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Bonjour,
Je suis étudiant en cartographie et dans le cadre d’un projet je dois concevoir une carte (ou plutôt un modèle de carte) sur le thème des itinéraires en VTT.
Le but est de réaliser une carte où les informations sont pertinentes et faciles à lire, et qui serait facilement utilisable en roulant. (Si la carte apporte un vrai plus et est bien réalisée, il y a possibilité qu’elle soit retravaillée pour devenir un produit IGN homologué.)
N'étant pas un habitué de VTT (ni même de cyclisme), je me suis dit qu’il serait plus sage de consulter de personnes qui pratiquent plutôt que de me baser sur des réflexions erronées. Je souhaiterais donc recevoir vos avis sur les points que j’ai évoqués :
- Quelles informations cherchez-vous en priorité sur une carte ? Et lesquelles sont à votre avis manquantes alors qu’elles ont de l’importance ? A l’inverse, quels éléments pourraient être retirés sans nuire à l’information ?
- Pouvez-vous lire facilement les cartes ? Est-ce que certaines informations sont trop difficiles à trouver, ou au contraire trop voyante et nuisent à la lisibilité ?
- Les cartes sont-elles facilement compréhensibles ? Notamment pour ce qui est de la légende, est-elle généralement bien placée et présentée ?
- Les formats sont-ils adaptés ? Une carte classique qu’il faut déplier est difficilement consultable pendant qu’on roule, quels sont donc les formats qui vous conviennent le mieux, ou à défaut qui seraient à votre avis plus adaptés ?
Cette liste de questions n’est bien sûr pas exhaustive, donc n’hésitez pas à faire part de toute autre difficulté ou contrainte que vous rencontrez lorsque vous utilisez une carte en roulant. Bien entendu, toutes les suggestions sont les bienvenues.
Je vous remercie d’avance,
Thomas
Alors pour ma part... déjà quand tu roules tu peux pas lire une carte, faut t'arréter 😄 . Sinon perso j'utilise des cartes IGN 1:25 000 en complémént des topos, je photocopie les parties qui m'intéresse quand je pars pour pas m'encombrer. Une carte avec les itinéraires dessus je vois pas trop l'utilité, c'est parfois difficile à lire, souvent les circuits sont en sur-épaisseurs avec plein de couleur, l'échelle est pas top... ( par exemple les cartes VTT FFC)du coup je regarde à la maison mais je l'emmene pas.
De plus en plus de Vttistes utilisent maintenant un GPS... du coup la carte risque d'etre dépassée à terme (enfin moi j'aime bien le papier...). Voilà c'est un peu ma vision, mais je me trompe peut etre grandement !
En fait la carte sur laquelle tu bosses cible quelle catégorie de pratiquants?
La carte sur laquelle je travail cible les VTTistes désirant s'orienter tout en pédalant (avec ou sans itinéraire prévu à l'avance) avec les avantages et les inconvénients que cela entraîne.
Le but n°1 est de pouvoir les lire sur un VTT (sur un porte carte par exemple). Le but secondaire étant de s'en servir pour pouvoir préparer sa randonnée.
Est ce que tu pense que si au lieu de faire paraître les itinéraires en surcharge sur la carte on faisait apparaître les balisages en ponctuel sur le bord des routes, cela rendrait il la carte plus lisible ?
bof , comme l avis precedent:
-qq soit la carte , ça ne sera pas lisible en roulant.
-et en orientation hors route goudronné, la lecture de carte requiert une habitude certaine, d'où la necessité d utiliser toujours le meme type de carte, en l occurence l ign au 25millieme qui remplit parfaitement ça fonction.
-et effectivement, pour un guidage en roulant, on utilise de plus en plus le gps.
Excellente idée de faire son cahier des charges en demandant l'avis d'une communauté chiante pointilleuse et imaginative avant de gaspiller du temps. 🙂
Un point qui pourrait être intéressant (enfin ça n'engage que moi), serait la création d'une charte graphique pour légender la roulabilité des chemins.
L'idée serait de visualiser en un coup d'oeil le côté plus ou moins cassant, plus ou moins roulant d'un chemin. Pour une même dénivelé en montée comme en descente, la nature de ce que l'on trouve sur le sentier change tout.
Après, si ton but premier est de concevoir une carte lisible sur un porte carte, il me semble que le public potentiel serait plutôt des compétiteurs (raid orientation), pour qui il est hors de question de s'arrêter.
On est des contemplatifs, nous, on n'utilise pas trop de portes cartes dans le coin, on préfère voir où on met notre roue avant. 😜
Enfin je crois ...
Thomas a dit :Bonjour,
Je suis étudiant en cartographie et dans le cadre d’un projet je dois concevoir une carte (ou plutôt un modèle de carte) sur le thème des itinéraires en VTT.
