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Sorties > Haute-Savoie > De Chamonix à St Niklaus 8 jours

De Chamonix à St Niklaus 8 jours ⭐⭐⭐

Département : Haute-Savoie
Départ : Chamonix (1087 m)

Longueur : 242 km
Denivelé : 13554 m

Massifs : Valais W - Alpes Pennines W, Mont Blanc, Valais E - Alpes Pennines E
Sommets associés : Pierre Avoi Tête de Balme Augstbordpass Evolène Meidpass Le Planet Jungu Tracouet

Sentiers associés :

Sortie du vendredi 22 août 2025

Jonathan

Conditions terrain

Malgré les orages en soirées le terrain est très sec. Parfois à peine humide en forêt

Les sentiers sont parfois bien ravinés et remplis de cailloux

Compte rendu

Parcours réalisé du 12 août au 19 août en bikepacking avec les infos trouvés sur vttour, vttrack, single track et visupx.


Entre autres :
-Un tracé de QLL complet avec 2 options : www.visugpx.com/PMztKAmZDV?t=2
-Le topo de Tinou 74 vttour.fr/topos/1860 et ses sentiers rentrés dans la base dont l’incroyable descente en balcon sur Jungu.
-Les contributions de Pierre sur les sentiers
-Passer par l’Evolen-Brig de Florent vttour.fr/sorties/11698 me tentait bien, mais j’ai renoncé.

Carte Swisstopo sur application
Données altimétriques issues de mon GPS

Départ : 3 TER de Grenoble à Chamonix. Le petit train touristique de Cham était blindé, je suis descendu avant.
Retour : Train Suisse St Niklaus-Genève, penser à acheter le ticket pour le vélo puis TER Genève Grenoble

Malgré la période, croisé peu de randonneurs, peut-être à cause de la chaleur ?

J1 : Chamonix – Col de Balme 32,5 km 1460 (1810) D+ 1257D-

     Enfin sur le chemin, je ne croise presque personne sur les deux balcons, à part les racines, çà monte, ça descend, cross country, quelques parties à pied, le Mont Blanc dans mon dos. Après 17km, arrivé au Tour, col de Balme en vue, il est dans les 14h00, piste blanche, je tergiverse un peu, 350 D+ en télécabine, 18 €. Puis piste plutôt que sentier, les derniers mètres avant la frontière sont bien raides. 
     Je passe sous la Tête et par le Plan des Reines, j’évite le TMB. Très beau sentier,T3, propre, lisse, ça déroule, le panoramique est magnifique. Au point 1756, le sentier de gauche, celui moins raide est interdit. C’est donc parti pour les épingles dans le raide, terrain très sec et fuyant, bien technique, parfois bien raviné et encombré de pierre, pied à terre quelque fois.
      Au Peuty, des taxi embarquent et débarquent, la buvette est pleine, je fais le plein d’eau pour le col de la Forclaz par la piste. Presque personne au camping, mes voisins m’offrent leur surplus de repas. Plutôt calme et silencieux malgré la route en dessous, terrain plat et sanitaires propres.

J2 : Col de la Forclaz – Col du Lein 33,4 km 2237 D+ 2108D-

      Montée difficile jusqu’au la Porte à l’Ô, sentier humide, beaucoup de racine, de pierres, parfois bien raviné. Du poussage et même un court portage, mais ça vaut la peine tant la descente est magnifique. D’abord dans les alpages T3, pause à la buvette, les vaches sont impressionnantes, je repars, c’est rapide, beaucoup de randonneurs quand-même, dans mon élan, j’ai manqué la bifurcation, demi tour. La descente sur le Borgeaud par les Bovinnettes T4 devient de plus en plus technique au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans la forêt, moussu et humide à la fin, des grosses marches et racines.

