Terres noires J1

Sortie du lundi 27 mai 2013

JDV, Geux, Thib_cor

Conditions terrain

Ignoblement gras sur la piste et la spéciale 1, à peu près sec sur l'Adret de l'escure, et un peu zippant dans les portions raides des Bâties de Cousson.

• Adret de l'Escure : Bien propre et sec, malgré quelques énooormes flaques d'eau sur la portion de crête entre les pins, et la bouillasse dans la partie finale, le long du torrent.

Compte rendu (par JDV)

Iti suivi : Villard des Dourbes -> Spéciale 1 -> Sommet de l'Escure -> Adret de l'Escure -> Mouiroués // Gué sur la D20 ->Hautes Bâties de Cousson -> Basses Bâties de Cousson -> Caramantran

Premier jour d'un week end de roulage intensif dans les terres noires.
Après les pluies torrentielles de la veille au soir, le ciel se déchire en début de matinée, laissant place au soleil tant attendu (et qui colle tellement mieux avec le cadre).
Le but de la journée est de rouler la trace de l'Enduro des terres noires qui a eu lieu quelques semaines avant, et auquel Thibault avait signé une belle 66è place au scratch.

Départ du Villard des Dourbes et liaison par la piste pour rejoindre le départ de la spéciale 1; l'évidence, douloureuse, s'impose alors à nous: la journée sera placé sous le signe du GRAS.
Malgré tous les espoirs que nous avions placés dans la capacité du terrain à drainer l'eau de pluie, la piste est recouverte d'une boue grasse et collante qui va envahir les transmissions au point de les rendre inutilisables. Petit atelier toilette des vélos dans un ruisseau, et on repart vers le départ de la spéciale 1.

Le début, en sous-bois, est bien zippant lui aussi, et la tension culmine au passage bien raide et zippant qui débouche sur la traversée expo et déversante au dessus d'un ravin (serrage de fesses conseillé).
On attaque alors les terres noires elles-même: c'est impressionnant, très gazeux, mais hyper-gratifiant à rouler. La suite est un peu moins fun, avec des passages très raides et tracés droit dans la pente, du coup très abîmés et orniérés par le passage des vélos. Dommage de constater que le single n'a pas été tracé avec sa santé long terme à l'esprit...
L'alternance continue jusqu'au bout de la spéciale 1 entre terre noire ludique et single un peu moins bon, et encore une fois beaucoup de passages raides, qui auraient sans doute gagné à être plus sinueux (épingles?).

Remontée rude et sous la cagnard à l'Adret de l'Escure pour un casse-croûte bien mérité, et on enchaîne avec la fameuse descente du même nom, qui ne déçoit pas; elle n'a pas volé sa réputation de classique parmi les classiques, même si elle a visiblement été victime de son succès dans les portions les plus raides...
Je m'enflamme un peu trop sur une marche prise en saut à mach 12, et j'explose la chambre à air sur le coup: sieste pour tout le monde (sauf moi)!

Arrivés en bas, nous sommes déjà bien rincés, et décidons de shunter la spéciale 3, que Thibault nous décrit comme longue d'accès et assez raide. Petite liaison motorisée (oups), et nous partons - sous le cagnard - pour la dernière montée aux hautes Bâties de Cousson par la piste de Richelme, qui va manquer d'en achever quelques-uns...
Sympathique single large pour rejoindre les basses Bâties de Cousson, et on se lance dans la descente sur Caramantran (pas le Pic, le quartier de Digne). C'est sinueux et raide, et là encore, le passage des enduristes ne lui a pas fait que du bien.
Pour temporiser tout ça, je décide alors d'exploser une deuxième chambre à air en moins de 2h; c'est décidé: je passe au tubeless.

Une tite bière en terrasse, quelques courses, et c'est parti pour le barbeuq, histoire de recharger les batteries, à plat comme rarement elles l'ont été après "seulement" 1100m de D+...

Avec : Maxime, Evan.

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