Gorges du Cians, en boucle (Alpes-Maritimes)

Tres belle virée, bien plus physique que ce que le dénivelé peut laisser penser.
Par contre, de très nombreux obstacles font perdre la continuité.
Parfois c'est challenge, on essaie de passer, mais parfois, faut être raisonnable :-)
on ne roule pas sur une corniche qui surplombe les gorges, comme on pourrait le redouter, mais c'est souvent bien expo quand même, il ne serait pas bienvenu de s'en coller une toute grosse...

Moins ludique que la descente Valberg Guillaume par exemple. Bien plus physique et moins ludique que la descente en épingles de la tête de Giarons, qui partage la meme montée et le meme dénivelée.

Vraiment du top vélo dans un secteur sauvage et magnifique ! L'essentiel de la montée se fait sur des pistes peu pentues et très agréable, en particulier la 1ère partie de la montée jusqu'au replat de Liberture. Une fois sur le plateau, nous avons contourné le sommet des Cluots par l'ouest pour prendre le sentier balcon au-dessus de la Barre de la Route : le cadre est magnifique, mais le sentier est étroit et souvent bien cassant (quelques poussages obligatoires et nécessite une bonne technique pour le reste).
De la balise 119 au col de Challas, ça passe presque tout sur le vélo et c'est déjà très beau. La section suivante, au-dessus de la Barre de la Tune, est à la foix le crux et le point d'orgue de la sortie. Quasi tout se passe sur le vélo, quelques belles marches et vires étroites demandent de l'engagement. Pour un peu, on se croirait à Sédona (Arizona) !!
La partie finale de la descente est bcp plus rapide car moins technique...

J'ai parcouru ce topo en septembre 2017, sans la montée (arrivé par le col de la Couillole). Je confirme technique et très étroit après le col de Carri jusqu'à la balise 119 et à partir de là ça devient grandiose, les sections à pieds sont très courtes, le paysage est magnifique. Après Challas, si vous avez perdu le chemin, cherchez au dessus de vous, nombreuses petites remontées, faciles à rater malgré les cairns. La fin est plus rapide, moins expo, on arrive en bas avec la grosse banane !

La 1ère montée passe bien, sur piste tout d'abord puis sur sentier. La 2ème montée en revanche demande quelques poussages/portages entrecoupés de portions plus roulantes.
La 1ère descente est très sympa et la 2ème (dans les pélites rouges) est joueuse, rapide, agrémentée de quelques sauts... bref, géniale !
Le tout se déroule dans un cadre magnifique qui devient de plus en plus sauvage au fur et à mesure que l'on avance.
Bref, c'est un très beau tour à ne pas sous-estimer (au vu du dénivelé modeste) car assez long et technique.

Pas fait l'intégralité du topo

Montée effectivement très belle, très verte et régulière, dans de l'herbe bien grasse. J'aurais aime que cela dure plus longtemps. Une fois la descente entamée, cela devient plus technique et plus exposé et il faut un bon niveau pour en profiter sinon c'est pas mal de poussage sur du plus ou moins plat. Donc mon conseil, si vous avez un beau niveau technique, allez-y sinon passez votre chemin.

La montée jusqu'à la baisse de Clari est très agréable et régulière un seul petit poussage avant d'arriver à Clari.
La descente depuis la baisse de Clari jusqu'à la balise 120 est technique dans sa première partie avec les pédales touchant l'ornière et de gros blocs de pierres obligeant à mettre pieds à terre par sécurité.
Seul le dernier tiers en arrivant sur la balise 120 est vraiment ludique.
La remonté dans les terres rouges après la balise 119 même si elle est magnifique du point de vue visuel est assez inintéressente au niveau VTT en effet compte tenu de l'exposition et de la précarité de l'équilibre sur ce travers montant, une bonne moitié s'effectue en poussage jusqu'au col suivant. Pour nous ce fut 3/4h de poussage et quelques passages roulants sur la fin de la remonté. Par contre niveau esthétique: superbe surtout au niveau du franchissement des 2 ou 3 petits cannyons. la descente finale dans les terres rouges est parfois un peu décevante car le passage des différentes strates oblige souvent à mettre pieds à terre, les marches étant trop hautes que ce soit pour les monter ou les descendre.