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Plus d'actualité a priori.
shama a dit :le ded a dit :@shama: au hasard sous google,
www.singletrack.fr/sentiers/Mont-Ventoux-GR4-Mont-Ventoux--col-du-Comte,595.html?PHPSESSID=9996fe22dd0b37ca82ee222ce2cacf9a
Euh à par un sentier interdit au vtt j'ai pas bien vu la réponse à ma question
SebdeSuper a dit :on ne met pas de casque 8O
Parle pour toi!
On ne peut pas comparer le ski et le vtt.
En ski, il y moult trajectoires de descente. En VTT, il n'y en a bien souvent qu'une et il faut faire avec. Quand à ne pas tomber, ce n'est pas un choix mais une conséquence. Il y a ceux qui pilotent comme une quiche et ceux qui engagent la viande pour le plaisir du pilotage. (C'est ce qu'il en ressort pratiquement à chaque CR de sortie) 😉
Il y a ceux qui pilotent comme une quiche et ceux qui engagent la viande pour le plaisir du pilotage.
Ah ! Il n'y a que deux catégories, comme ça au moins, c'est simple.
@le ded => j'ai du mal m'exprimer. Je ne cherchais pas une liste de sentiers / parcs interdit au VTT (j'en connais déjà moulte). Mais à part l'auto-introspection sur les site de VTTistes, je ne suis pas encore tomber sur des discussion/article des autres pratiquants de notre terrain de jeux nous mettant en cause. (bon pas cherché plus que ça non plus).
Pour l'instant les seules remarques désagréables que j'ai eu a subir (là plupart du temps justifiées) venait de camarades de sortie eux aussi en VTT (qui souvent rejouent la même bếtise 5mn plus tard 😉). Avec les piétons 99% des rencontres sont non seulement courtoise mais amène facilement à la discutions (ce qui ne serait pas le cas en se croisant sur un troitoir). Auto-flagellation/paluchage quand tu nous tiens 😊
c'est simplement que les piétons les plus militants contre les VTT, on les rencontre plus dans les discussions concernant les futurs Parcs Nationaux par exemple ...
Faut pas se leurrer, c'est une lute "à mort" (interdiction = mort) pour la partage d'un territoire, et les arguments les plus infondés sont avancés comme "le VTT ça détruit la flore".... ben oui les marcheurs évitent les petites fleurs qui poussent sur les sentiers.... lire le dernier message de www.vttour.fr/forum/read_29230_3.html
Faut être courtois mais faire valoir son droit !
le ded a dit :Quand à l'impact de la gerbe de poussière ou du freinage appuyé de CG, il pourrait aussi être la conséquence de passages répétés journaliers et continuels au fil des mois sur des sentiers en vogue et 'promotionnés' par des sites communautaires tel que Vttour. C'est l'effet de foule qui génère les réactions des randonneurs. A mon avis, c'est là qu'il faut gratter.
Certes dans le lot de cette foule en VTT, il y a les frimeurs, les cons et les irrespectueux de son prochain qui ne salueront jamais mais il y a aussi l'équivalent chez le randonneur. Le tout pour ma gueule existe aussi bel et bien dans le microcosme du vélo de montagne!
Je pourrais être en accord avec toi, mais je/nous suis/sommes "l'effet foule". Et c'est bien la mon questionnement! Quelle image je porte, quelles valeurs je véhicule à travers ma pratique, et comment je tiens compte des autres usagés sans le mettre sur le dot d'un "facteur" qui me dédouane de mon impacte sur le milieu et autres utilisateurs (dans utilisateur il y a aussi la petite "mousse" fragile des sous bois... pas celle que l'on boit 😉)
Je pense que la différence entre frimeurs, cons, irrespectueux ...etc... c'est la faculté de se réinterroger au quotidien sur sa pratique vis à vis du respect des autres.
Je me dis qu'il y a de la place pour tout le monde
Donc oui, il y a de la place pour tout le monde. Maintenant, la com faite a partir de vidéos tel que celle là le permette-t-elle? 🙁
Je ne peux pas me dire simplement que je suis différent, que je suis meilleur que tous les Cédric G. (pas en pilotage ni en qualité humaine ne déformer pas mes propos 🤭). Alors pourquoi serai je différent? Je suis sur un vélo, avec un casque et la panoplie d'une demis tortue, donc je suis au final pas très loin (mais très loin de leurs techniques) des CG 8O . Comment puis je alors transmettre, communiquer sur mes valeurs dans une pratique ou, l'étiqueté "meilleur mondial" sous le regard du plus grand nombre transmet des valeurs de "doigts au ciel" et de spectaculaire irrespectueux de tout.
