Départ : Valberg (1673 m)
Longueur : 51 km
Denivelé : 2200 m
Massif : Mercantour / Argentera
Sommets associés : Tête des Eguilles
Topos associés
Sentiers associés :
Sortie du vendredi 28 août 2020
Conditions terrain
Extrêmement sec.
- Tête de Rigaud- Le Rubi : Aucun intérêt. Sentier clairement pas T2 et envahi par les épineux. Très difficile d'assurer une quelconque continuité, on est tout le temps en train de chercher le sentier ou de s'arrêter pour retirer les épines plantées dans le bras. Sous Rubi, encore moins d’intérêt, c'est très sâle et roule très mal voire pas du tout.
- Sentier des Barres du Cians : Au début on se demande ce qu'on est venu faire dans cette galère. Enormément de sections qui se roulent sur pas plus de 10 m et des marches à franchir régulièrement. Puis après le Challas, le roulage devient un peu plus continu (bien qu'il faille encore chercher le sentier souvent au dessus de là où on se trouve) puis, par magie le roulage devient continu et plaisant. Quelques courts passages qui nécessitent un peu d'engagement et du pilotage mais globalement cela reste agréable si on est à l'aise dans du T4. Drôle d'ambiance à rouler dans ces pélites rouges
Compte rendu
Iti suivi : Valberg > Granges d'Auvare > Le Cerisier > Le Rubi > Pierlas > Sentier des Barres du Cians > Vallon des Eiguilles > Valberg
Ca faisait un moment que j'avais ce tour dans un coin de mon esprit. Sachant les statistiques théoriques, je suis parti à 7h00 dès le lever de soleil. Ca a donné de superbes lumières.
Arrivé au bout de la piste sous la Tête de Rigaud, le sentier devient extrêmement difficile à suivre. Des buissons d'Aubépines barrent fréquemment la sente et celle-ci est très déversante. Vraiment pas emballé. Juste une section plus plaisante au dessus de Rubi. La suite sous Rubi est à jeter aux oubliettes... Après une courte portion d'épingles T5 bien joueuses, le sentier devient quasiment inroulable sous l'épingle de la route (préférer rejoindre la route).
La remontée à Pierlas va prendre des piles. Je suis quand même descendu jusqu'à 550 m d'Altitude et il fait bien chaud. Arrivé à Pierlas, je vais à l'Auberge pour boire un coca... Hélas, il n'est que 11h00 et l'Auberge n'ouvre que pour le service de midi.
La montée par la piste est interminable. J'arrive complètement cuit au sentier qui grimpe doucement vers un collet.
Ceci dit, je rentre dans les pélites rouges et le sentier n'est pas toujours roulant à la montée (marches). Je pousse jusqu'à ce collet (bien loin) car je pensai que la descente commençait là.
Bon j'arrive au Collet et force est de constater que je vais devoir encore monter... En fait le sentier commence à descendre vers les 1650 m d'Alt.
La descente (enfin presque) commence enfin et c'est un régal. Hélas, j'arrive à la route des Gorges à sec. L'orage gronde et j'enchaine par le sentier des Chalandres en espérant prendre la remontée mécanique des Eiguilles, car j'arrive à presque 1900 m de D+ à ma montre. La montée est ponctuée de raidillons passés en portage à l'allure d'un escargot... Je reçois les premières gouttes mais heureusement cela s'arrête. Je n'ai plus l'énergie ni le temps de boucher les coupes des gorets qui descendent ce sentier.
Je file (c'est un bien grand mot) et rejoins le départ du télésiège ! Incompréhension, il est fermé (l'orage ?). Punaise, je dois encore me taper 200 m de D+ alors que je suis cuit, que je n'ai plus d'eau, que de grosses gouttes commencent à tomber. J'arrive à l'agonie à l'appartement juste à temps pour échapper au déluge.
Bien sûr, les filles n'ont pas acheté le pain et je n'ai quasiment rien mangé ! Super ! Je vais me faire une sieste pour me retaper.
En résumé : je suis venu, j'ai vu, et je ne reviendrai plus !