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Je ne pense pas que la convention alpine joue un grand rôle car au contraire elle cherche à promouvoir les moyens de locomotions non poluants, dont le VTT :
Voir ce projet soutenu par la convention alpine <alpine-pearls.com/alpine_pearls/live/ap_navi/show.php3?id=38&nodeid=38&_language=fr>
ou celui là : www.alpconv.org/NR/rdonlyres/2F50F4FD-D78C-4C98-B7EF-882C847174EE/0/SuperAlp_FR.pdf
...Ce qui est curieux, c'est que les véhicules administratifs soient autorisés 8O !!parceque eux ils ne polluent pas, ils ne dérangent pas le gibier...des Saints ces Gardes je vous le dis 🤣 !!amen.
...Je reviendrai pour décrire quelques parcours désobéissants...mais, à l'époque, rien n'était stipulé formellement (années 85 environ) sauf si les poussettes et les fauteuils roulants étaient aussi interdits. Mais, attention 😜 aujourd'hui c'est vraiment interdit et écrit 😉. Heureusement, j'en ai profité quand j'étais jeune 😄
question ski florent je me suis retrouvé en haut de l'agnel (mercantour) avec 2 gardes du PNM en ski eux aussi, je pense fort logiquement que cela ne pose pas de probleme
seul argument valable déranger la faune
Florent a dit :
D'autres exemples ?
mon beau pere me dis souvent qu'il faisait valberg/isola par les portes du longon, molière/valabre, et même le col de pal
J'essaye de synthétiser ( mon opinion )
L'arrêté du PNM de 1995 est fondé sur
> le fait que un vélo est juridiquement un véhicule,
c'est une donnée de base, on n'y peut rien, et c'est quand même logique
le vélo - comme tout type véhicule - est donc soumis a règlementations diverses et variées, dont les principes figurent dans les lois fondatrices des PN, et qui sont elles à l'initiative ( ou à l'humeur ) du gestionnaire du PN
le piéton, lui, n'est pas un véhicule et jouit donc d'un privilège de liberté de déplacement ( qui n'est pas pour autant totale, il y a aussi des restrictions aux piétons, par exemple le sentier des Merveilles et autres lieux particulièrement " sensibles ", réserves intégrales, etc)
Jusque là, y a pas le feu au lac, cela n'induit pas nécessairement l'interdiction de toute pratique sportive, pour autant qu'elle ne conduise pas à une disturbation jugée excessive ou anormale de l'environnement ....
> que la pratique répétée du VTT peut produire des dégâts au tapis végétal, pelouses et sols fragiles et déranger la faune
> que la présence sur un même sentier de MTB et piétons peut poser des problèmes de cohabitation
L'impact du VTT sur les pelouses et autres lieux sensibles ne peut être nié dans son principe, on peut toujours dire que des piétons irrespectueux font aussi des dégâts, mais le problème n'est pas là : le problème est que le VTT peut s'il est pratiqué comme un sagouin, faire de gros dégâts, peut être pires que des piétons ( voire l'état des lieux des "stades" de descente et freeraillde ), et qu'étant "véhicule", il a une épée de Damoclès sur la tête
Même problématique pour la cohabitation avec les piétons ( vitesse de déplacement, comportement bêtement agressif et peu discret, etc )
D'où l'évident problème lié à l'éthique des pratiquants, et de leur comportement qui manifestement devait déjà exister dans les années 1990, ( perso, j'en n'ai aucun souvenir, mais cela devait être ainsi)
Et ces problèmes se sont certainement aggravés depuis, en lien avec le développement de la pratique, la pression démographique et touristique, la technique des pratiquants, et leur niveau physique
Donc,
Si on veut répondre aux attendus de l'arrêté d'interdiction, pour en obtenir un aménagement, il faut trouver moyen de répondre aux objections formulées par l'arrêté autrement que par des incantations, et de convaincre le PN que dorénavant, les choses seront réellement différentes
( entre nous, je voudrai qu'on m'explique pourquoi et comment il va en être ainsi, mais bon ... )
Cela veut dire qu'on peut plaider sur la base de :
> Une pratique exclusive sur pistes ou sentiers ( càd sur un sol déjà +/- "artificialisé", hors terrain naturel surtout s'il est fragile
> Une pratique "douce et respectueuse ", tant vis à vis des autres usagers (piétons ... ), que de l'environnement ( faune, flore ), pas de compétition, pas de grands groupes, etc
> une pratique réellement maitrisée, en expliquant pourquoi et comment les règles et chartes qu'on met en avant ( et qui naguère ont été à priori bafouées ), seront effectivement respectées.
Très bonne synthèse jjbi, qui me rappelle furieusement notre unique négociation (2008-2009) avec les responsables des PND au CG06, où le pote Gilou avait pondu un magnifique Powepoint présentant eco-sentiers et une liste de chiffres, réflexions, propositions pour trouver des alternatives viables aux simples interdictions (toujours en cours dans les PND, hors circuits balisés).