Le but est de réaliser une carte où les informations sont pertinentes et faciles à lire, et qui serait facilement utilisable en roulant. (Si la carte apporte un vrai plus et est bien réalisée, il y a possibilité qu’elle soit retravaillée pour devenir un produit IGN homologué.)
N'étant pas un habitué de VTT (ni même de cyclisme), je me suis dit qu’il serait plus sage de consulter de personnes qui pratiquent plutôt que de me baser sur des réflexions erronées. Je souhaiterais donc recevoir vos avis sur les points que j’ai évoqués :
- Quelles informations cherchez-vous en priorité sur une carte ? Et lesquelles sont à votre avis manquantes alors qu’elles ont de l’importance ? A l’inverse, quels éléments pourraient être retirés sans nuire à l’information ?
- Pouvez-vous lire facilement les cartes ? Est-ce que certaines informations sont trop difficiles à trouver, ou au contraire trop voyante et nuisent à la lisibilité ?
- Les cartes sont-elles facilement compréhensibles ? Notamment pour ce qui est de la légende, est-elle généralement bien placée et présentée ?
- Les formats sont-ils adaptés ? Une carte classique qu’il faut déplier est difficilement consultable pendant qu’on roule, quels sont donc les formats qui vous conviennent le mieux, ou à défaut qui seraient à votre avis plus adaptés ?
Cette liste de questions n’est bien sûr pas exhaustive, donc n’hésitez pas à faire part de toute autre difficulté ou contrainte que vous rencontrez lorsque vous utilisez une carte en roulant. Bien entendu, toutes les suggestions sont les bienvenues.
Je vous remercie d’avance,
Thomas
Une carte doit surtout être précise, fiable, à jour, lisible , pratique à consulter,
représenter
- le relief et les accidents de terrain tels qu'ils sont, les points de repère tels que bergeries, ponts, cols, ....
les cartes IGN du 06 ( et je crois étendu à qqs zones limitrophes ) mettent en œuvre une signalétique très intelligente, sponsorisée par le Conseil Général : un ensemble de balises numérotées et normalisées sont implantées sur le terrain aux endroits "stratégiques" pour l'orientation, et surtout sont figurées sur les cartes : l'altitude y est cotée, et lorsqu'on arrive à une telle balise, on sait avec précision où on est et où on doit ensuite se diriger.
- les pistes et sentiers à jour de leur existence : les cartes IGN figurent souvent des sentiers ou pistes inexistantes ou qui ont disparu, ou au tracé farfelu, ou ne sont plus du tout dans l'état qui est suggéré par la carte, et à l'inverse, omettent de nombreux tracés ( +/- récents )
ceci nécessite un travail de mise à jour régulier, travail de terrain qui coute temps et argent, et donc que l'IGN ou les éditeurs font de moins en moins, de moins en moins bien et de moins en moins souvent.
Certaines indications ( utiles ) sont peu lisibles ( essayez de suivre des courbes de niveau vaguement imprimées en marron clair), insuffisance des indications cotées sur les lignes, ou chiffres illisibles, repères côtés dont la localisation précise est impossible ( le point est invisible, donc strictement impossible à localiser exactement, donc une donnée se perd )
La surimpression d'indications d'ordre "touristique" est sans grand intérêt, car chacun recherche ses infos suivant ses propres besoins, et les généralités qui sont imprimées nuisent en plus à la lecture!
Ces informations deviennent rapidement caduques ( hébergements téléphones ... ) et donc toujours non fiables
Pour le VTT, une simple surimpression d'un trait en couleur, fin pour ne pas masquer trop, est le meilleur moyen de marquage d'un itinéraire, sachant que ensuite, c'est à chacun de tracer sa route, ces indications ne peuvent être que des suggestions, donner des idées de base pour un itinéraire, etc
Il est nécessaire que les cartes d'une zone aient un certain recouvrement entre elles ( rien de plus chiant que de naviguer à la jonction de 2 ou 3 cartes qui ne se recouvrent pas à minima ), et bien sûr qu'il n'y ait pas de trous entre elles
Le support papier doit être de qualité, ne pas fondre à la première goutte de pluie, ne pas se déchirer à chaque pliure après quelques ouvertures seulement,
Il existe des supports "étanches" et "indéchirables" ,à généraliser, le format pliable étant le mieux adapté, ( je vois pas bien un rouleau genre papyrus ... ), et leur présentation externe doit permettre de les ouvrir naturellement dans le bon sens sans devoir les retourner trois fois ... ( cas des cartes IGN )
En VTT, l'idée de pouvoir consulter sa carte en roulant me semble hors de propos ( avec les secousses ..... ), et c'est le meilleur moyen de se casser la gueule ...
Il faut aussi tenir compte des règlementations particulières qui limitent, restreignent ou interdisant la pratique du VTT / MTB, malheureusement, ça se généralise ...