Un petit parallèle avec le foot de cet été 🤢 non? 😉
Florent a dit :c'est simplement que les piétons les plus militants contre les VTT, on les rencontre plus dans les discussions concernant les futurs Parcs Nationaux par exemple ...
C'est avec ces piétons qu'il faut communiquer sur nos valeurs 😉
Florent a dit :Faut être courtois mais faire valoir son droit !
Ne pas oublier comme souvent que nous avons le droit de nos devoirs... et donc de participé, discuter et limiter aussi notre pratique dans certain secteur pour le bien de tous 🤭 Si certains trouvent le VDM comme nuisible, au même titre que la chase, le Quad et les 4X4, écoutons les et asseyons de comprendre leur amalgame, non, 😎
Je voudrais amener ma petite contribution personnelle à la réflexion commune,
via un rappel de quelques principes physiques
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L’impact d’un véhicule en mouvement sur le sol où il évolue est un phénomène complexe et multiforme
Il est connu et cadré par les lois de la physique, et de la résistance des matériaux, qui se retrouvent dans les règles de calcul des chaussées routières,
Je vous livre ici les bribes de ma mémoire d’ex Ingénieur
Pour faire très très simple et se limiter à des ordres de grandeur, et sauf erreur
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Le calcul d’une structure met en rapport les contraintes de toute nature qui lui sont amenées, avec les capacités de résistance de celle-ci, incluant les effets de fatigue liés à la répétition des contraintes
Contraintes amenées
A la montée
- Un piéton ou un cycliste ne dispose comme énergie motrice que de ses propres forces, un être humain même sportif entraîné, ne développe guère que 200 à 300 w utile en effort d’endurance ( soit 50 fois moins qu’un engin à moteur ….. )
- Un vélo est un engin beaucoup plus « ergonomique » qu’un simple piéton
- Sur un itinéraire donné, un peu pentu et au fond chaotique, il en résulte que la vitesse de montée d’un piéton sera, par exemple, de 4 km/h, celle d’un VTtiste de 8 k/h ( une grande partie de l’énergie fournie est perdue en frottements, chocs, efforts de maintien de la trajectoire, et pertes diverses ), sur une route revêtue, où les pertes deviennent faibles, sa vitesse atteint 16km/h
- L’énergie cinétique est représentative du niveau des contraintes apportées à l’interface véhicule / sol, générant des efforts dynamiques importants ( par rapport au seul effort statique du même véhicule à l’arrêt ) : chocs, appuis verticaux et latéraux, etc . Cette énergie cinétique est proportionnelle à la masse du véhicule ( admettons identique pour un piéton habillé et pour un cycliste ), et au carré de la vitesse
- Donc, à la montée, si le piéton vaut 1, le VTiste vaut 4
A la descente
- L’énergie motrice est la gravité, source inépuisable et permanente
- Le piéton va descendre, disons à 6 km/h, le VTtiste genre « Ninja civilisé » à 30km/h, le « Ninja sauvage » à 40 km/h et plus en compétition …
- Donc, à la descente, si le piéton vaut 1, le VTiste vaut 25 à 50 …..
- Un autre type de contrainte amenée ( uniquement par le VTT et à la descente ) est celui du freinage, une décélération de 10 km/h par seconde ( passer de 30 km/h à 0 en trois secondes n’est pas exceptionnel ) génère une valeur de 0.3 g, c'est-à-dire des efforts au niveau du sol, efforts répétitifs, importants, tangentiels / cisaillement, de l’ordre de 30 kg
Capacité de résistance du sol
- Bien sûr c’est extrêmement variable, s’agissant soit de terrain « quasi naturel » ( sentier … ), soit de terrain « vaguement artificialisés » ( pistes ou similaires ), qui peuvent être rocheux, caillouteux , gravillons, sable, plus ou moins limoneux ou argileux, fonction de la teneur en eau – variable, etc
- Il faut savoir que pour tout matériau existe un seuil de contrainte admissible, en dessous du quel les déformations sont faibles et/ou réversibles, donc avec un impact négligeable à nul en terme de « déstructuration du matériau », mais au-delà du quel les ruptures en son sein commencent à apparaître, et conduisent rapidement à sa destruction
- On peut poser le pied des centaines de fois sur un galet enchâssé dans le sol en place sans qu’il souffre, il suffit d’un petit nombre de passages « sauvages » amenant des contraintes importantes pour le déstabiliser et l’arracher
- Sous un autre forme, les formules mathématiques qui quantifient l’usure des structures de chaussée sont des puissances ( n ) ( je me rappelle plus combien le n ) des contraintes apportées ( un seul camion 38 ton sur une route équivaut à plusieurs 1000ers de voitures … et les chaussées sont dimensionnées quasi exclusivement en fonction du trafic camion qu’elles supportent ).
