pasquier par le sentier remonté le matin. Les gouttes (encore très éparses) et surtout un grondement de tonnerre va me décider à couper au plus court. La traversée (au dessus de barres majestueuses) est superbe, quasiment intégralement roulante (gaffe à quelques passages expos) puis c'est la régalade jusqu'aux cabanes, et enfin jusqu'aux 2 ruisseaux où je me suis boité le matin.
Je remonte vers le Plan du Rieu et les gouttes se font plus grosses. J'attaque la remontée en freeride de cette vaste colline herbeuse, congelé par les rafales de vent. Mais en me dépêchant, je réussi à m'éloigner de la ligne de grain qui reste bloquée sur le Grand Coyer.
A présent, j'attaque la traversée superbe (mais expo) pour rejoindre le collet d'où part la dernière descente de la journée. Une marmotte cavale sur le sentier devant moi avant de s’engouffrer dans son terrier, trop rigolote :lol:.
Un court portage et voici la dernière descente : Super, bien que souvent cassante (ça se voit que l'altitude est moins élevée à présent), car le sentier s'empierre généreusement.
Arrivé à Peyresq où les gouttes me rattrapent sans que ce soit non plus, le gros méchant déluge :roll:.
L'Alti donnera 1580 m de D+, mais les jambes en auraient donné facile 400 de plus !
Repos à présent... Vivement les festivités du 14 juillet :cool: