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Allez, je continue avec ma "liberté chérie" 😉avant le "retour à nos moutons"...tant que le loup en épargnera 🤭 :
Parc du Mercantour : Jausiers- Lausanier- Larche-Traversée Bersezio-Col de Pouriac-descente vers les Salses Moreno-Camp des Fourches-retour par le Vallon des Sagnes...C'était le "bon temps" (...m...au Garde ! 😜 )
Bon courage pour vos réunions, mais un conseil utilisez plutôt votre temps libre à ballader à vélo...le temps passe vite 😄 et l'administration est plutôt...hermétique 😡
cyclohc a dit :Bon courage pour vos réunions, mais un conseil utilisez plutôt votre temps libre à ballader à vélo...le temps passe vite 😄 et l'administration est plutôt...hermétique 😡
Merci pour ton encouragement et ton conseil cyclohc. Malheureusement pour moi, je ne le suivrai pas, car je suis non seulement soucieux (tout comme toi d'ailleurs) de ne pas voir mon espace de pratique nature se restreindre sans juste raison, et aussi parce que ce que je laisse à mes enfants m'importe.
Beaucoup d'autres avant nous ont obtenu des avancées qu'ils estimaient justes, donc hermétisme ou pas, temps perdu ou pas, la cause le mérite...
@cyclohc:
'C'était mieux de notre temps, c'était le bon temps'...
ça s'est bien une réflexion de vieux (j'en suis un, c'est pour ça que je peux me permettre cette réaction) et franchement, comme je suis un optimiste vacciné, je préfère la thèse de Bourriquet et la vison future de ce que l'on doit laisser à nos enfants et petits enfants.
Ce qui est sûr avec tes conseils, c'est que ne rien faire du tout paie toujours!
Sache que les adhésions à la MBF sont ouvertes même au 3ème age 😎
j'ajouterai que l'on a besoin, notamment dans les réunions de concertation, de montrer que le VTT n'est PAS que un sport de jeunes ne conjuguant montagne que avec station, mais un sport ancien, bien plus vieux que les PN en France...
Florent a dit :mais un sport ancien, bien plus vieux que les PN en France...
Bin c'est pas gagné tout ça, car avant l'arrivée des premiers parcs, le VDM était sacrément confidentiel tout de même 🤭 🤢 .
Je pense que l'argumentation devrait plutôt s'orienter sur le fait que ce sport est en plein essort et que l'interdire purement et simplement revient à alimenter une frustration/rancueur à l'encontre des Parcs de la part de véritables amoureux de la nature.
Une règlementation plus intelligente, prenant en compte les souhaits de toutes les parties, est, je le pense, préférable pour avancer armonieusement vers l'avenir...
Je reste convaincu que lorsque les hommes de bonne volonté et à l'ouverture d'esprit large, se mettent autours d'une table, il ne peut en ressortir que du positif... 😎
y a certaines contributions qui m'énervent dans leur forme
mettez vous dans la tête que dans un Parc National ( ou régional, ou autre ), il est quand même légitime qu'il y ait des règlementations d'usage, etc
on n'y cueille pas les fleurs n'importa comment, on n'y lâche pas son clebs en liberté, on n'y fait pas du moto cross autour du lac Nègre, etc
Alors, oui bien sûr le VTT est un sport de pleine nature qui peut être aussi "clean" que la marche à pieds ou le ski de rando
( encore que le ski de rando se déroule sur un support non pérenne, donc a moins d'impact durable ... ),
le VTT sagouin est ravageur, comme la moto "merde", ça le PNM n'en veut pas - à juste titre -
on a raison de plaider qu'il y a un certain ostracisme vis à vis du vélo
( c'est ce qu'en son temps j'ai écrit un jour au PNM, j'ai même dû utiliser le terme de racisme, je me suis fais un peu jeter, mais c'était la fougue la jeunesse )
Mais ils sont dans leur "droit" de veiller à la gestion du Parc, même si bien sûr on peut discuter telle ou telle décision, comme toujours
Alors, calme, soyez "responsables" et prenez en compte dans la démarche les contraintes de votre "client" pour trouver des solutions accepatbles par lui ( et par nous )
jjbi a dit :Alors, calme, soyez "responsables" et prenez en compte dans la démarche les contraintes de votre "client" pour trouver des solutions accepatbles par lui ( et par nous )
@ Jjbi : Il me semble que cette discussion est au contraire très calme et constructive 😎 (d'ailleurs je le répète merci à tous pour cela 😎 😎 😄 ).
A bien relire ce que nombre d'entre nous avons écrit ici, on remarquera que la majorité demande juste qu'il y ait des concessions (et non une ouverture totale), et pour aboutir à des concessions, il faut comprendre le but recherché par chacune des parties 😉 et composer avec.
D'un côté tu as les VTTistes qui demandent de pouvoir rouler sur certains sentiers, et de l'autre les Parcs qui demandent à ce que la nature et les autres usagers soient respectés. Je reste persuadé que les deux sont compatibles.
Les deux volontés sont louables et partent de bonnes intentions, il faut juste trouver un terrain d'entente.
Cher camarade je voudrait bien savoir quelles contributions te gènent dans leur forme 🤨
Dans www.ecrins-parcnational.fr/dossiers/75-la-charte/719-les-liberistes-saccordent-avec-le-parc-national.html
Remplace vol à voile par VTT : qu'est-ce qui te gène dans la démarche ?
Pour moi déplacer des pierres sur un sentier c'est bien moins impactant que déranger la nidification d'espèces rares.
Pour moi déplacer des pierres sur un sentier c'est bien moins impactant que déranger des chamoix en plein hiver, en faisant du ski de rando
(qui est un véhicule, qui aurait du être donc interdit dans le PNE avant la mise en place de la distinction motorisé/non motorisé).
Bref si on commence à comparer les impacts, on est pas sortis de l'auberge...
alors que nous on se bat juste pour utiliser les sentiers existants (je serait tenté d'ajouter ... bordel !!!)
Autre fable des PN :
Dans les calanques les défenseurs du parc et anti VTT de la mouvance alpiniste se réclament de l'esprit de Gaston Rebuffat : je dis très bien.
En même temps ils avancent l'argument : ouais le VTT dans les calanques faut l'interdire, et de toutes façons ça roule pas...
Bref, avant Rebuffat et autres grimpeurs géniaux, fallait-il interdire l'escalade dans les calanques parce c'était trop dur ?
Edit : grillé par PhilO, mais même pensée...
Pour être tout à fait positif: est-ce que tu peux nous ressortir ton étude sérieuse (en anglais) postée sur VTTour à propos de l'impact du VTT ?
Cher camarade je voudrait bien savoir quelles contributions te gênent dans leur forme 🤨
celles qui revendiquent comme un axiome le droit de VTTer comme bon nous semble dans un PN ou dans tout espace bénéficiant d'une protection particulière
Pour info, le ski de rando est aussi soumis à restrictions dans les zones "sensibles", en France ( souvent "hors pistes" gravitaires, cf aux Arcs, etc ), ou en d'autres lieux ( zones de nidification du Tétras, etc ), dispositions qui sont du type "incitatif" et non "règlementaire" donc largement transgressées ...
En Suisse, de nombreux zones sont interdites au ski de rando, elles apparaissent sur les cartes récentes, et correspondent à des zones où faune flore est sensible. J'ai pas testé l'interdit Suisse, mais dans ce pays, on ne rigole pas avec les règles ...
Pour le vol libre - je vais me plonger dans le lien que tu as donné - mais je dirai que l'impact est par nature peu générateur de vrais débordements ( approche de falaises et lieux de nidification ... ), et la population qui pratique un sport très technique et nécessitant un long apprentissage est peut être plus "responsable" que la moyenne
Ceci étant, les libéristes on su faire preuve de maturité et de responsabilité
La problématique est toujours la même : comment faire pour éliminer les comportements déviants, qui portent préjudice ( à l'environnement ) mais aussi à la communauté VTT ?
Comme les libéristes, on se bat pour la liberté de circulation, sans prétendre vouloir rouler partout.
Les restrictions si elles existent, devront être motivées, expliquées pour être respectées et appliquées.
Moi je n'ai aucun problème à ne pas rouler à un endroit si on m'explique pourquoi, et si tout le monde est logé à la même enseigne.
Je pense que les gestionnaires de PN sont aussi demandeurs de relai via des associations/fédés, cf ce qu'a dit Bourriquet de son expérience de la discussion.
Toi qui addhére à la MBF, c'est bien ce principe de liberté de circulation qui est défendu, dans le maximum de dossiers !
Parc ancien ou à venir, sur que la communication est importante et qu'on adoptera un discours prudent comme tu en faisait mention, mais faut pas transiger avec ses principes !
Un avocat défendant une cause perdue y croit dur comme fer !. A contrario faut pas se lancer dans le combat si on y croit pas, si on voit dans les autres sports des pratiques plus vertueuses que la sienne : on se fera toujours retourné par un gars qui sortir l'argument massue comparant le VTT aux Motos et autres quads : ya que le moteurs en moins dans le VTT. Si jamais en réunion a propos du VTT tu sors le mot quad/(jet ski pour les calanques) tu es mort, tu ne pourras jamais défendre le VTT...
Nouvel exemple dans les calanques. Pour utiliser tes mots : mes amis et sagouins de marcheurs du CAF/Excursionistes marseillais utilisaient jusqu'il y a peu des passages digne de freeriders : droit dans les pierriers :
Ces "sentiers" étaient même présents sur les cartes, répertoriés dans les topo guides.
Qu'ont t-il fait dans le contexte de création du PN des Calanques : ils ont reconnu l'erreur et les pratiques du passé, en tirant un trait sur ces pratiques.
A toujours ressasser les mauvaises pratiques, on s'interdit de positiver et d'évoluer. En lançant ce post c'était bien mon idée : faire fuir tant que possibles les idées négatives, et ce parmis les pratiquants eux-même. Si nous mêmes avons des idées négatives, c'est pas nos détracteurs qui vont se battre pour nous...
Ces idées négatives et illogiques sont ENORMES dans le cas des parc nationaux. on nous les a mis dans la tête pour une seule chose : nous faire oublier notre liberté, tout simplement parce que le VTT pour découvrir la montagne, c'était hors de l'entendement à l'époque. Quel piéton n'est pas frustré de voir un VTTiste prendre plaisir à la descente, alors que c'est chiant et éprouvant de descendre à pieds en montagne ! Je serai tenté de dire : faut pas chercher plus loin...on tient là une des causes principales de l'interdiction : les Parc sont les sanctuaires de la pratique sportive contemplative... (en tout cas message en direction du grand public, largement démentit par les exploits purement techniques et sportifs des alpinistes). Mais faut pas oublier que le VDM dans un PN ne devrait pas cibler le grand public (de la même façon, et à juste titre que le vol à voile comme tu en faisait mention).
Oui Florent ! C'est ce que je me tue à faire depuis que j'ai pris fait et cause pour le VTT sur les sentiers : élaborer un discours positif, améliorer l'image souvent très subjective du vététiste, capitaliser sur tous les aspects positifs de la pratique, et le faire savoir.
Oui jjbi, il y a des comportements super individualistes et jemenfoutistes comme dans toutes les pratique. Et non, on ne pourra jamais complètement les maitriser. Tout au plus expliquer le pourquoi des règles et restrictions adoptées (surtout si elles sont justes), informer, et aussi encadrer à travers les clubs et associations.
J'ajouterais aux exemples de Florent, celui du développement fulgurant de l'activité "trail". Aux yeux des gestionnaires, un trailer est un marcheur avec des baskets. Pourtant, celui-ci court, coupe volontiers les virages, en montée comme en descente, peut effrayer à l'occasion les marcheurs contemplatifs ou des animaux, et érode aussi le sentier dans les descentes. Je ne parle même pas des courses et de l'état du parcours après leur passage (peinture fluo tous les mètres, rubalise, coupes...).
On est quand même tous d'accord sur l'essentiel il me semble, même s'il y aura toujours des interventions du type "j'emmerde l'administration", il est indispensable de se concentrer sur tous les éléments qui permettront de changer le regard des gestionnaires sur la pratique VDM, qui comme le rappelle Florent, ne concerne en aucun cas le grand public.
Et oui aussi, l'existence même des parcs est un bien précieux pour les générations futures. Aucune remise en cause de leur utilité. Seules les restrictions proposées doivent être faites et harmonisées en parfaite connaissance des pratiques loisir et sports de nature.
Florent
Les restrictions si elles existent, devront être motivées, expliquées pour être respectées et appliquées.
Elles le sont clairement du simple fait des dérives et abus de certains pratiquants, c'est l'évidence des textes et des discussions avec les "décideurs"
Oui j'adhère au principe de liberté, évidemment ça me fait chier de supporter des interdits qui - objectivement - ne me concernent pas, parce que j'ai et j'ai toujours eu un comportement éthique et responsable, et c'est pas moi qui ravine les prairies, et me comporte façon moto devant les piétons, etc etc
Mais j'admets qu'il y ait des règles - on vit malheureusement en société ... - , je voudrais que ces règles soient les plus intelligentes possibles, et efficaces dans leur résultat.
Tant qu'on aura pas fait la démonstration et convaincu qu'une pratique " responsable, éthique, respectueuse des règles établies " est possible et ne conduira qu'à des débordements marginaux.
( ce qu'on su faire les libéristes )
eh bien, en face, les décideurs ne changeront certainement pas d'avis, surtout pas en les considérant comme des crétins et incompétents qui y comprennent rien,
laisse tomber les incantations contre les troupeaux de piétons, c'est pas notre problème, c'est pas un argument
ce sont pas des idées "négatives", au contraire, ce sont des faits, et les faits finissent toujours par avoir raison
Voilà la conclusion de la longue étude faite sur l'impact du MTB au USA
( le texte complet fait 9 pages )
c'est très intéressant, et va largement dans notre sens, ( bonne pratique = pas plus d'impact que piétons ou chevaux ), mais aussi avec les réserves que je m'acharne à mettre en avant
> Itinéraires exclusivement sur pistes ou sentiers ( "trails" ) dont le tracé et la conception est +/- prévue pour les caractéristiques du MTB, voire dédiée au MTB ( c'est souvent le cas aux US, pas de piétons sur ces itinéraires, et réciproquement )
> Potentiel de dégradation croissant avec un mauvais usage, surfréquentation, potentiel de consommation de kilomètres supérieur aux piétons ...
Key observations about the environmental impacts of mountain biking:
1. Environmental degradation can be substantially avoided or minimized when trail users are restricted to designated formal trails. Many studies have shown that the most damage to plants and soils occur with initial traffic and that the per capita increase in further impact diminishes rapidly with increasing subsequent traffic. Many environmental impacts can be avoided and the rest are substantially minimized when traffic is restricted to a well-designed and managed trail. The best trail alignments avoid the habitats of rare flora and fauna and greatly minimize soil erosion, muddiness, and tread widening by focusing traffic on side-hill trail alignments with limited grades and frequent grade reversals. Even wildlife impacts are greatly minimized when visitors stay on trails; wildlife have a well-documented capacity to habituate to non-threatening recreational uses that occur in consistent places.
2. Trail design and management are much larger factors in environmental degradation than the type or amount of use. Many studies have demonstrated that poorly designed or located trails are the biggest cause of trail impacts. As evidence, consider that use factors (type, amount, and behavior of trail visitors) are generally the same along the length of any given trail, yet there is often substantial variation in tread erosion, width, and muddiness. These impacts are primarily attributable to differences in grade and slope alignment angle, soil type and soil moisture, and type of tread construction, surfacing, and drainage. This suggests that a sustainable trail that is properly designed, constructed, and maintained can support lower-impact uses such as hiking and mountain biking with minimal maintenance or degradation.
3. The environmental degradation caused by mountain biking is generally equivalent or less than that caused by hiking, and both are substantially less impacting than horse or motorized activities. In the small number of studies that included direct comparisons of the environmental effects of different recreational activities, mountain biking was found to have an impact that is less than or comparable to hiking. For example, Marion and Olive (2006) reported less soil loss on mountain bike trails than on hiking trails, which in turn exhibited substantially less soil loss than did horse and ATV trails. Similarly, two wildlife studies reported no difference in wildlife disturbance between hikers and mountain bikers (Taylor & Knight 2003, Gander & Ingold 1997), while two other studies found that mountain bikers caused less disturbance (Papouchis and others. 2001, Spahr 1990). Wilson and Seney (1994) found that horses made significantly more sediment available for erosion than hikers or mountain bikers, which were statistically similar to the undisturbed control. One final point to consider, however, is that mountain bikers, like horse and vehicle users, travel further than hikers due to their higher speed of travel. This means that their use on a per-unit time basis can affect more miles of trail or wildlife than hikers. However, an evaluation of aggregate impact would need to consider the total number of trail users, and hikers are far more numerous than mountain bikers.
@Le Ded, t'inquiète pas...lorsque je l'aurai atteint le vrai 3° âge...je mangerai les pissenlits (du Parc National... 😜 )par la racine.
Pour l'instant, ça va, j'utilise plus mon "spad" et mes skis que mon clavier et mes "fonds de culotte" dans les réunions...Comme Mac Cain : c'est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins 😉
J'ai vraiment de la peine à m'imaginer que l'on puisse "dialoguer" avec l'administration des Parcs Nationaux 🤢...Mais, j'habite en région périphérique et ,croyez moi si vous voulez, je fais un max pour protéger l'environnement de mes enfants. Je suis surtout en grande colère avec le Parc secteur de tous les interdits, fait pour attirer commercialement n'importe qui dans le secteur périphérique...et y laisser faire n'importe quoi.
Donc, je confirme : Bon courage ! 😉
Merci cyclohc, mais je crois que ton message de désespoir est bien passé, on en a tous pris bonne note...
jjbi, merci pour le rappel, je m'étais d'ailleurs promis il y a 2 ans de traduire et publier les textes essentiels de l'IMBA tels que celui-ci. J'ai également leurs 2 excellents bouquins "Trail Solutions" et "Managing MTB" dont certains articles sont réutilisables tels quels pour notre propos (j'avais eu à l'époque l'autorisation officielle de l'éditeur pour diffuser ces trads). Mais voilà, tant de projets, si peu de temps...
un exemple (le seul) : eco-sentiers.org/2008/08/07/sentiers-separes-ou-partages/