Connexion
Les Merveilles de la Roya(le) : chevauchée sur les crêtes entre Marguareis et Grande Bleue (3.5 jours 🚴+⛺) 
Département : Alpes-Maritimes
Départ : Saint Dalmas de Tende (696 m)
Longueur : 161 km
Denivelé : 8740 m
Massifs : Mercantour / Argentera, Alpes Ligures, Préalpes de Nice-Menton
Sommets associés : Col de Tende Cime de l'Evèque Grammondo Mont Agnelino Tête de la Nava Mont Peïrevieille (Monte Pietravecchia) Mont Scarassan Mont Bertrand Pas du Tanarel Mont Chajol Monte Toraggio (Mont Torrage)
Topos associés
Sentiers associés :
Départ : Saint Dalmas de Tende (696 m)
Longueur : 161 km
Denivelé : 8740 m
Massifs : Mercantour / Argentera, Alpes Ligures, Préalpes de Nice-Menton
Sommets associés : Col de Tende Cime de l'Evèque Grammondo Mont Agnelino Tête de la Nava Mont Peïrevieille (Monte Pietravecchia) Mont Scarassan Mont Bertrand Pas du Tanarel Mont Chajol Monte Toraggio (Mont Torrage)
Topos associés
- Col de Tende, tour des forts par la route du selGPX
- Grammondo, plongeon sur la mer par le versant italien de la crête frontalièreGPX
Sentiers associés :
- Granges de Gauron > Granile T4GPX
- Lac des Mesches > Granges de Gauron (Sentier de Bieugne) T2GPX
- Chemin de Valaire T3GPX
- Col des Seigneurs <> Col de Celle Vieille T3GPX
- Borne frontière 259 > Cime Missoun > Pas du Tanarel T3GPX
- Accès Sentiero degli Alplini T3GPX
- Contournement du Mt Torrage (Ubac) T3GPX
- Adret du Monte Lega T3GPX
- Piste de Muratone T1GPX
- Colle Abellio > Casa Sorvan par la Croce della Sapelea (Airole) T4GPX
- Sella del Fasceo <> Airole par le Colletto T4GPX
- Sentiero Balcone Colla Bassa > Torri Inf. T3GPX
- Grammondo > Pas de la corne T4GPX
- Pas de la Corne > Passo Sette Camini T4GPX
- Passo Sette Camini > Mortola Sup T1GPX
- La Mortola Sup. > Menton T4GPX
- Piste côté Italie du Grammondo T2GPX
Sortie du jeudi 30 octobre 2025
Conditions terrain
Sec, voire gelé le matin.
Sauf le dernier jour où je me suis pris la pluie à la fin de la montée au Grammondo. Pas la meilleure façon d'entamer la descente de ce sommet très (trop) technique...
- Granges de Gauron > Granile : Je l'ai fait dans le sens inverse : dans la partie raide T3+ (T4), ça pousse pas trop mal pour monter au mont Bonsapée (où j'ai bivouaqué) puis la traverse est propre (T2+), avant de descendre un peu sous les granges de Gaurion (T3). (9/10)
- Lac des Mesches > Granges de Gauron (Sentier de Bieugne) : Je l'ai fait en sens inverse. L'intérêt est presque identique dans les 2 sens. Dans mon cas, la partie la plus raide (T3/T4 ?) se fait en poussant et la partie plate est facile (T2) et large (après avoir rejoint le sentier du pas de la Tranchée) (8/10)
- Chemin de Valaire : Majeur. Très beau sentier historique assez soutenu qui justifie à lui seul de passer par le lac des Mesches ! Attention néanmoins à l'expo bien présente. T3+ (T4). en bas, je suis remonté par une courte piste raide qui donne accès à un joli passage T2 (piste devenue single) qui passe sous une casemate bien planquée (et propre pour dormir !). Ensuite, en suivant un tuyau on trouve une sente souvent roulable qui rejoint la piste principale (cf trace approximative) (9/10)
- Col des Seigneurs <> Col de Celle Vieille : Très joli, bien mieux que la piste. Court poussage qui ouvre l'accès à une belle traversée pui à une descente un peu plus caillouteuse (9.5/10). Globalement assez large. T3-(T3) (9/10)
- Mt Bertrand <> Borne frontière 259 : Shunté. Dommage !
- Borne frontière 259 > Cime Missoun > Pas du Tanarel : Majeur (9.5/10). 10 km de crête à monter/descendre sans que cela soit fastidieux. Les montées sont courtes (10-15 min max) et les descentes sont tops. La descente sous la borne 259 est la moins agréable car un peu orniérée. (10/10)
- Accès Sentiero degli Alplini : Belle trouvaille. Sentier propre. En revanche, celui qui part de l'épingle du dessus est à déconseiller. (9/10)
- Contournement du Mt Torrage (Ubac) : Majeur pour le sentier et les paysages. La traversée ascendante en ubac se roule presque intégralement même si c'est très raide en dessous. La descente en adret est d'abord propre puis devient très caillouteuse. T3+ (T4) (9/10)
- Adret du Monte Lega : Sympa même si c'est un cran en dessous ce que l'on vient de descendre. (8/10)
- Piste de Muratone : RAS. Ca fait du bien de se lâcher un peu !
- Colle Abellio > Casa Sorvan par la Croce della Sapelea (Airole) : Gros niveau T4 si on veut l'apprécier. De belles parties mais pas mal de déchets quand même. (6/10)
- Sella del Fasceo <> Airole par le Colletto : L'essentiel est en joli en T3 puis la descente finale est nettement plus difficile et cassante T4(T4+). J'ai testé le sentier qui continue sous la route, jusqu'au village. C'est dans la continuité et ça reste intéressant (T4, 7/10) même si le début est (trop) cassant T4/T4+ (8/10)
- Sentiero Balcone Colla Bassa > Torri Inf. : Un peu déçu d'autant que c'était moins une de me faire bouffer le mollet par un molosse... Du bon et du mauvais. Dans les traversées de ravines, en ubac, la végétation est envahissante (ronces) et cela devient difficile de pédaler. Beaucoup d'up & down. Donc, bof, bof. (6/10)
- Grammondo > Pas de la corne : Descendu sous la pluie mais le grip était encore correct ici. Ca doit être autre chose avec un peu de vue ! (8/10)
- Pas de la Corne > Passo Sette Camini : Très inégal et au final très haché. De plus, la partie sous la cime de Crose était très glaiseuse et étroite (ronces). Ensuite, difficile à rouler avec les pneux plein de glaises. Plus bas, il y a du très bon mais aussi du très mauvais avec de nombreux corridors marneux très érodés NR. (6/10)
- Passo Sette Camini > Mortola Sup : Joli. D'abord en piste (T1) puis en single facile (T2) (8/10)
- La Mortola Sup. > Menton : Je n'ai fait que le haut mais ça commence à sentir l'iode !
- Piste côté Italie du Grammondo : Horrible à la montée. Défoncée par les sangliers (il y avait d'ailleurs une battue en cours) qui aiment retourner les pierres enchâssées dans l'humus... En montée (en étant chargé) : bien roulant jusqu'à 550m d'alti puis très difficile à rouler au delà de 650m d'alti (sauf sur les 100m du haut). Au-dessus de Cardi, j'ai tenté une variante peu recommandable (sauf pour se régaler des fruits d'un unique arbousier !). D'ailleurs ce single n'est pas encore totalement transformé en piste (et une pelleteuse est tombée dans le vide semaine dernière faisant un mort. Paix à son âme...) (4/10)
Compte rendu
Une traversée d’anthologie à une saison où les montagnes retrouvent leur sauvagerie. Cette crête à n'en plus finir, comme une guirlande jaune de mélèzes, invitation à FUNamBULer…
Du 26 au 29 octobre 2025 (72h grosso modo).
Ça faisait un moment que je voulais aller parcourir ces pistes militaires* de la Haute-Roya. Alors étudiant à Nice, c’est via les guides VTT papier (gratuits !) RandOxygène, déjà édités par le Conseil Général de l’époque (en 1997 ?), que j’avais entendu parler de ces pistes d’altitude remarquables. Et puis, c’était le lieu des grandes aventures de la Côte d’Azur : la spéléo à la recherche des glaciers souterrains du Marguareis ou la descente du canyon de la Bendola en deux jours, avec un bivouac au milieu…
Ces 5-10 dernières années, ces pistes sont devenues à la mode avec le développement du gravel (et notamment le rallye Torino-Nice), sans parler des motos et autres 4x4, si bien que l’accès est désormais payant en haute-saison. Et puis, c’est grâce à VTTOUR et notamment aux nombreux renseignements fournis par les sorties de Phil’Ô que j’ai été convaincu qu’il y avait ici un réel intérêt à y pratiquer du vrai/pur VTT, à la recherche de singles. Je voulais également commencer ce voyage par le beau village de Granile dont j’avais gardé une image merveilleuse, de « crèche enneigée », suite à une nuit passée chez le curé (par quel truchement ?), en plein hiver enneigé, avant d’aller faire la Roche de l’Abisse en ski de rando.
Voilà comment est née cette trace de « l’hippocampe » (cf. sa forme sur le gpx). Une trace de base à la mode Phil’Ô, que j’ai épicée de façon toute personnelle 🤪. Pour les informations et ressentis chronologiques, je vous laisse parcourir les photos et les légendes associées, ainsi que les commentaires sentiers.
En ce qui concerne les informations plus synthétiques :
- C’est vraiment une traversée majeure. Probablement dans le TOP5 des sorties en Vélo De Montagne sur 3-4 jours, en France. Débuter par les baisses d’Ourne et de Peïrefique, que l’on peut rejoindre plus directement depuis Casterino par une piste esthétique (parcourue en 2018), apporte un vrai plus, complémentaire à ce que vous trouverez sur le reste de la traversée. C’est le seul endroit de cet enchainement où vous toucherez du doigt les sommets « alpins » du Mercantour. On peut même imaginer aller visiter les gravures rupestres de Fontanalba (à pied).
- Fin octobre, les jours sont courts et je n’ai vraiment pas chômé. Ça m’arrivait même de partir ou d’arriver de nuit. A cette époque de l’année, faire la traversée complète en 72h (3 bivouacs, dans mon cas), c’était même un peu short. En plein été, OK. Autre inconvénient de cette saison, c’est que les seuls ravitos avant Airole, sont les refuges qui sont fermés. Il faudra également bien gérer votre stock d’eau car les adductions d’eau pour les animaux sont mises hors service pour l’hiver. Donc, bien penser à se ravitailler à la fontaine Irène qui coule même tard en saison (un peu plus de 2 km au SW du col de Tende) sous peine d’avoir à redescendre de la crête pour trouver des fontaines… En revanche, le gros avantage de cette saison, c’est qu’on n’est pas embêté par ses congénères ! En 3.5 jours, je n’ai pas croisé une seule moto et je n’ai rencontré qu’une 4x4 et un vélo qui faisait une sortie à la demi-journée autour du col de Tende. Idem, on n’est pas embêté par les patous, les troupeaux descendant généralement de ces alpages vers la mi-octobre.
- La piste du Marguareis (prononcez [margoua]) est dramatiquement belle. L’ambiance est très particulière et ce tronçon vaut vraiment le coup d’être roulé. Les graveleux viennent d'ailleurs souvent pour cela. Même si ce n’est pas un billard, avec un semi-rigide, ça passe sans soucis. Pour ceux qui n’iraient que pour la partie gravel (partie Nord), je conseille de rouler en plus le tronçon entre les baisses d’Ourne et de Peïrefique (ce qui est rarement fait) car à cette saison, c’est probablement le plus beau tronçon de toute la traversée en termes de paysage et de couleur…
- Entre le Col des Seigneurs, le Bertrand, le Missoun et le pas du Tanarel, ça vaut vraiment le coup de suivre la crête faitière (et pas la piste en contrebas) où l’on trouve généralement un très beau single de près de 10 km de long (T3, 9/10). Certes, c’est une crête, donc ça sera haché avec des montées/descentes, mais les remontées passent soit sur le vélo, soit avec des poussages assez aisés n’excédant pas 10-15 min.
- Le Sentiero Degli Alpini de PietraVecchia, les « Dolomites de Ligurie » ! Ça faisait un moment que je voulais parcourir ce sentier taillé dans la roche par les chasseurs alpins italiens, et dont j’avais appris l’existence via la notice des cartes Alpes sans Frontières, parue dans les années 1990. Bon, je suis content d’avoir pu le parcourir (d’autant qu’en 2024, il semblait avoir subi qq éboulements) et même d’avoir pu rouler quelques parties moins expos. Mais bon, ce n’est pas forcément recommandable d’y aller en poussant un vélo (il y a plus de 500m de câbles métalliques !). Si vous souhaitez y aller, allez-y à pied, c’est une rando du vertige de difficulté modérée. Il existe une autre partie de ce sentier des Alpinis (versant est du Torrage) mais qui est explicitement interdite (y/c à pied), alors même que ça semblait top en vélo il y a qq années.
- Vers le Mont Torrage, on croise l'itinéraire de l'Alta Via di Monti Liguri (qui se fait en VTT, en général, en sens inverse). Balisage rouge et blanc avec mention "AV".
- Le Grammondo . Alors là, j’aurais dû lire un peu mieux les CR des sorties (de Phil’Ô et des autres) car la montée, via la piste orientale, est horrible et la descente très technique et cassante, en tout cas trop technique avec un vélo chargé (et dans mon cas, sous la pluie du dernier après-midi) sur des sentiers qui semblent avoir subi les affres des passages répétés… Si c'était à refaire, je shunterai cette partie. Dommage car la vue du Grammondo sur la mer doit valoir son pesant de cacahuètes !
- Bien que pas très rapide, le train-tortillard est parfait pour boucler la boucle et remonter la Roya, entre Vintimille et (Saint-Dalmas de) Tende. 1h30 environ de trajet, 4x par jour. En gros : 6€/passager + 3€/vélo.
Vous l’aurez compris. C’est vraiment une trace grandiose pour 3 à 4 jours de beau vélo, technique mais abordable, dans un paysage aux contrastes que seul le Sud peut procurer... Les parties de piste restent limitées et vous serez contents d’en emprunter pour avancer un peu !
Merci encore à Phil’Ô d’avoir ouvert la porte de son paradis ! Content d’avoir pu mener à bien ce vieux projet en profitant d’un passage obligé à Nice, car c’est vrai que c’est quand même bien loin de tout cette vallée de la Roya, un "Confine di Stato" (cf. légende photo)...
* Les Italiens ont trouvé le filon et ont développé un itinéraire commercial (payant) appelé la (Alta) Via del Sale, dont le nom est peu fidèle à la réalité historique. En effet, ces pistes sont surtout des "routes" militaires, mais ça, c’est moins vendeur ! Celle du Marguareis a été construite en 1938-1939. Il existait bien une « route du sel » en Roya mais elle passait par le fond de la vallée avant de traverser le col de Tende. Une autre route secondaire, la « route des contrebandiers » passait par le col des Seigneurs, en suivant la Via Marenca. Il n’en reste pas moins que la principale route du sel historique, entre la Côte et le Piémont, remontait la Vésubie en traversant le col de Fenestre. Cette « route Pagarine » permettait d’acheminer du sel à la Maison de Savoie, provenant des marais salants de Hyères (et débarqué du bateau à Nice).
** J’ai retrouvé récemment cet article de Bernard Chassefiere, paru dans La Montagne et Alpinisme, en 1991 (peu avant qu’il fasse paraitre un topo VTT sur les Alpes d’Azur, en 2 tomes, en 1992). Il y décrit, il y a près de 35 ans, une traversée qui n’est pas sans rappeler la traversée réalisée ! L’auteur ne m’est pas inconnu car je l’ai eu comme prof de géologie/sédimentologie marine ! Selon mes souvenirs, il avait fait sa thèse à bord de la Calypso (avec le Commandant Cousteau). Je vous parle d’un temps que les jeunes de moins de 40-45 ans, ne peuvent pas connaitre…
Pffff...seulement 30 min que je suis parti et le ciel s'embrase déjà. Qu'elles sont courtes ces journées de seconde partie d'automne, surtout depuis le changement d'heure !
Granile et ses toits en lauze (de pélites, couleur lie-de-vin ou verte, c'est selon... le degré d'oxydation du fer contenu dans ces roches)
1er bivouac au mont Bonsapel (ou Bonsapée sur les panneaux), avec à gauche le Marguareis, l'objectif du jour. Suis arrivé hier de nuit et en plein vent du nord. Pas bien chaud...
Ca commence bien tout cela...
1ère vraie descente sous le mont Agnelino (chemin de Valaire). C'est beau, c'est bon, mais il ne faut pas s'en mettre une, car expo bien présente).
Le "Margoua", l'objectif du jour...
De la crête du mont Bertrand (à gauche) au Saccarel (à droite), au programme de demain...
Du mont Sainte-Marie au Clapier, en passant par le sommet bifide du Chamineye (qui dépasse tout juste). Souvenir d'un passage en vélo-ski dans le secteur, cet hiver...
On a beau avoir la tête dure...
Cette piste entre la baisse d'Ourne et celle de Peïrefique est hyper panoramique et permet de toucher du doigt les sommets emblématiques du Mercantour (Bégo, Grand Capelet and co.)
Larches on fire
Fort de la Marguerie, dominant la Roya.
A l'instar du Mont-Cenis (et d'autres confettis), ce n'est qu'en 1947 (et le traité de Paris) que la Roya est devenue française. Les Français ont voulu récupérer un "trésor de guerre" : les barrages de la Roya...
Pétroglyphe naturel en cette région riche en gravures rupestres...
"Il tornante della boaira", l'épingle emblématque de cette piste militaire construite par les Italiens à partir de 1938.
... avec le "stone king" du Viso en toile de fond.
Pas bien chaud. A 2000m, en courant d'air, ça ne dégèle pas de la journée...
Le beauté dramatique du Marguareis. La route semble interdite à la circulation motorisée à cette époque de l'année. En 2 jours, sur toutes ces pistes, je croiserai une 4x4 et un vélo (en A/R à la journée...)
Le ciel est pur. Il ne va pas faire bien chaud cette nuit.
Comment dit-on lapiaz en nissart (ou en brigasque, le dialecte local) ?
Borne kilométrique du génie militaire.
Seul au monde... au milieu d'une myriade d'étoiles.
... et de quelques "astéroïdes" artificiels
... le refuge des spéléologues. Le Marguareis est l'un des grands terrains d'exploration souterraine en France. Certains réseaux atteignent pratiquement 1000 m de profondeur. Peu concrétionnées, la renommée de ces grottes vient surtout de la prés
Pas âme qui vive au col des Seigneurs. Le refuge est fermé, les moutons (et les patous) sont rentrés au bercail.
La montagne sacrée du Bégo
Le mélèze, l'arbre d'or de nos montagnes.
Les Hollandais en vacances dans le Sud !
Le Viso, toujours visible.
Les crêtes ligures déferlent sur la mer.
En arrière-plan, les montagnes enneigées de Suisse (du Grand Paradis au mont Rose). En se retournant, vue sur la Croisette et la Corse, par-delà la mer. Peut-on embrasser ailleurs un panorama aussi large ?
La crête enchanteresse, entre le Bertrand et le Missoun.
Chevronné ce (mont) Bertrand ! Signature géologique de la tectonique locale. Ou mieux dit par Tesson : " Le
paysage [...] semble ivre. Torturé par les soubresauts des
plissements, il devient fou. La tectonique est l’opium du paysage"
Les montagnes corses émergent de la GRande Bleue.
Quel joli single facile, avec vue sur mer.
Monte Mongioie (2630m), l'autre grand sommet des Alpes ligures, avec le Marguareis (2650m).
Quelle sauvagerie. Des forêts (à l'état brut) à perte de vue. Pas une trace humaine visible sur la photo. On est loin des yachts de Monaco... enfin, non, même pas !
Tende (en bas, à gauche) au pied des sommets dominant e secteur de Casterine.
En route pour le Sentiero degli Alpini, sous les imposantes falaises du PietraVecchia.
Le Sentiero degli Alpini qui domine la vallée forestière de la Nervia. Ce sentier fait désormais l'objet d'une belle rando du vertige (en l'associant avec le passage/couloir NW du Torrage).
Pas toujours facile de se lancer avec ce vide à proximité...
... et pourtant il y a qq tronçons pas trop techniques. Ici, face à l'impressionnante face NE du Torrage ("Monte Toraggio", en italien)
Le passage emblématique du Sentiero degli Alpini
Le retardateur n'ayant pas fonctionné la 1ère fois, il a fallu que je m'y recolle !
Où passe le chemin de Charlie ?!
Nebbia, marée haute.
Après avoir rejoint le Pas de l'Incise par une remontée éreintante. En bas à gauche, le balisage "AV" de l'Alta Via dei Monti Liguri.
Sous le Torrage, un chemin idyllique avec ces couleurs, mais qui ne doit pas faire oublier les très fortes pentes en contrebas...
Descente du Torrage, versant Sud, d'abord herbeux puis plus caillouteux...
Dernier jour. Descente face au gros morceau du jour : le Grammondo.
En bas, l'ambiance méditerranéenne se fait sentir et on termine à travers les "planches" d'oliviers.
Airole dominé par une une antécime du Grammondo.
Les tuiles vernissées du clocher d'Airole, village bien vivant à l'heure du petit-dej !
Q'est ce que je disais ? La Roya, un véritable bout du monde !
Se lamanter religieusement.
Vous connaissez les deux spécialités rouges du comté de Nice ? Les Ferrari et... le sumac !
Météo de chien sur Monaco et sa Tête (de Chien)
En train de boucler la boucle de cette traversée. Tient, c'est marqué "Do not cross" devant ma roue avant...
La Montagne et Alpinisme, 1991.. Article avant-gardiste de Bernard Chassefière présentant une bonne partie de la traversée réalisée.
Commentaires
Pour soutenir VTTour, faites le bon choix