       Attention ! Guenillage à Martigny, (sur l’autre versant, le chemin des écoteaux noté interdit sur vttour, un autre sentier semble passer par des barres rocheuses, peut-être pas bien roulant). Un sentier pas bien marqué mais existant longe la Dranse jusqu’à l’autoroute. J’ai ensuite franchi des pierriers torrentiels pour arriver dans le lit sec du torrent, en face un mur en pierre, j’escalade pour voir, pas de solution de ce coté là. Mais il y a une brèche plus haut visible aussi sur la carte, un petit sentier rejoint la route. Ensuite longue montée par la route, chemin dans un champ d’abricotiers, route puis piste du Planard jusqu’au col des planches, en forêt, souvent à l’ombre. Détour par la buvette pour une limonade. Je discute avec un fermier qui me dit que le col du Lein est un bon endroit pour dormir. Route puis piste.

       Col du Lein surprenant et bien aménagé, sanitaires, tables de pic-nique, vente de fromage et boissons à l’alpage, endroit facilement accessible en voiture. Des familles venus échapper à la chaleur, un groupe d’adolescentes a planté un grosse tente. Mais l’orage de 19h00 vide les lieux et enferme les ado dans leur abris. La nuit sera finalement calme.

J3 Col du Lein – Cabane de Balavaud 24,3km 1690 D+ 1310 D-

      Portage pour arriver à la Comba Plâne, enchaînement de cols au dessus de la station de Verbier. Depuis la Croix de Coeur, un local me conseille la piste, mais le sentier en balcon me semble plus esthétique quand même. Très joli, des passages NR, il faut poser les mains une fois. Au col des Mines, descente jusqu’aux Plans T3. Le tout début est bien raviné et encombré de cailloux, puis ça devient bien roulant. Belle pause à la rivière, pas le courage de rejoindre le balcon plus haut (poussage et portage). Je continue par la piste. ( au col de Mines, un autre sentier part plus à gauche coté T3, mais des DHistes m’avaient dit « very difficult black track », autre possibilité, emprunter l’itinéraire du grand Raid, descendre de la Croix de Cœur jusqu’à la Tzouma )

     Des Pontets, l’ancien Bisse des Saxons n’est pas toujours bien roulant. Pas mal d’obstacles, je marche à coté du vélo trop souvent, mais ça fait une belle balade en forêt. Des travaux en cours en arrivant aux Prarions. Le ciel est menaçant, mais ça a l’air de tenir, je continue de monter. Éclair et tonnerre simultanés. Je trouve abris sous un large mélèze, (pas bien !), pluie, grêle, accalmie passagère selon l’appli météo, il devrait tomber 7mm bientôt. Une cabane notée sur la carte, je m’y dépêche. C’est fermé, mais ils accueillent gentiment traileurs et vttistes naufragés. C’est bien plus qu’une cabane, disons un beau gîte. Je discute gros jeux de gestion avec le cuistot, nous sommes d’accord pour Terraforming Mars et Carnegie, pour les connaisseurs. Il n’a pas pris de jeux, dommage. L’accueil et le repas ne sont prévus que pour ceux qui avaient réservé la nuit, mais je peux me faire à manger avec la bouilloire. J’ai mon duvet, je pourrai aussi rester la nuit. Merci à eux.

J4 Cabane Balavaud – Pralong 25,8 km 1107 (1587) D+ 2028 (2378)D-

      Montée jusqu’au Tracouet. Un biplace fait des virages au ras du sol, je lâche les freins dans le champs T2, j’aperçois un peu tard la clôture, freinage d’urgence, je me couche sur le coté, je m’arrête en dessous, avec du talent, j’aurai pu repartir direct (je pense à Steeve Mc Queen dans la Grande Évasion, à chaque fois que je le regardais, je me disais que cette fois il allait peut-être réussir à passer les derniers barbelés).

     Je peux ensuite rejoindre Siviez par la route, ou rejoindre l’itinéraire du Grand Raid. Mais pas envie de rouler sur le goudron et envie de rouler la crête du Mont Rouge. Je reprends donc un peu de Bisse, plus belle et encore moins roulante. Beaucoup de pierres et d’aménagements NR.

