Départ : La Roche des Arnauds (930 m)
Longueur : 71 km
Denivelé : 2900 m
Massif : Trièves / Dévoluy
Sommets associés : Pic de Bure Col de Conode Col de Rabou
Topos associés
Sentiers associés :
- Col de Conode > Col de Matacharre T3GPX
- Col de Conode > La Crotte T2GPX
- Col de Rabou (versant Sud) T4GPX
- Col de Rabou (versant Nord) T3GPX
- Sommarel > Observatoire du plateau de Bure T5GPX
- Observatoire de Bure > Plateau de Bure T2GPX
- Pic de Bure > Plateau de Bure T3GPX
- Combe d'Aurouze T4GPX
- Aurouze > Crête du Tournet T4GPX
- Crête du Tournet > Les Sauvas T2GPX
- Les Sauvas > Les Cotes T3GPX
- Trésaubenq > Montmaur T3GPX
Sortie du mercredi 25 juillet 2012
Conditions terrain
RAS
- Col de Conode > Col de Matacharre : Jolie ambiance. Bien roulant.
- Col de Conode > La Crotte : Attention aux pignes sur une portion du sentier !
- Col de Rabou (versant Sud) : Pénible à la montée : très longue traversée sur un sentier mal tracé et encombré de pierres. Mais cadre superbe et passage dans les rochers très sympa.
- Col de Rabou (versant Nord) : Plaisir de rouler enfin ! Un très beau passage technique (T4).
- Sommarel > Observatoire du plateau de Bure : Portage peu pénible. Aménagement du sentier peu esthétique.
- Observatoire de Bure > Plateau de Bure : "Roulage difficile" (Jip) ??? Je ne comprends pas.
- Pic de Bure > Plateau de Bure : Portage sympa et belle descente.
- Combe d'Aurouze : Grandiose ! Dommage pour ces Marches (pour nous... mais avis aux trialistes, avec un seul essai autorisé).
- Aurouze > Crête du Tournet : Ouf ! On peut relâcher un peu.
- Crête du Tournet > Les Sauvas : A Mach 2. Dommage pour la fin élargie.
- Les Sauvas > Les Cotes : Un topotage un peu trop rapide m'a induit en erreur. Au lieu de prendre au départ ce chemin de débardage, emprunté à la montée par le Sanglier en 2011, nous aurions mieux fait de suivre la trace de Singletrack... ou lire attentivement le commentaire de Geux. Dommage pour cette fausse note sur le parcours !
- Trésaubenq > Montmaur : Nous avons même remonté le petit bout jusqu'à la piste pour ne pas rater le début. Super descente facile.
Compte rendu (par pluc)
Iti suivi : Clot de Sagne (Manteyer) > la Roche des Arnauds > maison Forestière de Matacharre > col de Matacharre > col de Conode > la Crotte > col de Rabou > Superdévoluy > la Joue du Loup > Pic de Bure > maison forestière des Sauvas > Montmaur > Clot de Sagne
Il y a 30 ans, en 1982, je parvenais au Pic de Bure par le pilier sud-est. Nous étions deux cordées, avec trois pointures de l'escalade dans le Verdon des années 70, Marius Coquillat, Henri Rigaud, Bernard Vaucher, alias Barney (auteur de ce livre), et moi, jeune grimpeur presque débutant. Le VTT n'avait pas encore débarqué en Europe, ni les extraterrestres sur Bure ; Adrien n'était pas né, j'allais bientôt rencontrer sa mère.
Je n'étais plus retourné là-haut depuis, et, comme nous étions redescendus par la Combe de Bure, avec un rappel au milieu, qui n'est donc pas un itinéraire de randonnée, c'est à vélo que j'ai parcouru pour la première fois les sentiers de cette montagne (à l'exception de celui de la dernière pente, déjà descendu à pied).
Pour bien faire, nous sommes partis de la vallée et nous sommes allés au sommet, de façon à réaliser une descente gigantesque. L'utilisation des remontées mécaniques à Superdévoluy et la Joue du Loup (nous avons frôlé deux fois la catastrophe : d'abord parce que je me suis aperçu presque au dernier moment que les remontées ne fonctionnaient pas le samedi, et nous comptions y aller la veille, ensuite parce que le télésiège du Jas était en panne, mais il était efficacement remplacé par un autre télésiège plus une navette en 4X4) a allégé le tour d'une bonne partie des montées ignobles au milieu de ces p... de pistes de ski... tout en nous offrant entre les deux stations 450 m de DH bonus, facile et ludique. Avec la descente du col de Rabou, cela a composé un intermède bienvenu et salutaire entre les deux parties pénibles du jour : la remontée interminable (mais sympa à partir des rochers) au col de Rabou, sur un sentier mal tracé et encombré de pierres, et la montée jusqu'au Sommarel.
Merci encore, au passage, au sympathique serveur du restaurant à la Joue, qui nous a sauvé la vie en remplissant nos poches à eau.
Ayant oublié, comme un imbécile, de recharger mon GPS, j'ai arrêté l'appareil à certains moments pour économiser la batterie, et notre trace comporte donc quelques morceaux dessinés sur la carte.
Dénivelé négatif : 3800 m