L'ensemble était bien argumenté, insistait beaucoup sur l'éducation, la signalisation, et l'application de la charte, et donnait des exemples, tout en proposant des parcours balisés plus adaptés et appréciés que ceux en vigueur.
Prouver que nous pouvons maitriser les mauvais comportements est évidemment chose impossible, mais les 3 propositions de ta conclusion me semblent incontournables.
Elles impliquent :
- que l'on "prouve" une action/information/éducation en amont auprès des pratiquants (MBF, fédés, clubs & co.)
- que cette action soit relayée sur le terrain par une signalétique explicite, des gardes également informés, des brochures disponibles dans les OT et sur les sites...
- que cette action soit également soutenue par une couche de marketing politico/économique (encouragement des pratiques vertes, santé publique, diversification du tourisme/loisir pour les communes concernées, etc.)
Un argumentaire type pourrait être élaboré de façon communautaire, partagé avec la MBF et les fédés, et mis au point dans ce sens. Il faut c'est indéniable une action de masse conjointe avec tous les acteurs légitimes.
Qu'en pensez-vous ? ;-)
Ce sont deux excellents résumés Bourriquet et jjbi 😎 .
Effectivement pour faire un peu le poids dans la balance, il faut effectivement que tous les représentants du monde du VTT se serrent les coudes (pros, shops, pratiquants, clubs, fédés, etc...) et parlent d'une seule voix (celle de la MBF me semble idéale 😊 ).
Dans l'état actuel des choses, ça ne me gène pas que le VTT soit interdit dans les PN, tant mieux pour les piétons !
Si demain la réglementation change je ne cracherai pas dans la soupe non plus 😉 , ce qui me gênerai vraiment c'est que de nouveaux territoires deviennent interdits aux VTT (Queyras ...)
Pour le PNE, franchement, à part quelques cols sympas (Côte Belle, Arsine, Muzelle, Vallonpierre, Cavale, Aup Martin...) le reste n'est pas hyper intéressant ni franchement roulant avec un VTT 🙄
Justement Yann, c'est bien pour cela qu'il faut plaider pour une ouverture de seulement quelques sentiers biens choisis : roulants, plaisants mais surtout stratégiques (càd utiles pour réaliser des traversées de massif par exemple) 😉
Mouais enfin avant de négocier des ouvertures dans les parcs existants, je pense qu'il faut déjà faire ses preuves au regard des personnes que l'on voudra convaincre.
Donc un peu comme Yann, ça ne me gène pas plus que le PNE reste interdit aux VTT par contre pour les nouveaux parcs c'est différent. Car comme ils n'existent pas, le fameux règlement inhérent à chaque parc n'est pas mis en place. Donc à nous de nous placer pour garder des droits (au pire seulement sur certaines zones) et surtout montrer qu'on sait les respecter (enfin j'ai assez peur que ça soit difficile car une seule brebis galeuse suffira à pourrir l'effort global...)
De toutes les manières, il n'y a pas de choix possible!
L'Écologie, la protection de la nature, les zones de biotope, le grenelle de l'environnement sont dans le discours des politiques pour des raisons évidentes. Une décision Européenne 'impose' à la France 3 nouveaux parcs dans les 3 ans qui viennent.
Si leur décret est copié stricto sensu de celui des PN, on est mort.
On a plus d'alternative, le débat est engagé.
La MBF tape plus loin que la fédé. Elle attend des compte-rendus pour les présenter au Ministère des Sports...
Salut,
ça dépend des coin en montagne comme ds les écrins bcp de lieux sont pas top pr le vtt par contre ds d'autre parc, à voir en fonction de l'altitude.
Une chose à prendre en considération sont les zones CENTRALE & LIMITROPHES où ds ces dernière le vtt est largement autorisé!!!
par contre ds les parcs il va y avoir de nouvelles loi & de nouveaux accords pour ces zones & leurs autorisations.
la faune et la flore qui sont en perturbations et lors de leur reproduction sont à protéger surtout dans ces moments -là où leurs stress est intense.
Bon pédalage des le printemps
ciao
Yann a dit :Pour le PNE, franchement, à part quelques cols sympas (Côte Belle, Arsine, Muzelle, Vallonpierre, Cavale, Aup Martin...) le reste n'est pas hyper intéressant ni franchement roulant avec un VTT
Phil'Ô a dit :Justement Yann, c'est bien pour cela qu'il faut plaider pour une ouverture de seulement quelques sentiers biens choisis : roulants, plaisants mais surtout stratégiques (càd utiles pour réaliser des traversées de massif par exemple)
Mais tout le monde ne cherche pas nécessairement de l'archi roulant non plus... 😉
shama a dit :Mais tout le monde ne cherche pas nécessairement de l'archi roulant non plus...
Bin à ce moment là, t'as plus besoin que ce soit autorisé si tu portes le vélo sur 100 % de l'itinéraire 🤣 🙄 😉