C'est très important pour une cartographie orientée VTT, mais quasi ingérable , parce que très évolutif, compliqué, spécifique, etc
Sauf si ta carte est du genre : voilà les itinéraires autorisés et conseillés, et sortir de ces chemins est potentiellement interdit .... à chacun de se renseigner sur les règles locales ...
Je pourrai encore en dire !
Que les "concepteurs" soient les premiers utilisateurs sur le terrain, ils devraient rapidement comprendre ce qu'il faut faire ou ne pas faire ..
Une carte qui soit lisible en pilotant... à mon humble avis, c'est une chimère. Mieux vaut développer un GPS à guidage vocal (comme pour les bagnoles)... Plus de chances que cela soit "vendeur" 😉
Bonsoir, j'avais vu un motard ingénieux qui avait fait un montage de lecture d'un itinéraire sur papier en roulant. De mémoire le lecteur était incorporé dans une boite de cassette vidéo et deux dérouleurs de 15cm de longs installés de chaque côtés avec une molette permettaient de bobiner le road book ou la carte de l'un sur l'autre.
Peut-être une piste. 😉
Lire une carte en roulant, c'est possible que sur terrain plat et non chaotique çàd quasiment jamais 😜 !
Perso, je topote et avec une carte IGN on retrouve beaucoup d'infos (cela suppose de savoir lire correctement une carte)
Sur le terrain l'avantage de s'arrêter regarder la carte c'est de pouvoir faire une pause 😜
Thomas a dit :- Quelles informations cherchez-vous en priorité sur une carte ? Et lesquelles sont à votre avis manquantes alors qu’elles ont de l’importance ? A l’inverse, quels éléments pourraient être retirés sans nuire à l’information ?
- Pouvez-vous lire facilement les cartes ? Est-ce que certaines informations sont trop difficiles à trouver, ou au contraire trop voyante et nuisent à la lisibilité ?
- Les cartes sont-elles facilement compréhensibles ? Notamment pour ce qui est de la légende, est-elle généralement bien placée et présentée ?
- Les formats sont-ils adaptés ? Une carte classique qu’il faut déplier est difficilement consultable pendant qu’on roule, quels sont donc les formats qui vous conviennent le mieux, ou à défaut qui seraient à votre avis plus adaptés ?
Pour moi, et pour faire une réponse globale (ou une non-réponse, comme tu préfères), la carte sur le terrain ce n'est pas du tout pratique et la solution c'est le GPS. La carte est cependant toujours dans mon sac-à-dos en cas plantage, panne du GPS, itinéraire à modifier...
Même avec des cartes qui seraient plus pratiques, plus compactes, plus épurées ou je ne sais quoi, je pense que ça ne remplacera jamais la praticité d'un GPS.
Essayer le GPS en VTT, c'est l'adopter.
Pas mal d'itinéraires montagnes ne sont pas si évidents que cela à suivre. Le GPS ne doit être considéré que comme une aide à la navigation. Il faut éviter de se reposer entièrement sur la technologie numérique, sujette à la panne (défaut de synchro satelittes, bug logiciel, batteries vides, casse suite à chute, ...) et donc, à coup sûr, à l'erreur de navigation.
Pour ces raisons, la carte papier a de beaux jours devant elle. D'une part pour avoir une vue générale, une vue d'ensemble par rapport à sa situation géographique et prendre les dispositions qui s'imposent en cas de pépins ou d'errance (brouillard, mauvais temps).
C'est un peu comme le tryptique PSA* en rando ski.
Il faut toujours avoir le BCG*
Bonnes balades 😉
PSA Pelle-Sonde-Arva (DVA)
BCG Boussole-Carte(Papier)-Gps 😜
Le ded a dit :Il faut éviter de se reposer entièrement sur la technologie numérique, sujette à la panne (défaut de synchro satelittes, bug logiciel, batteries vides, casse suite à chute, ...) et donc, à coup sûr, à l'erreur de navigation.
C'est précisément la réserve à l'utilisation du GPS que j'émettais :
d[AT]vid a dit :La carte est cependant toujours dans mon sac-à-dos en cas de plantage, panne du GPS, itinéraire à modifier...
Ma réponse ne va pas en contradiction de la tienne, David. 🙄
C'est mon avis et mon expérience vécue. En fin de compte, je roule en GPS et mon binôme porte la carte (ne serait ce que pour identifier les sommets). 😜 🤣
Avec un GPS, on a un parcours "figé" à suivre et la lecture des cartes IGN au 1/25000ème sur un écran de 4" n'est pas toujours aisé (luminosité, détails, zoom, ...). On n'arrête pas de faire des zoom et le temps de latence sur le retour d'info n'est jamais nul.
Par contre en cas de changement d'itinéraire impromptu, la carte va permettre de prendre une décision rapide, de se dérouter facilement, d'adopter un autre itinéraire, de juger du profil.
On peut aussi le faire avec un GPS mais il faut, pour recréer les points de la nouvelle route, un certain temps et ce paramètre n'est pas toujours concevable 😉