- Il en est toute proportions gardées de même entre un piéton et un VTtite, même +/- respectueux de son environnement. L’impact d’un engin à moteur est évidement encore bien pire, vues l’énergie disponible et la masse plus importante.
Peut-on faire une comparaison linéaire entre des contraintes ponctuelles (à-coup des pas d'un piéton, dont la vitesse maximale des pieds est supérieure à la vitesse de déplacement du piéton, donc les accélérations/décélération aussi) et celle d'une roue transmettant le mouvement de façon continue?
J'ai peur que pour une structure dite 'gravette', il faille inclure un paramètre de glissement 😜
J'ai surtout bien peur que l'influence du VTT sur sentiers comme il se pratique sur VTTour, sur l'image globale du VTT soit totalement négligeable. Et par là, tout ce qu'on peut raconter, faire ou préconiser bien inutile.
Quand la fréquentation augmente (conséquence directe de la mécanisation des accès), les problèmes divers (cohabitation, dégradation,...) arrivent de façon inévitable.
Ne reste plus qu'à espérer que les réglementations diverses n’apparaîtront que dans des secteurs précis et pas de façon générale et aveugle (comme c'est déjà le cas dans les parcs).
Heeeeu 16km/h sur de la route de montagne ? Je m'appelle pas Armstrong...
Et pareil pour les 30km/h en descente, on doit pas prendre les même chemins...
"Peut-on faire une comparaison linéaire entre des contraintes ponctuelles (à-coup des pas d'un piéton, dont la vitesse des pieds maximale est d'ailleurs supérieure à la vitesse de déplacement du pétons, donc les accélérations/décélération aussi) et celle d'une roue transmettant le mouvement de façon continue?"
Lorsque le piéton pose son pied, à la montée, sa vitesse sol est quasi nulle, à la descente ( rapide ), elle peut être non "négligeable", et induit alors un effort de freinage pour s'arrêter car une fois posé, le pied devient immobile / sol, d'où par exemple les ravines causées par les piétons qui font des coupes intempestives, etc
Effectivement, il y a du non linéaire, mais qui a plutôt tendance à exploser les contraintes et leurs conséquences
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"Heeeeu 16km/h sur de la route de montagne ? Je m'appelle pas Armstrong...
Et pareil pour les 30km/h en descente, on doit pas prendre les même chemins..."
Quand tu vois les Ninja dont on cause en vidéo ( ou sur le terrain ), ils vont facilement à 30 km/h et plus.
Il est certain que le "commun des mortels" fait un peu moins, et que moins on descend "à fond la caisse" , moins on détruit le sol, et moins on entre en conflit avec les autres usagers
that's the question
"une fois posé, le pied devient immobile / sol"
De même que le point de la roue en contact avec le sol, non?
damichou a dit :Comment puis je alors transmettre, communiquer sur mes valeurs dans une pratique ou, l'étiqueté "meilleur mondial" sous le regard du plus grand nombre transmet des valeurs de "doigts au ciel" et de spectaculaire irrespectueux de tout.
Tout simplement en ne se comportant pas comme lui, mais en :
- S'arrêtant ou ralentissant fortement en croisant des piétons
- Ne pas foncer à tout birzingue là où la visibilité ne permet pas de s'arrêter en cas de croisement
- En saluant, même les grincheux et ceux qui te regardent de travers (même s'ils sont largement minoritaires sur la foule de randonneurs que l'on peut croiser).
- En rassurant sur notre santé mentale (oui on sait ce que l'on fait, oui on sait que le passage est exposé, oui on saura descendre de vélo si on juge le passage trop dangereux..., etc...)
- En montrant notre attachement aux valeurs montagnardes (partage de l'espace de liberté, engagement en connaissance de cause (météo, accident, etc...), contemplation des paysages, partage, etc...) et non à la sur-consommation des sentiers.
- En évitant les dérapages aux abords des piétons pour bien les impressionner... Ça faut oublier. 😡
- Expliquant qu'il y a plusieurs formes de pratiques du VTT et que la notre est assez éloignée de la DH très médiatisée et lucrative pour les stations. Que notre pratique est plus contemplative et qu'au contraire nous fuyons les stations pour parcourir la montagne (comme les randonneurs mais avec un autre moyen de locomotion tout aussi doux que leurs pieds s'il est bien piloté) 😉
Bref en prenant 1 minutes pour bavarder avec les quelques piétons qui s'interrogent (ou nous interrogent) sur notre présence en montagne 😉