     C’était un peu long, je reprends donc un peu d’assistance mécanique jusqu’à la Combatzeline, 13 CHF, 480 m. Pas la peine de monter jusqu’au point 2381, descente sur une piste. Pour monter au Mont Rouge, il y a aussi la possibilité de prendre la piste jusqu’à la Meina puis de continuer pour arriver en bas de l’autre piste qui monte au Mont Rouge, conseil d’un local. Mais à cause du soleil, je n’arrive pas à voir de quoi il me parle sur le téléphone. Bêêêh, je suis la trace gpx. Du haut je vois, ça a l’air plus facile de pousser par là, j’ai porté de mon coté.

 S’en suit une descente de dingue jusqu’à Pralong, 1000m de bonheur. La crête puis le sentier en balcon sont magnifiquesT3. Un petit bout de piste jusqu’à la cabane d’Essertze, cabane en suisse n’a pas le même sens de chez nous, c’est un beau restaurant d’altitude. Puis ne pas rater le sentier qui part à gaucheT3, c’est propre, lisse, rapide et joueur.
 En chemin je demande à un berger, histoire de papoter si ces belles et fortes vaches noires sont à lait ou à viande. Il me répond dans un français approximatif que ce sont des vaches de combat. Il n’a pas l’air très bavard. Il s’agit en fait de vaches d’Herens qui s’affrontent naturellement pour établir la hiérarchie dans le troupeau. Des combats officiels appelés combat des reines sont traditionnellement organisés dans le Valais.

     Arrivé dans la vallée de la Dixence, je suis impressionné par le barrage. C’est normal, c’est le plus haut barrage poids du monde et le plus massif d’Europe. (Barrage, c’est aussi un très bon jeu de gestion). Le patron de l’hotel-restaurant-camping du coin, un ancien haut-savoyard me fait une proposition malhonnête. Une fois inscrit au camping, je peux gratuitement monter en bus au pied du barrage, vélo +2CHF. Une petite marche me permettra de monter jusqu’en haut pour admirer la vue. Pour la descente, je n’avais pas allumé le GPS. Prendre le sentier T4 qui part de la route près du parking et passe par le point 2026 sur la carte Swisstopo. 350D- T4, une série d’épingles expo en nose turn obligatoire au tout début ( j’en passerai peu!) puis ça devient plus abordable, propre avec racines et belles marches, puis à fond sur la route. Plantage de tente, douche et resto.

J5 Pralong – Saint Martin 35,3 km 1739 D+ 1708 D-

      Pierre, l’aubergiste, me déconseille fortement de passer par le col de la Meina, chargé comme je suis. Je rejoindrai donc l’itinéraire du Grand Raid. Montée régulière par la route, piste et enfin sentier lorsqu’on passe de l’autre coté, sous le Sé Pê. Terrain plutôt cross country T3, avec des passages délicats en étant chargé, propre et très beau. Arrivé à la station, plutôt que la piste, je prends le sentier Meina-Evolène. Le haut du sentier T4 a du se dégrader depuis la dernière évaluation. Bien raviné, encombré de de cailloux. Ma seule chute de la semaine, bel OTB avec atterrissage sur le casque. Je n’y croyais pas trop, mais après plusieurs tests, le MIPS rend le choc bien plus confortable que sans. La partie en forêt est bien plus agréable, bien que difficile et cassante avec des passages NR pour moi.

    Ravitaillement au COOP d’Evolène, les prix sont raisonnables et il y a le WIFI. J’ai eu la surprise de recevoir un message de BT m’annonçant que les données mobiles étaient payantes, j’avais pourtant cru lire que la Suisse était comprise dans le forfait en itinérance.

    Je continue sur l’itinéraire du Grand Raid pour rejoindre le village de Saint Martin, route piste puis un sentier lisse T1 à fond presque sans les freins, l’autre est pour les piétons. Il est l’heure de trouver l’endroit pour dormir et les espaces plats sont occupés par les chalets. J’espère secrètement être invité dans un jardin. Je vois une personne au loin, je demande si elle connaît un endroit plat où je pourrai bivouaquer. Suzanne est vttiste, à l’ancienne toujours en semi rigide, elle aime pousser, porter et planter des fleurs, son fils fait du trial, elle repart ce soir pour aller juger une compétition. Je l’aide à désherber son jardin au couteau, j’ai même table et chaise. Bel orage pendant deux heures.

J6 Saint Martin – Lac de Chateaupré 26 km 1818 D+ 1073 D-

       Encore sur la trace du Grand Raid. Route puis piste jusqu’à la Vielle, sentier propre et roulant avant poussage et portage bien éprouvant pour atteindre le Pas de Lona. La descente est facile T2 avec une merveilleuse vue plongeante sur le lac de Lona. Une pause s’impose avant la remontée sur piste pour le col suivant, Basset de Lona. Pour la descente, j’ai pris au maximum les sentiers T3 qui coupent la piste. La vue sur le glacier de Moiry est splendide, magnétisante.

     Je pars sur un sentier qui rejoins directement le barrage croyant éviter encore la piste, mais je m’aperçois pourquoi la trace que j’ai passe plus bas. Un beau sentier longe le lac. Je fais demi-tour pour prendre cet itinéraire, je continue, captivé, je rate l’embranchement, tant pis je me rapproche pour la vue. Je récupère le bon chemin, direction le barrage. Je me retourne, quelque chose en moi ne veux pas partir. Demi tour, je vais voir comment c’est au bout. Petit portage pour arriver au lac de Chateaupré. Malgré la route, il n’y a pas tant de monde. Je trouve un endroit idéal pour camper, loin des camping cars, vue splendide. Charlotte aura la même idée, cela fait trois mois qu’elle marche depuis la Slovénie.
 2350, il fait enfin froid, ça passe en dessous de 10 pendant la nuit, le ciel est dégagé, les sommets s’illuminent des orages au loin.

J7 Lac de Châteaupré – Lac de Combavert 36 km 1945 D+ 1895D -

     Difficile de partir tôt ce matin, je vais le regretter, mais j’attends le soleil pour plier. Je ne passerai pas le sentier pris à la montée, trop raide et raviné. Je remonte un peu pour rejoindre le sentier T1 (je vois qu’il est noté interdit sur vvtour, je n’ai rien vue sur place) qui longe le lac de Moiry, quelques mètres à porter. La descente par un sentier T2 sur Grimentz est facile et bucolique le long du torrent, un petit passage technique et caillouteux sympathique avant la piste.

      Ravitaillement au COOP de Grimentz, la Bisse qui descend sur Ayer est fermée, tant mieux j’en ai assez soupé. Peut-être que celle-là est bien roulante ? Cela permet de lâcher les frein sur la route. Puis longue, très longue ascension, vue magnifique sur les glaciers au loin, il fait très chaud, pas d’ombre.

     Au point 2423, la piste devient sentier en balcon vers l’hôtel Weisshorn. Pas très difficile et très beau T3, quelques remontées, des passages le pied à terre dans ce sens. Wifi et bière à l’hôtel avant de repartir pour le lac. Descente sur sentier pas difficile T3 mais joueur jusqu’à la ferme de Combavert puis poussage intégrale jusqu’au lac, le début est vraiment très raide. Je suis installé pour le coucher de soleil, une soupe et au lit, demain dernier jour, je me lève tôt.

J8 Lac de Combavert – Sankt Niklaus 28,9 km 1815 D+ 3125 D-

     J’ai l’impression d’avoir beaucoup descendu, mais 3125 D- ça fait beaucoup quand même, mon GPS est vieux, mais en retraçant je tombe sur un peu plus de 2900. Ça doit être ça !

    Deux cols à passer aujourd’hui, un à 2790, l’autre à 2890, je vais en baver. Montée au frais à Meidpass, poussage et un peu de portage. D’habitude je préfère porter plus, mais j’ai plus mal au dos qu’aux bras. La descente depuis le col est difficile, épingles techniques T4, terrains fuyant, je pose pas mal le pied. S’en suit la section NR sur le plateau avec vue sur le Weisshorn, puis belle descente sur Gruben T3. Très varié, alpage dans le raide, technique et propre dans la forêt un peu humide avec racines et quelques épingles tendues.

   Je demande la météo à un autochtone afin d’utiliser mon allemand. Il fera beau même si le ciel est voilé. Il me déconseille la descente entre Jungu et St Niklaus, me disant de prendre le téléphérique. Je verrai sur place.
 Et c’est parti pour l’Augstbordpass, un col vraiment trop loin, une bavante, heureusement qu’il ne fait pas chaud. La piste jusqu’à 2000 à peu près puis deux sentier s’offrent à moi. J’ai un gpx parcouru qui passe à gauche dans les bois, un panneau en bois indique le col de de l’autre coté. Je suis le panneau, le début est bien mais rapidement le sentier devient très raviné et encombré, pas possible de pousser, je fais demi-tour pour me paumer dans les bois. Je suis la carte plutôt que la trace, une petit passage dans le raide buissonneux et je retrouve un bon sentier. Peut-être vaut-il mieux suivre le panneau ? Ça roule parfois, mais majoritairement je pousse. Quand tu crois que t’es arrivé, ça redescend et il te reste 200d+ avec une traversée dans les rochers puis fin sur un sentier lisse et raide. J’alterne entre le portage et le poussage.

    Et j’arrive enfin en haut pour une descente de zinzin. Le début est bien raide T4, je n’arrive pas à décaler la roue arrière pour les épingles, mais le reste passe étonnement bien malgré une terrain très caillouteux, suffit de lâcher les freins au bon moment. Bifurcation sur la gauche, plutôt que le voie normale sur Jungu. Une merveille, après une passage dans les alpages rapide T3 et joueur puis 200d+ de poussage-portage, on rejoint un sentier incroyable T3, étroit à flan de montagne, avec des cordes et des ponts en bois, pas raide, propre mais avec des passage très expo E4. J’avoue, je fais certain passage à pied. Une fois quitté le balcon la descente sur Jungu T3 est bien ravinée, le terrain même s’il parait fuyant passe vraiment bien. Puis descente finale sur St Niklaus T4. Bien raide dans les premières épingles, trop dure pour moi puis ça passe bien malgré le terrain très sec et poussiéreux, pas toujours bien propre. Je dois faire des pauses, reprendre le souffle, chercher la bonne ligne, pas donner quand même, et c’est fini.

    Le temps commence à se dégrader, pas le temps d’aller à Zermatt, un randonneur m’a dit qu’une partie de l’Europaweg était fermé et qu’il fallait prendre la route. Arrivé trop tard pour rentrer sur Grenoble, je prendrai un train pour Visp, camping dans zone industrielle, ça fout le bourdon, j’aurai pu faire autrement, dormir plus haut, mais à y repenser, faire la descente en une fois valait vraiment la peine.












































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Commentaires

Ticaillou, le 22.08.25 16:40

Classe....on aurait presque ...pu rouler ensemble....solo qui ressource....solo qui nourrit... dénivelé qui défoule....très beaux parcours  ce chemin. Bravo pour la trace je regarderai ça attentivement....J"espère que tu es en joie - rechargé avec de belles énergies -  belle itinérance, bravo 🤍🤍🤍 je suis jalouse de ce beau tracé bike packing. 

Jonathan, le 22.08.25 18:12

Chacun de son côté du Mont Blanc...
Bien rechargé,  content d'avoir été au bout du chemin et de moi-même.
Bravo à toi aussi

Ticaillou, le 22.08.25 19:39

🤍🤍🤍

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